Le bois au foyer (1268-1)

Communiqué :
La menuiserie ne peut plus se contenter du bois massif. De plus en plus, elle se tourne vers le produit industriel semi-fini, le panneau, la résine, les matières plastiques, voire l’aluminium et le verre. Grâce à la spécialisation progressive des entreprises, l’industrie suisse du meuble écoule pour plus d’un milliard de marchandises par année.

Commentaire :
De l’arbre fraîchement abattu au beau meuble poli, que de travail et que de peine ; malgré la mécanisation et l’automatisation de la fabrication. Saviez-vous que l’industrie du meuble occupe chez nous plus de 40.000 ouvriers ? On ne travaille guère aujourd’hui le bois massif, à la place on plaque et on contre-plaque des bois, des matières plastiques de tous genres, jusqu’à l’aluminium, le chrome et le verre. L’industrie du meuble rapproche et apparente des métiers jusque-là très différents. / Les quelque 7000 entreprises de la branche se sont engagées dans la fabrication de série, de petite série pour mieux dire. D’autres se tournent vers l’industrie du bâtiment, se spécialisant dans la fabrication des planchers, des portes ou des fenêtres. On a pu calculer qu’en Suisse, on dépense approximativement deux milliards de francs par an pour le confort de l’habitation, ce qui intéresse en premier lieu les fabricants de meubles, les tapissiers, les décorateurs et les ensembliers. / En cet âge de béton, de fer, d’acier et de verre, le beau meuble de bois poli humanise un intérieur, le réchauffe et le personnalise. C’est dire que les fabricants de meubles ont encore de beaux jours devant eux. /

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