Numéro spécial : Animaux en danger ! Le Fonds mondial pour la nature défend les “derniers paradis” terrestres (1321-1)

  • français
  • 1968-07-19
  • Dauer: 00:05:36

Beschreibung

Communiqué :
Depuis le début du siècle, plus de 50 espèces animales ont disparu de la surface de la terre. A Morges, le prince Bernhard des Pays-Bas fait appel aux bonnes volontés du monde entier pour soutenir l’action conservatrice du Fonds mondial pour la Nature.

Commentaire :
A Morges, le prince Bernard des Pays-Bas pensait tout particulièrement à ces 60 espèces d’animaux en voie d’extinction que la caméra d’Eugène Schumacher a saisi sur le vif dans les cinq continents et au milieu des mers. Le film “Les derniers paradis” nous fait voir des paysages et des animaux qui se meuvent dans une harmonie qui était celle des premiers âges et qui ne se rencontre plus que dans les territoires protégés. / Les ours de l’Alaska se sont taillé depuis longtemps une solide réputation de gourmets… Ils mangent de tout, chapardent n’importe quoi et par-dessus tout adorent le saumon… ce sont des pêcheurs hors de pair… Une maman ours qui a des petits à nourrir sort de l’eau une dizaine de livres de poisson à la minute ! De quoi faire rêver nos meilleurs pêcheurs… / De l’autre côté du monde, dans l’Antarctique, se trouve le pays d’élection de l’éléphant de mer. Un gros mâle mesure facilement sept mètres de long et peut peser jusqu’à trois-mille kilos. On les chasse pour leur graisse tout comme les baleines. / Ils se recouvrent volontiers de sable, est-ce afin d’éviter les coups de soleil.. ? / Entre l’Alaska et la presqu’île sibérienne des Tchouktchis, une île tant soit peu inhospitalière est chaque année le théâtre de la rencontre des morses. Cela se passe à la pointe de l’été… une magnifique et formidable collection de défenses d’ivoire. / Autre créature du pôle sud, et qui ne vit que là, le pingouin impérial… Cette espèce n’a qu’un seul petit à la fois et la mère, les premiers jours, a une manière bien à elle de le transporter. / Le pingouin de la Terre Adélie ne se nourrit que dans l’Océan… Mais là, parfois, le guette le féroce léopard de mer… Alors un bond prodigieux le projette sur la banquise. / Dans l’archipel indonésien – dans les îles de la Sonde – se trouvent encore des bêtes qui étaient déjà telles qu’elles sont à des époques disparues. / Ce sont les plus gros lézards de la terre, de véritables dragons, et qui ne se nourrissent pas que d’insectes. Les morceaux qu’ils arrachent de leurs dents aiguisées, sont avalés d’un seul coup, à la manière des reptiles. Ce sont les fameux Varans du Komodo, des crocodiles de terre ferme. / Dans l’île de Bornéo existe un refuge pour les orang-outans, un endroit où nul n’a le droit de les chasser ou de les capturer. Ces anthropoïdes sont de nature persévérante… quand on a envie… mais alors très envie d’une belle grosse larve d’abeille, et qu’on n’arrive pas à l’attraper avec la dent ou avec le doigt, alors on essaye avec un petit bout de bois. / Mais l’abeille a, pour défendre sa future progéniture, des arguments extrêmement pointus… / Au pays du Soleil Levant… Les Japonais ne se contentent pas de protéger la grue, ils la considèrent comme un oiseau sacré, aussi accueillent-ils et nourrissent-ils tout l’hiver les vols de grues. A la fin de la saison froide, avant de s’envoler pour les régions tempérées où elles élèveront leurs petits, les grues rassemblées contemplent les mâles qui se livrent à leurs danses nuptiales… / Des oiseaux gracieux et parfaitement accordés au paysage japonais… Comme une sorte de message plaidant auprès des hommes trop souvent sourds et aveugles, le droit des bêtes au respect et à la vie. /

Communiqué_1321.pdf
Dieses Dokument wurde mit der Unterstützung von Memoriav erhalten.
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