La couleur au zoo (0868-3)

  • français
  • 1959-05-08
  • Dauer: 00:03:15

Beschreibung

Communiqué :
Ce reportage spécial est le premier d’une série d’autres documents en couleurs qui paraîtront dorénavant une fois par mois dans le Ciné Journal Suisse. Le premier de ces reportages n’est pas une suite d’aimables “cartes postales”. Nous y découvrons d’intéressants détails expliquant le rôle important que joue la couleur dans la vie de certains animaux.

Commentaire :
Ah ! Qui a-t-il donc de neuf au zoo de Zurich ? Bien sûr les gracieux pélicans, nous les connaissons, / tout comme les jeux toujours distrayants des ours blancs… / ainsi que la gentillesse apparente du tigre, ne nous y fions pas trop ! / Cet oiseau dont la poitrine s’orne d’une tache noire, ne nous surprend nullement. Mais pourquoi son curieux nom de “colombe à coup de poignard” ? / La couleur nous renseigne. La tache sanglante et inexplicable de la colombe à coup de poignard, vaut souvent à la direction du zoo, d’amères reproches : Pourquoi montrer des oiseaux si cruellement blessés ! / Le Cu-ru-cu du Guatemala, par contre, éveille l’admiration. On ne sait pas encore pourquoi la nature l’a habillé si richement. / Le Tukan lorsqu’il pique un petit somme, dresse ses plumes rouges, jaillissant de sa queue noire, ainsi camouflé, il ressemble aux orchidées dans lesquelles il se repose et il ne redeviendra oiseau qu’à son réveil. / Dans les bancs de corail, où évolue un monde extraordinairement coloré, les poissons utilisent leurs formes et couleurs presque surréalistes pour passer inaperçus. Lorsque tout le monde est original, ne pas l’être est faire preuve d’anticonformisme ! / Lors du danger,… le tétrodon se comporte de manière différente. Il s’emplit d’air et devient semblable à un gros œuf. En outre, il se compose un faux visage, si bien que personne ne peut discerner le devant du derrière de ce poisson ! Ces deux taches de couleur imitent parfaitement deux yeux. / Chez les lézards, on remarque tout de suite une des deux espèces venimeuses par ses couleurs très voyantes. Il n’a pas besoin de porter une robe inaperçue comme ses inoffensifs congénères. / D’où le “sincidé à langue bleue” tire son nom, n’est pas difficile à deviner. Mais personne ne sait encore pourquoi cette langue est bleue. / Avec cette espèce, qui se change en branche de bois mort, la nature livre un de ses secrets. / Cette prise de vue est une devinette ! Où se trouve le serpent ? Il faut longuement fouiller les branchages du regard, pour arriver à l’apercevoir. / Notre grenouille est pleine de malice. Sur une feuille verte, elle est verte. / Dans un milieu brun, elle prend exactement cette dernière couleur. / Peut-être a-t-elle pris des leçons avec le célèbre caméléon, qui passe du clair, / à peine nous le regardons, au foncé. Cette transformation n’a rien à voir avec les tons ambiants, mais dépend de son humeur. Il faut bien que cet animal flegmatique puisse extérioriser sa sensibilité d’une façon ou d’une autre ! / Tout en restant immobile, il peut faire un rapide tour d’horizon et voir en même temps ce qui se passe derrière et devant lui. / Autre sujet d’étonnement : La tache orangée située sur la tête de la tortue des marais. On sait depuis peu que le mâle, lorsqu’il fait la cour à sa belle, brasse l’eau de telle façon que les ondes atteignent cette tache, ce qui lui vaudra les faveurs de sa dulcinée. Voilà un charmant mystère éclairci, parmi les innombrables curiosités de couleurs que recèle le monde étrange des animaux, qui sera toujours un sujet d’émerveillement sinon de connaissance. /

Communiqué_0868.pdf
Dieses Dokument wurde mit der Unterstützung von Memoriav erhalten.
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