Soeur Edith Moser (Diaconesse de Saint-Loup - Sage-femme et infirmière)

  • français
  • 1992-09-07
  • Dauer: 00:45:31

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Beschreibung

Sur son vélomoteur d'abord, au volant d'une Coccinelle ensuite, Sœoeur Edith Moser a sillonné pendant vingt-six ans la région de L'Isle, au pied du Jura, dans le canton de Vaud. Sage-femme, devenue diaconesse de Saint-Loup, elle a passé son existence au chevet des jeunes mamans, des malades, des personnes âgées. Sa mère aurait souhaité qu'elle épouse un pasteur, mais elle a suivi sa vocation, après avoir entendu un appel intérieur. Aujourd'hui à la retraite, elle visite encore chaque semaine des malades de "ses" huit villages.

00:00:00 – 00:00:11 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Edith Moser, Diaconesse de Saint-Loup, sage-femme et infirmière, et tourné à l'Isle le 7 septembre 1992. L'inetrlocuteur est Jean Mayerat.
00:00:11 – 00:01:32 (Séquence 1) : L'interlocuteur évoque les figures des diaconesses de Saint-Loup, une institution située à Pompaples. Edith Moser précise que les soeurs fêtent cette année le 150ème anniversaire de leur fondation. L'institution n'a pas été fondée à Saint-Loup même, mais à Echallens, par le pasteur Louis Germond, sur le modèle d'une maison de diaconesses fondée par le pasteur Théodore Fliedner en 1836 à Kaiserswerth. L'idée était d'offrir des soins aux pauvres de l'Eglise et aux femmes.
00:01:32 – 00:02:08 (Séquence 2) : Edith Moser se rappelle des quatre premières diaconesses : Louise-Julie, Augustine, Jeannette et Marianne, qui n'avaient pas de formation médicale. Les écoles d'infirmières n'existaient pas encore à l'époque et les rares maisons qui existaient étaient plus des mouroirs pour les pauvres que des hôpitaux.
00:02:09 – 00:03:26 (Séquence 3) : L'interlocuteur explique que le groupe de soeurs fondé par le pasteur Germond se déplace, 10 ans après sa création, à Saint-Loup. Edith Moser précise qu'en fait la communauté se sentait à l'étroit et c'est un médecin genevois qui lui a fait don des bains de Pompaples. Depuis lors, les soeurs ont pris le nom d'Institution des diaconesses de Saint-Loup.
00:03:27 – 00:05:24 (Séquence 4) : Edith Moser évoque les années 1925-1928, quand elle était jeune fille à Montreux, et énonce une anecdote pour illustrer cette époque. Dans le village de Court, un couple - Georges et Georgette - s'aimaient. Georgette avait perdu sa mère à huit ans et en avait une de remplacement, très sévère. Cette dernière, apprenant les fréquentations de Georgette, lui interdit de traverser le pont de la Birse pour rejoindre son amant. Or un jour, Georgette a cru être enceinte car Georges l'avait embrassée. En ce temps-ci, la sexualité était un réel tabou. Les deux amoureux se sont néanmoins mariés en 1910 et ont eu chaque année une petite fille, dont Edith Moser est la quatrième. En tout, elles furent six et la famille a même cru à des jumelles pour la dernière-née.
00:05:26 – 00:07:07 (Séquence 5) : Edith Moser explique que sa famille vivait à Montreux et qu'elle-même et ses sœurs fréquentaient le Collège de Montreux. Elle aimait beaucoup l'école à cette époque. Or, en 1927, c'est la catastrophe : son père, qui était fondé de pouvoir à la Banque populaire suisse, est nommé à la direction de la banque de Delémont. Toute la famille déménage alors, à son plus grand regret. Depuis lors, Edith Moser n'a plus du tout aimé l'école car les nouveaux professeurs n'étaient pas à la hauteur de ceux de Montreux. Le climat et l'ambiance étaient beaucoup plus rudes et austères.
00:07:09 – 00:08:04 (Séquence 6) : Edith Moser raconte être tombée malade alors qu'elle était adolescente. Une de ses amies avait en effet une tuberculose pulmonaire. Edith Moser la visitait souvent pendant les deux années qui ont conduit son amie à son décès. La vaccination n'était pas encore pratiquée. Elle a donc contracté une pleurésie, qui a duré plusieurs mois, avant que, convalescente, elle ne parte chez sa tante à Ouchy. Là, elle a rencontré une diaconesse, sœur visitante, dont elle admirait la vocation, tout en voulant pour elle-même, un mari et des enfants.
00:08:06 – 00:08:20 (Séquence 7) : Plus jeune, Edith Moser souhaitait devenir ébéniste, même s'il n'était pas coutume à cette époque de faire un métier manuel pour une jeune fille.
00:08:22 – 00:09:16 (Séquence 8) : Edith Moser explique qu'une fois son école terminée, le médecin lui a interdit de faire un apprentissage. Elle est donc restée à la maison, secondant sa mère au ménage, jusqu'en 1935, moment où elle a souhaité partir en Allemagne pour parfaire son allemand. Mais les conditions politiques étaient si mauvaises que ses parents le lui ont déconseillé. Elle est donc partie à Zurich chez sa sœur aînée. Ses parents lui ont alors écrit une lettre où ils lui proposaient de faire l'école de sage-femme à Lausanne ou à Berne. Edith Moser a choisi Lausanne pour retrouver sa tante et le pays de son enfance.
00:09:19 – 00:11:43 (Séquence 9) : Edith Moser a commencé son apprentissage de sage-femme à 21 ans et en détaille les conditions. Les apprenties commençaient tout de suite dans les services de malades et changeaient de stage tous les 15 jours. Lors du passage au service des accouchées, les élèves de seconde année informaient celles de première. Elles avaient également des cours, plusieurs fois par semaine, donnés par le Professeur Rochat, les médecins-chefs et la sœur directrice. A l'époque, les chambres d'accouchées comprenaient huit lits, au pied desquels se trouvaient les lits des enfants. L'ambiance de la salle d'accouchement était tout autre, mis à part quand l'enfant était né. A ce sujet, Edith Moser se rappelle d'une maman qui a souffert pendant trois jours avant que son bébé ne naisse. Elle se sentait vraiment impuissante.
00:11:47 – 00:13:14 (Séquence 10) : Edith Moser explique qu'à son époque on ne connaissait pas les techniques de l'accouchement sans douleur. Les césariennes se pratiquaient déjà chaque fois qu'un accouchement n'arrivait pas à son aboutissement normal. Elle-même trouvait merveilleux de voir le docteur cueillir l'enfant à sa naissance alors que la maman dormait paisiblement. Si parfois ses compagnes s'évanouissaient, elle tenait bien le coup.
00:13:18 – 00:16:26 (Séquence 11) : L'interlocuteur explique qu'un peu avant les années 1940, les sœurs diaconesses de Saint-Loup étaient très présentes dans les hôpitaux. Par exemple, les 12 premières sœurs envoyées à l'Hôpital cantonal ont été envoyées à la demande de ce dernier. Ensuite, il y en a eu dans tous les hôpitaux de la Suisse romande et Edith Moser s'est trouvée dans une maternité où plusieurs sœurs étaient cheffes de service. Parfois, elles parlaient de leur maison mère : elle a donc eu envie de connaître Saint-Loup. Peu de temps après, elle s'est rendue à la fête annuelle de la communauté avec une amie. A un moment du culte, elle entend la phrase "Toi, deviens diaconesse", qu'elle ne peut oublier. A l'époque, Edith Moser était encore apprentie sage-femme et passait alors en pensée ses journées à Saint-Loup. Rétrospectivement, elle voit en cette phrase l'appel de Dieu. A cette époque, elle a beaucoup prié, avant de réaliser qu'elle ne serait pas heureuse tant qu'elle ne répondrait pas à l'appel de Dieu.
00:16:31 – 00:17:28 (Séquence 12) : Edith Moser évoque la réaction de sa famille devant son choix de devenir diaconesse. Sa mère a été un peu déçue car elle espérait qu'elle épouserait un pasteur, mais son père a choisi de la laisser faire ce qu'elle voulait. Cependant, une de ses sœurs s'est violemment opposée tant elle pensait qu'elle devait procréer et non s'occuper de personnes mourantes. Edith Moser a fait la sourde oreille, car elle se réjouissait d'entrer à Saint-Loup.
00:17:34 – 00:19:15 (Séquence 13) : Edith Moser explique avoir terminé son apprentissage à la maternité et reçu son diplôme de sage-femme au printemps 1939. Sa résolution est alors prise et elle entre à Saint-Loup, au sein d'une grande volée de novices. Elle est conduite à [Butini], dans la maison qui abrite les sœurs. Le matin, les novices déjeunent avec la sœur directrice, qui leur donne le culte, autour d'assiettes de porridge et de café au lait. Elles sont vêtues d'une robe de travail grise ou bleue.
00:19:21 – 00:20:27 (Séquence 14) : Edith Moser raconte la journée type des novices diaconesses de Saint Loup. Après le déjeuner, chacune était envoyée à son poste respectif, où elle faisait un stage de quelques mois. Elle-même s'est trouvée chez les enfants, qu'elle a eu beaucoup de plaisir à soigner. A midi, les novices retrouvaient le reste de la communauté à la maison mère, pour le repas et un temps libre jusqu'à deux heures. Le travail reprenait ensuite jusqu'à six heures, moment du culte, suivi du repas, avant de travailler à nouveau jusqu'à huit heures. Pendant ce temps, les novices préparaient les malades à la nuit et priaient avec eux.
00:20:34 – 00:21:09 (Séquence 15) : Edith Moser explique qu'en sus de sa formation de sage-femme, elle a suivi des cours pour être infirmière. Elle avait également des cours bibliques le matin, juste après le déjeuner, et un cours en hiver de six mois, donné par les médecins de Saint Loup. Tout ceci a précédé sa prise de costume.
00:21:16 – 00:22:29 (Séquence 16) : Edith Moser évoque les figures des médecins et professeurs de Saint-Loup, notamment le Docteur Eugène Urech, qui était si souriant que ses malades étaient à moitié guéris quand il sortait de leurs chambres. Il était également très encourageant pour les novices. Edith Moser cite également le médecin chef Bach, et le Docteur Rochat, spécialiste de la tuberculose
00:22:37 – 00:23:31 (Séquence 17) : Edith Moser raconte sa prise de costume à Saint-Loup, au terme de ses cours et examens. Il s'agit donc de revêtir le costume et le bonnet de la diaconesse, qui sont les signes visibles de leur appel et attachement au Christ. Cependant, la consécration n'a lieu que sept ans plus tard, une fois qu'un comité a examiné et entériné le postulat de la personne concernée.
00:23:40 – 00:24:03 (Séquence 18) : Edith Moser explique qu'après la prise de costume, toute la volée s'éparpille dans les différents postes de Suisse romande, avec tout le bagage reçu pendant les deux années de formation.
00:24:12 – 00:25:50 (Séquence 19) : Edith Moser explique qu'elle a commencé son œuvre de diaconesse à l'hôpital de Nyon, dans un grand service, où elle faisait également les narcoses en salle d'opération. Elle a beaucoup appris au fur et à mesure de ses journées de travail, qui commençaient à six heures du matin et finissaient à 10 heures le soir. Edith Moser trouve cela normal puisqu'elle a dédié sa vie au Christ mais les infirmières n'étaient pas très contentes car les sœurs présentaient un modèle de travailleuses sans salaire ni congé, contrairement à elles. L'interlocuteur précise que le soin médical a longtemps été gratuit et qu'au moment où Edith Moser a commencé, ces choses-là changeaient.
00:26:00 – 00:27:24 (Séquence 20) : Edith Moser raconte qu'elle est partie quatre ans servir à l'Hôpital du Locle. Elle était responsable des accouchements et des soins aux bébés. Elle a beaucoup aimé cette période, même si elle a vécu au Locle des événements particuliers. Par exemple, une mère est venue accoucher de jumeaux, mais finalement, ce sont des triplés qui se sont présentés.
00:27:35 – 00:28:15 (Séquence 21) : Edith Moser explique qu'elle a travaillé quatre ans à l'Hôpital du Locle avant que la direction de Saint-Loup ne l'envoie à la maternité de Lausanne. Elle y est également restée quatre ans, dans un service d'opérées. Elle devait parfois remplacer sa collègue aux instruments, mais elle le faisait avec confiance, grâce au Professeur Rochat.
00:28:26 – 00:29:59 (Séquence 22) : Edith Moser évoque son séjour en Allemagne où elle s'était rendue pour parfaire son allemand tout en travaillant dans une maternité liée à la communauté de diaconesses locales. Elle s'entendait bien avec la sœur sage-femme avec qui elle travaillait, même si son allemand était si mauvais que certains patients pensaient qu'elle venait de Düsseldorf. Le dernier mois de son séjour, elle a pu aller dans une île du nord en vacances. Elle était très contente de pouvoir se baigner dans la mer. Puis, elle est rentrée à Saint-Loup où un nouveau service de maternité avait été bâti. On lui a alors confié la salle d'accouchement, où elle voyait passer environ 250 bébés par an.
00:30:10 – 00:31:16 (Séquence 23) : Edith Moser raconte la façon dont le docteur [Millet] de L'Isle est venu à Saint-Loup demander les services d'une diaconesse qui soit sage-femme et qui puisse faire les soins à domicile. Elle est donc partie travailler à L'Isle et y est restée 26 ans. Elle desservait huit villages qu'elle parcourait en Solex au début. Elle couvrait L'Isle, Montricher, Mont-La-Ville, Villars-Bozon, La Coudre, Mauraz, Cuarnens et Chavannes-Le-Veyron. Elle y a découvert un monde et un patois nouveaux.
00:31:28 – 00:32:29 (Séquence 24) : Edith Moser explique le travail de sœur visitante. ll s'agissait de visiter les personnes âgées et de donner des soins à des malades qui ne pouvaient le faire eux-mêmes ou qui manquaient d'argent. Elle avait également le travail médical scolaire avec le docteur [Millet] qui consistait principalement en des vaccinations et des visites médicales scolaires. A ce sujet, Edit Moser évoque la saison où il y a eu des poux.
00:32:41 – 00:33:57 (Séquence 25) : Edith Moser évoque son activité de sage-femme. Sa première naissance a eu lieu à Villars-Bozon. Elle se déplaçait dans la région avec son vélomoteur Solex qu'elle n'a d'ailleurs pas eu longtemps, puisqu'elle a eu un léger accident sur la route de Pampigny. Elle a ensuite continué à vélo. Un an plus tard, un riche industriel a procuré une Coccinelle dont il a assumé tous les frais pendant de nombreuses années. Il la renouvelait tous les 75000 kilomètres : Edith Moser en a usé quelques une en 26 ans.
00:34:10 – 00:34:31 (Séquence 26) : Edith Moser explique n'avoir eu qu'une trentaine d'accouchements pendant le temps où elle a pratiqué à L'Isle. En effet, on était aux débuts de l'assurance maternité, les femmes allaient donc plus volontiers en maternité. Elle-même l'a beaucoup regretté, mais n'en a pas moins continué à les suivre après les naissances pour les conseiller.
00:34:44 – 00:35:52 (Séquence 27) : Edith Moser explique comment elle vivait d'un point de vue économique. Saint-Loup reçoit les indemnités pour lesquelles la sœur travaille. On lui envoyait l'argent nécessaire à sa subsistance. L'institution, elle, vit grâce à cet argent également. Quand aux soeurs âgées, elles sont prises en charge par l'AVS, mais encore faut-il que de jeunes diaconesses puissent renflouer la caisse.
00:36:05 – 00:37:02 (Séquence 28) : Edith Moser explique s'être intégrée à la communauté civile de L'Isle en faisant partie du conseil de paroisse, en parallèle de son activité de soeur visitante. Elle a également participé au conseil communal, car elle s'intéressait à la politique et prenait souvent les nouvelles à la télévision. Elle s'est donc liée avec la population de L'Isle et estime qu'après autant d'années même une diaconesse peut faire partie de la communauté.
00:37:15 – 00:37:32 (Séquence 29) : Edith Moser passe sa retraite à L'Isle mais reste très liée à la communauté de Saint-Loup. Elle y passe assez fréquemment et voit une fois par semaine ses anciens malades dans les villages avoisinants.
00:37:46 – 00:38:37 (Séquence 30) : Edith Moser décrit la communauté de Saint-Loup. Elle comprenait environ 450 sœurs dans les années 1940, contre un peu plus de 200 actuellement. Edith Moser explique cela par la diminution du nombre de vocations, peut-être due au célibat et à l'augmentation du nombre d'écoles d'infirmières et des possibilités pour les femmes de travailler.
00:38:51 – 00:39:23 (Séquence 31) : Edith Moser évoque la dimension religieuse de son activité qui a commencé le jour où elle a répondu à l'appel du Seigneur. Il s'agissait pour elle de sa consécration personnelle. La cérémonie en elle-même n'a pas représenté plus que cet instant précédent.
00:39:38 – 00:40:39 (Séquence 32) : Edith Moser explique que son action de diaconesse ne consiste pas seulement à soigner les gens, mais également à leur apporter l'amour du Christ s'ils y sont favorables. Elle lit alors la Bible et prie avec eux. Toute la communauté de Saint-Loup est animée de la même volonté. Les diaconesses sont servantes du Christ toute leur vie et doivent témoigner de sa parole par leur vie toute entière.
00:40:54 – 00:41:23 (Séquence 33) : Edith Moser évoque ses relations avec les patients. Ils sont souvent très favorables et reconnaissants de pouvoir parler de la foi même si, dans certains cas, cette démarche n'était pas désirée. Ici, le seul témoignage qu'elle pouvait apporter consistait à soigner les gens avec amour.
00:41:38 – 00:43:22 (Séquence 34) : Edith Moser raconte sa vie actuelle. Elle se partage entre la communauté et L'Isle. Les sœurs de Saint-Loup qui ne travaillent plus ne sont pas inactives pour autant. Certaines sont sœurs visitantes et restent dans leur paroisse pour continuer à voir leurs patients. Il y a également d'autres maisons, comme à Chardonne avec la maison de vacances des sœurs, où les vacanciers reviennent régulièrement pour recevoir un message et se ressourcer. A Saint-Loup, il est également possible de passer quelque temps, tandis que les diaconesses de Romainmôtier sont dans une communauté œcuménique.
00:43:38 – 00:44:45 (Séquence 35) : Edith Moser parle de l'habit de diaconesse et du sens qu'elle lui donne. Il représente l'attachement au Christ, comme si c'était une robe de servante du Seigneur qu'elle servira toute sa vie. Même quand le travail pratique est terminé, Edith Moser reste la servante du Seigneur. L'interlocuteur lui demande alors si elle a des regrets. Edith Moser n'a jamais regretté d'avoir consacré sa vie aux autres et cite en exemple les jeunes qui soignent les personnes âgées à Saint-Loup. Quand Edith Moser voit leur implication et la joie qui les habitent, elle souhaiterait recommencer sa vie telle qu'elle l'a vécue.
00:45:02 – 00:45:13 (Séquence 36) : Générique de fin du Plans-Fixes consacré à Edith Moser, diaconesse de Saint-Loup, sage-femme et infirmière, et tourné à l'Isle le 7 septembre 1992.
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