Les paras suisses à l’attaque (1360-1)

Communiqué :
La création de compagnies de grenadiers-parachutistes au sein de notre armée a été décidée il y a peu de mois. Déjà, les premiers éléments d’un exercice de “commandos du ciel”, préparant derrière les “lignes ennemies” l’attaque d’une unité d’infanterie.

Commentaire :
Manœuvres des premiers parachutistes de l’armée suisse. / Le Département militaire, cette fois, a fait diligence. Quelques mois seulement après l’acceptation par le parlement de la création d’un corps de parachutistes, il n’y a pas de beaux jours sans que des commandos de grenadiers-paras s’entraînent avec leur équipement comprenant des “para-commander”, parachutes dernier-cri. / Le saut n’est qu’un “à côté” de l’exercice. Le parachute étant en premier lieu le véhicule de transport pour les commandos de sabotages et d’espionnage derrière les lignes ennemies. Par la suite, chaque homme a la responsabilité de sa propre mission. Comme on le voit, tout ne se déroule pas toujours conformément au plan. / Au Viet-Nam, on transporte les combattants par hélicoptère, constatent les adversaires de la création de ce corps de parachutistes. A cela, le Département militaire rétorque que l’on ne peut utiliser des hélicoptères que là où l’on est maître de l’espace aérien. / Ordre a été donné de paralyser l’envoi de renfort chez l’ennemi. / Objectif principal, un pont stratégiquement important. / Un commando de 5 parachutistes transporte en plus de son armement personnel près de 100 kilos d’explosifs et de munition. / Après ce sabotage réussi, l’infanterie est à même d’attaquer. / A cause de cette intervention décisive, opérée par les grenadiers-parachutistes, l’ennemi n’est plus en mesure de compter sur l’arrivée de troupes fraîches. La coopération entre paras et infanterie s’est révélée hautement efficace. /

Communiqué_1360.pdf