Le pain quotidien et le pain du musée (1068-3)
- français
- 1963-05-31
- Dauer: 00:01:26
Beschreibung
Communiqué :
A Viano dans la vallée de Poschiavo les habitants cuisent deux fois par an des pains en forme de couronne. Une grande variété de pains créés dans plusieurs nations est exposée au musée du pain à Lucerne.
Commentaire :
A Viano, petit village situé dans la vallée de Poschiavo dans les Grisons, le pain quotidien est cuit deux fois par an, dans chaque famille et cela dans le four chauffé au rouge dès avant le lever du soleil. / La pâte à pain est préparée selon une recette ancestrale et le travail ordinairement réservé au mitron, est ici l’affaire des femmes. / On le voit, la forme même du pain de Viano est des plus originales. / Le four est chaud, les cendres sont donc ôtées. / Ici, la sanctification du pain n’est pas un vain mot. / Dans ce village reculé, on ne connaît pas le pain frais, mieux, on n’en veut pas. Au contraire, plus il est vieux, rassis pendant des semaines et des mois sous le toit de la chambre à coucher, plus il est apprécié, par ces gens simples, qui dorment sous un plafond de pains, comme dans les légendes. / Afin de pouvoir faire admirer à la postérité, les divers pains décorés ou non et biscuits utilisés dans le monde, on a ouvert récemment à Lucerne un musée du pain et de la boulangerie une page vivante de l’histoire des civilisations. /
Communiqué_1068.pdf
A Viano dans la vallée de Poschiavo les habitants cuisent deux fois par an des pains en forme de couronne. Une grande variété de pains créés dans plusieurs nations est exposée au musée du pain à Lucerne.
Commentaire :
A Viano, petit village situé dans la vallée de Poschiavo dans les Grisons, le pain quotidien est cuit deux fois par an, dans chaque famille et cela dans le four chauffé au rouge dès avant le lever du soleil. / La pâte à pain est préparée selon une recette ancestrale et le travail ordinairement réservé au mitron, est ici l’affaire des femmes. / On le voit, la forme même du pain de Viano est des plus originales. / Le four est chaud, les cendres sont donc ôtées. / Ici, la sanctification du pain n’est pas un vain mot. / Dans ce village reculé, on ne connaît pas le pain frais, mieux, on n’en veut pas. Au contraire, plus il est vieux, rassis pendant des semaines et des mois sous le toit de la chambre à coucher, plus il est apprécié, par ces gens simples, qui dorment sous un plafond de pains, comme dans les légendes. / Afin de pouvoir faire admirer à la postérité, les divers pains décorés ou non et biscuits utilisés dans le monde, on a ouvert récemment à Lucerne un musée du pain et de la boulangerie une page vivante de l’histoire des civilisations. /
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