Lutte contre la fièvre typhoïde (1060-1)
- français
- 1963-04-05
- Dauer: 00:02:34
Beschreibung
Communiqué :
Tandis que les touristes délaissent Zermatt et que les hôtels ferment leurs portes, ont lieu les obsèques d’une première victime. Le service sanitaire de l’armée, en collaboration avec les médecins et la Croix Rouge, procèdent à des recherches sérologiques et bactériologiques dans les laboratoires très bien installés de l’hôpital de secours.
Commentaire :
Zermatt s’est fait un genre de publicité dont elle se serait bien passée. / La célèbre station valaisanne vit dans une atmosphère lourde. Des 10’000 touristes qui, il y a encore quelques jours, animaient Zermatt, les derniers ont fait leurs bagages et fuient une épidémie de fièvre typhoïde, que l’on n’aurait pas cru voir se propager dans un pays réputé pour son hygiène et sa propreté. Si les origines de la maladie demeurent encore plus ou moins obscures, de même que les faits qui ont permis sa diffusion, il n’en est pas moins vrai qu’elle a fait des victimes, la première étant même, signe du destin, une indigène. / Des mesures de prophylaxie ont été prises par la suite. A l’annonce de l’épidémie, le service sanitaire de l’armée est intervenu aussitôt. Avec la collaboration de médecins, de la Croix Rouge et de spécialistes bactériologues, un hôpital d’urgence a tout mis en œuvre pour prévenir de nouveaux cas et combattre la maladie. / Tous les habitants de la station ont été examinés, les divers prélèvements effectués sur eux sont contrôlés dans le laboratoire de l’armée édifié sur place, afin de localiser les porteurs de bacilles. / Le besoin en médicaments, vaccins et désinfectants est énorme, en effet, il ne s’agit pas que de protéger les êtres humains mais encore de désinfecter tous les locaux, dans lesquels ont séjourné des malades ou ceux susceptibles de l’être. Des détachements militaires spéciaux procèdent à cette tâche méticuleusement. / La désinfection générale se fait au moyen de formaline et de permanganate de potasse. / Comme l’on est à peu près certain que l’eau est l’agent propagateur de la maladie, on procède au sondage des canalisations et des égouts. / Il en est de même des sources et des cours d’eau. Quoique la loi fédérale sur la protection des eaux et contre sa pollution date déjà de 8 ans, seules quelques communes en avaient tiré des conséquences pratiques. / Et quand bien mène Zermatt a été dans l’obligation de clore précipitamment et prématurément sa saison touristique, il était de première importance d’enrayer l’épidémie. C’était un devoir non seulement envers nous, mais aussi envers tous nos amis de l’étranger. /
Communiqué_1060.pdf
Tandis que les touristes délaissent Zermatt et que les hôtels ferment leurs portes, ont lieu les obsèques d’une première victime. Le service sanitaire de l’armée, en collaboration avec les médecins et la Croix Rouge, procèdent à des recherches sérologiques et bactériologiques dans les laboratoires très bien installés de l’hôpital de secours.
Commentaire :
Zermatt s’est fait un genre de publicité dont elle se serait bien passée. / La célèbre station valaisanne vit dans une atmosphère lourde. Des 10’000 touristes qui, il y a encore quelques jours, animaient Zermatt, les derniers ont fait leurs bagages et fuient une épidémie de fièvre typhoïde, que l’on n’aurait pas cru voir se propager dans un pays réputé pour son hygiène et sa propreté. Si les origines de la maladie demeurent encore plus ou moins obscures, de même que les faits qui ont permis sa diffusion, il n’en est pas moins vrai qu’elle a fait des victimes, la première étant même, signe du destin, une indigène. / Des mesures de prophylaxie ont été prises par la suite. A l’annonce de l’épidémie, le service sanitaire de l’armée est intervenu aussitôt. Avec la collaboration de médecins, de la Croix Rouge et de spécialistes bactériologues, un hôpital d’urgence a tout mis en œuvre pour prévenir de nouveaux cas et combattre la maladie. / Tous les habitants de la station ont été examinés, les divers prélèvements effectués sur eux sont contrôlés dans le laboratoire de l’armée édifié sur place, afin de localiser les porteurs de bacilles. / Le besoin en médicaments, vaccins et désinfectants est énorme, en effet, il ne s’agit pas que de protéger les êtres humains mais encore de désinfecter tous les locaux, dans lesquels ont séjourné des malades ou ceux susceptibles de l’être. Des détachements militaires spéciaux procèdent à cette tâche méticuleusement. / La désinfection générale se fait au moyen de formaline et de permanganate de potasse. / Comme l’on est à peu près certain que l’eau est l’agent propagateur de la maladie, on procède au sondage des canalisations et des égouts. / Il en est de même des sources et des cours d’eau. Quoique la loi fédérale sur la protection des eaux et contre sa pollution date déjà de 8 ans, seules quelques communes en avaient tiré des conséquences pratiques. / Et quand bien mène Zermatt a été dans l’obligation de clore précipitamment et prématurément sa saison touristique, il était de première importance d’enrayer l’épidémie. C’était un devoir non seulement envers nous, mais aussi envers tous nos amis de l’étranger. /
Communiqué_1060.pdf
Dieses Dokument wurde mit der Unterstützung von Memoriav erhalten.
19667 Dokumente im Bestand
Kommentieren
Fragen oder Anmerkungen
Neuen Kommentar schreiben