Willy Fruttiger (Dit Forel, de l'enfant «incurable» à l'homme libre)

  • français
  • 1997-02-04
  • Dauer: 00:51:35

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Beschreibung

Enfant maltraité par son père, puis abandonné dans une forêt et recueilli par des promeneurs, Willy Fruttiger raconte son enfance en institution, l'amour que lui portait une éducatrice qui l'a beaucoup aidé, les petites victoires quotidiennes, sa décision, à quinze ans, de quitter l'institution pour aller travailler chez des paysans: "Oui, on nous aimait quand même (dans l'institution), mais moi je préfère le rejet à la fausse acceptation."

00:00:00 – 00:02:57 (Séquence 0) : L'interviewer lit les souvenirs d'André Piguet, un ami de Willy Fruttiger. Piguet se souvient de sa rencontre avec Willy en 1947, à Forel Lavaux dans un camp d'éclaireurs. Willy leur a ouvert son monde, celui d'un enfant abandonné et handicapé. Il est devenu leur ami. Il a commencé à fréquenter les réunions d'éclaireurs du samedi. Willy leur a raconté le mépris de certaines familles paysannes chez qui il était domestique. Willy n'en a pas gardé de rancune et est resté positif. Un jour, Willy est parti pour le cercle polaire sans rien dire et, de retour à la réunion du samedi soir, il a raconté son voyage.
00:02:57 – 00:03:58 (Séquence 1) : L'interviewer rencontre Willy Fruttiger et l'invite à l'intérieur pour commencer l'entretien.
00:03:58 – 00:04:11 (Séquence 2) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Willy Fruttiger et tourné à la Maison Julie Hofmann, Fondation Eben-Hézer à Lausanne le 4 février 1997. L'interlocuteur est Jean-Paul Favre.
00:04:11 – 00:06:23 (Séquence 3) : Willy Fruttiger dit avoir 78 ans, il est né en 1918. Il est originaire de Neuchâtel et de Lausanne. Il est surtout originaire de Neuchâtel, mais il a été placé sous le Tuteur général de Lausanne et a acquis ainsi la bourgeoisie du canton de Vaud. Il ne sait pas si c'est vrai, mais il aurait vécu enfant dans une porcherie et dans les bois. Il est entré à Eben-Hézer à l'âge de trois ans. Son père était alcoolique et violent et, contrairement à ses frères et sœurs, il ne l'a pas aimé. Enfant, il avait un comportement animal. Il explique qu'à Eben-Hézer, le centre du Levant avait du goudronner la cour à cause des enfants qui creusaient dans la terre. Il creusait la terre comme un cochon, un sanglier.
00:06:23 – 00:06:53 (Séquence 4) : Willy Fruttiger explique que le Levant faisait partie de Eben-Héyer, c’était la première maison de la fondatrice sœur Julie Hofmann. Cette dernière était gentille. Dans le personnel, on trouvait des personnes bien et d'autres plus violentes, qui perdaient patience.
00:06:53 – 00:07:57 (Séquence 5) : Willy Fruttiger dit qu'il était anormal car il avait des comportements qui ne correspondaient pas à ceux d'un enfant normal. Il se comportait comme un petit cochon. Il était chez les idiots et chez les enfants aussi. Il préférait être chez les idiots, là il pouvait faire ce qu'il voulait.
00:07:58 – 00:08:35 (Séquence 6) : Willy Fruttiger pense avoir eu des poupées depuis petit, mais il n'est pas sûr. Il avait des poupées en caoutchouc, il les appelait "cupidon". Il a toujours ses poupées. Il aime être dans le monde de l'enfance, tout en étant un adulte. Il dort avec ses nounours.
00:08:37 – 00:09:47 (Séquence 7) : Willy Fruttiger explique qu'il sent une coupure avec les personnes âgées, il ne se sent pas bien accepté par les personnes de son âge. Elles ne comprennent pas certains de ses comportements, les poupées, les bouts de bois qu'il garde dans sa main ou dans son sac. Il n'a pas fait partie de sociétés de personnes âgées, comme le Mouvement des aînés ou Avivo. Il pourrait aller à l'Avivo parce qu'il y a aussi des familles.
00:09:50 – 00:10:54 (Séquence 8) : Willy Fruttiger dit aimer les poupées et les animaux : les poules, les chats, les cochons. Il a beaucoup vécu avec les animaux. Il était domestique de campagne. Il y avait des animaux dans la maison, des poules, des lapins. La ferme et le ménage étaient peu séparés.
00:10:57 – 00:11:05 (Séquence 9) : Willy Fruttiger explique qu'il a connu avec ses camarades des haut et des bas.
00:11:08 – 00:12:23 (Séquence 10) : Willy Fruttiger a fréquenté plusieurs instituts, autre qu'Eben-Hézer, comme Serix. Il a séjourné dans des hôpitaux psychiatriques. Il a été à Perreux, où il a travaillé à la porcherie et à l'écurie et à la réparation d'un tracteur. Les résidents participaient aux travaux de la ferme, mais "gentiment", car ils n'étaient pas payés.
00:12:27 – 00:13:13 (Séquence 11) : Willy Fruttiger dit avoir passé son enfance dans des institutions, telles qu'à Bellelay. Bien que destinée aux adultes, il a été placé un moment à l’institution au site de Perreux. Parfois, il avait envie de partir et de faire sa vie comme tout le monde.
00:13:18 – 00:14:35 (Séquence 12) : Willy Fruttiger dit s'être échappé une fois d'un institut. Ils sont venus le rechercher à Yverdon où il a fini en prison. Il voulait quitter l'institution et travailler. Etant à la charge de l'assistance, il a demandé l’autorisation à la commune. La réponse positive a mis du temps à venir, mais il a réussi. Il est allé travailler dans des fermes. Il a dû en discuter avec le médecin qui selon lui ne servait à rien.
00:14:40 – 00:16:17 (Séquence 13) : Willy Fruttiger a dit aux psychiatres qu'ils n’avaient pas réussi dans leur métier de médecins. Ils étaient gentils, il n'y avait pas de brutalité. Il explique que les médecins ne s'occupaient pas vraiment d'eux. Ils dormaient dans des lits de caoutchouc, sans pouvoir se couvrir. Les tabliers étaient aussi en caoutchouc. Ils mangeaient dans des écuelles en métal. Enfant, il mangeait dans des assiettes en pâte, car il les lançait contre le personnel soignant. Aujourd'hui, il n'aime pas manger dans de la porcelaine.
00:16:23 – 00:18:16 (Séquence 14) : Willy Fruttiger explique qu'il y avait un peu d'éducation dans les institutions, mais elle était simple et à la portée de tout le monde. Willy Fruttiger s'occupait de lui-même. Après avoir mangé, il allait à la ferme. Dans sa division, l'hygiène n'était pas sévère. Ceci a changé par la suite. Il était dans le pavillon libre, mais il aurait préféré le pavillon fermé car il aurait au moins su "sur quel pied danser". Il avait tendance à fuir dès qu'il était dans un pavillon libre.
00:18:22 – 00:19:59 (Séquence 15) : Willy Fruttiger explique que tout se passait bien dans les fermes. C'était un apprentissage en soi d'être en famille, car il n'était pas très doué pour cela. Il avait tendance à être solitaire et à rester près des vaches et des cochons. Il a passé des Noëls avec certains patrons et d'autres le renvoyaient à Eben-Hézer pour être tranquilles avec leur famille. Il mangeait parfois avec eux, parfois seul dans le lessivier, où il laissait venir les animaux. Certains patrons ne l'ont pas accepté. Il était de toute façon content. Il aime quand les poules viennent manger dans son assiette.
00:20:06 – 00:20:37 (Séquence 16) : L'interviewer demande à Willy Fruttiger si la situation des institutions s'est améliorée aujourd'hui. Il répond que c'est une appréciation personnelle. Le titre d'éducateur spécialisé le fait rire. Ils voient les défauts des autres alors qu'ils en ont aussi. Il trouve néanmoins bien de faire des études dans ce domaine. En ce qui le concerne, il a besoin d'aide pour la comptabilité et d'autres choses pratiques.
00:20:44 – 00:22:29 (Séquence 17) : Willy Fruttiger explique qu'il a fait des stages dans les fermes : faire les foins, aider les fromagers à la montagne, s'occuper des cochons. La journée commençait très tôt et finissait le soir tard. Il y avait de beaux moments. Les instituteurs venaient parfois contrôler les conditions. Il a dormi dans des chambres et une fois même dans un poulailler. Il dit que les enfants placés sont comme des réfugiés, peu tolérés et peu aimés.
00:22:37 – 00:23:58 (Séquence 18) : L'interviewer demande à Willy Fruttiger s'il était aimé des éducateurs. Il répond que ce n'était pas facile pour eux, car ils s'occupaient de beaucoup de personnes. Il pense qu'il faut s'occuper des malades et peu de ceux qui ont la santé, sinon ils ne font plus rien, ce qui est selon lui le cas des enfants aujourd'hui. Il n'aimerait pas qu'on s'occupe tout le temps de lui.
00:24:07 – 00:24:45 (Séquence 19) : Willy Fruttiger dit qu'il a eu des tuteurs. Actuellement il n’en a pas. Avec eux, ça c'est bien passé. Le tuteur général cherchait à placer des personnes chez des tuteurs privés. Il était sous curatelle, quand il a refusé.
00:24:54 – 00:25:57 (Séquence 20) : Willy Fruttiger dit savoir lire, même s'il ne comprend pas toujours ce qu'il lit. A Eben-Hézer, il a appris à lire avec la nièce de sœur Julie, sœur Madeleine. Elle l'a aidé dans son apprentissage scolaire. Il n'était pas fort en grammaire mais bon en géographie. Sœur Madeleine les poussait à devenir "normaux". Il voulait être "normal" sans l'être, c’est-à-dire rester ce qu'il était.
00:26:06 – 00:26:57 (Séquence 21) : Willy Fruttiger se considère un peu comme un paysan. Il aime la ferme et tout ce qui l'entoure. Il aime aussi le fumier. Il trouve qu'aujourd'hui on travaille avec des machines parce qu'on méprise le fumier. Avant, c'était la fortune du paysan. Il aime les animaux qu’il considère comme des personnes.
00:27:07 – 00:27:13 (Séquence 22) : L'interviewer demande à Willy Fruttiger qui, entre les animaux et les hommes, sont les meilleurs. Il répond que les hommes ne sont pas forcément méchants. Il n'a pas toujours réussi à entrer dans leur cadre. Il y arrive un certain moment, mais après il en sort à nouveau.
00:27:24 – 00:28:26 (Séquence 23) : Willy Fruttiger a travaillé dans des fermes et sur des chantiers pour les communes. Il a travaillé à Crêt-Bérard comme tailleur de pierre. Il a travaillé même avec des carrousels. Il était manœuvre sur des chantiers à Lausanne, au Locle, sur la route de Montricher et parfois ils dormaient sur place.
00:28:37 – 00:31:08 (Séquence 24) : Willy Fruttiger explique qu'il devait se présenter le matin à six heures pour avoir du travail. Le chantier décidait ensuite s'il le prenait ou pas. Il séjournait normalement à Eben-Hézer ou à La Prairie. Parfois, il dormait sous tente, dans le pré de La Prairie ou de Julie-Hofman. Il s'installait sans se montrer. Dédé Piguet l'a vu une fois. Il dormait dans sa tente même en hiver. Il se souvient d'hivers froids en 1940-1941. Au printemps et en automne, il faisait plus rapidement frais. Pour manger, il allait soit dans les instituts soit directement dans les boulangeries. Quand il allait à la neige à Lausanne, à Béthusy, il passait manger à Eben-Hézer ou en ville. Sur les chantiers, les ouvriers réchauffaient leurs repas. Ceci ne se fait plus beaucoup aujourd'hui, car tout le monde mange soit au restaurant soit chez lui.
00:31:19 – 00:31:41 (Séquence 25) : Willy Fruttiger a travaillé sur le chantier de l'autoroute Lausanne-Genève autour de Chavannes-de-Bogis et de Rolle. Ce travail n'était pas trop pénible.
00:31:53 – 00:33:00 (Séquence 26) : Willy Fruttiger s’est passionné à la radio et la technique. Quand de petits appareils sont apparus sur le marché, il a commencé à en acheter. Il les a collectionnés. Le mode d'emploi lui est utile pour le premier essai. Il a des vidéos, des caméras, un enregistreur cassette et bobine, et un ordinateur. Il utilise l'ordinateur pour écrire ou pour faire des activités d'enfants et de la géographie.
00:33:12 – 00:34:58 (Séquence 27) : Willy Fruttiger explique qu'avec l'ordinateur, il peut écrire des lettres et montrer qu'il est fâché. S'il demande à des personnes qu'il ne connaît pas de le faire pour lui, ils écrivent des lettres polies. Il a écrit par exemple à Paul-René Martin, syndic de Lausanne, car il n'était pas d'accord avec son idée de Jeux olympiques à Lausanne. Il l'a accusé d'être syndic de Séoul. Le service de l'agriculture lui a répondu. Le peuple a voté contre les jeux, et il était content.
00:35:11 – 00:35:35 (Séquence 28) : Willy Fruttiger gère son argent. Parfois, il demande un état de sa situation aux services sociaux qui s’occupent de ses assurances.
00:35:48 – 00:36:45 (Séquence 29) : Willy Fruttiger possède l'abonnement général des CFF, ce qui lui permet de voyager. Il peut aller partout, sauf utiliser certains bus, comme dans la Vallée de Joux. Il paie le prix du bus demi-tarif. Il voyage beaucoup, surtout dans la région romande, Lausanne, Vevey, Genève, Neuchâtel, Le Locle, et parfois en Suisse allemande. Il n'a pas encore emprunté les chemins de fer rhétiques, dans les Grisons.
00:36:59 – 00:38:44 (Séquence 30) : Willy Fruttiger a voyagé au cercle polaire tout seul pendant trois semaines, un mois. Il n'a pas eu peur. Il est parti de Lausanne et il est passé par Bâle. Il a traversé l'Allemagne, le Danemark, la Suède, la Norvège. Il a ramené un bonnet de Lapon. Il est parti sans trop préparer son voyage.
00:38:59 – 00:40:21 (Séquence 31) : L'interviewer demande à Willy Fruttiger s'il est un nomade. Il répond que oui d'une certaine manière. Il a voyagé surtout au pays de Vaud, mais aussi à l'étranger. Il a été à Béziers et en Angleterre. Il se souvient de voyages en train à vapeur en partance pour Paris où il visitait des expositions, la Tour Eiffel. Le métro existait déjà, mais pas le RER. A Stockholm, il a vu la construction du métro. Il a voyagé à Saint-Pétersbourg. Pour préparer ses voyages, il s'est documenté dans les livres.
00:40:36 – 00:41:36 (Séquence 32) : Willy Fruttiger possède des livres avec des images de paysages qu’il feuillète pour éviter de répéter ce qui lui est arrivé à Montana. Il avait vu une publicité qui montrait un soleil particulier. Il avait cru que c'était le soleil particulier de la région alors il s'y est rendu. Il a découvert sur place que le soleil était le même qu'ailleurs. Il a travaillé à Montana. Il a particulièrement aimé la Jungfrau.
00:41:52 – 00:43:16 (Séquence 33) : Willy Fruttiger reçoit 1888 francs par mois, ce qui constitue sa rente AVS. Il arrive à tourner sans être trop serré, parfois sans dettes. Il vit simplement. La seule chose chère pour lui, c'est ce qui est technique. Chez lui, il n'y a ni fauteuil ni canapé, il a des tabourets et son lit. S'il voulait un appartement équipé comme tout le monde, il ne pourrait pas tourner.
00:43:33 – 00:44:29 (Séquence 34) : Willy Fruttiger trouve que la jeunesse d'aujourd'hui reçoit plus d'argent de poche qu'à son époque et que les parents achètent plus facilement des choses. Willy Fruttiger a dû se débrouiller tout seul. Il a travaillé pour s'acheter son premier magnétophone. Il pense que ça l'a aidé à lutter dans la vie. Il est impressionné de voir les familles qui s'endettent pour faire en sorte que leurs enfants ne vivent pas comme des pauvres.
00:44:46 – 00:45:33 (Séquence 35) : Willy Fruttiger explique qu'il a toujours dû s'acheter du matériel technologique, informatique au-dessous du prix normal, car il n'avait pas assez d'argent. Au fur et à mesure qu'il achetait les logiciels, son ordinateur devenait trop vieux et pas assez puissant. Il a fait des calculs pour s'acheter un nouvel ordinateur, mais avec la rente AVS, il n'arrive pas à le payer, il doit alors trouver d'autres petits revenus.
00:45:51 – 00:46:13 (Séquence 36) : L'interviewer rappelle que Willy Fruttiger a connu Georges-André Chevallaz quand il était petit. Il dit qu'à l'école, il lui volait un peu d'argent pour s'acheter des petits pains. Il lui a écrit pour le lui confesser, mais il n'a jamais répondu.
00:46:32 – 00:48:22 (Séquence 37) : L'interviewer demande à Willy Fruttiger ce qu'il pense du Forum de Davos. Il ne croit pas à leur volonté de changer les choses : les riches resteront riches et les pauvres resteront pauvres. Il ne croit pas non plus aux rencontres pour la protection de la nature, comme le Sommet de Rio. Il a envie de vérifier si la lutte de la ligue de la protection de la nature, dont il est membre, est sérieuse. Il juge qu’il y a des luttes qu'il faudrait mener et qui ne se font pas, même pas par Greenpeace. Il ne croit pas à la politique des écologistes comme celle de Michel Lardon et Pierrick Walter. Il pense qu’ils parlent beaucoup, mais qu’ils ne font pas grand-chose.
00:48:41 – 00:49:04 (Séquence 38) : Willy Fruttiger dit être croyant à sa façon. Il croit à Moïse, à Abraham, un peu moins à Jésus-Christ. Il ne pense pas qu'il était le fils de Dieu. Il croit à la création et au créateur.
00:49:24 – 00:50:40 (Séquence 39) : L'interviewer lit les souvenirs d'André Piguet, un ami de Willy Fruttiger. Piguet explique que Willy a lutté et lutte encore pour son indépendance, conscient de son origine et de sa différence. En se questionnant toujours, il a développé étonnamment ses potentialités. Sa liberté, parfois amère, ne se manifeste pas seulement dans les voyages, mais aussi dans le fait de dire haut ce qu'il pense, de se débarrasser de sa tutelle qui est une préoccupation constante. Dans une discussion sur la réincarnation avec André Piguet, Willy a exprimé son vœu d'être réincarné dans la même personne. Il a vécu une vie plus heureuse que d'autres. Pour les éducateurs et ceux qui accompagnent les personnes handicapées, la vie de Willy est un témoignage qui met en question la manière de percevoir, de partager et d'aimer les personnes différentes. Il bouscule les préjugés.
00:51:00 – 00:51:15 (Séquence 40) : Générique de fin du Plans-Fixes consacré à Willy Fruttiger et tourné à la Maison Julie Hofmann, Fondation Eben-Hézer à Lausanne le 4 février 1997.
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