Des hommes parmi les autres (1595-1)

  • français
  • 1974-03-01
  • Dauer: 00:06:13

Beschreibung

Communiqué :
Réalisation Werner Zeindler. Le film retrace quelques épisodes de la vie quotidienne d’handicapés cérébraux et de personnes atteintes de surdité. Les handicapés n’aiment pas que l’on s’apitoie sur leur sort ; ils demandent à être acceptés par la société, malgré leur infirmité. Un exercice sportif peut y contribuer, d’autant plus que le danger d’être immobilisé complètement les guette. Chacun de nous peut par accident ou maladie devenir tout à coup infirme. C’est avant tout aux personnes valides de créer un climat qui permette à tous de vivre agréablement.

Commentaire :
Beaucoup de nos contemporains souffrant d’une infirmité quelconque surmontent parfaitement bien les difficultés de la vie quotidienne. Et pourtant, leur liberté d’action est réduite. Il y a des handicaps que l’on ne peut cacher. / Les infirmes sont bien sûr en minorité dans notre société. Souvent, ils sont considérés comme des êtres frappés d’incapacité. Cependant, une grave infirmité corporelle n’empêche pas une grande intelligence. On a tendance à croire qu’un corps sain et des études ont plus d’importance aujourd’hui que l’esprit et le caractère d’un individu. Un invalide, de nos jours, ne cherche pas à attirer la commisération et à profiter financièrement de son infirmité. Il veut être accepté tel qu’il est, sans que l’on prenne garde à lui. / L’évaluation de sa propre infirmité est très variable selon le handicapé. Souvent, cette estimation va au-delà de la réalité. Qu’il s’agisse d’une invalidité qui s’aggrave lentement, ou d’une autre qui s’abat subitement sur le sujet. Dans une telle situation, il faut avoir une volonté extraordinaire pour tenter d’être comme les autres. En plus de ses activités professionnelles, il lui faut pratiquer des exercices physiques. Car le danger est grand pour lui de devenir complètement impotent. Il faut donc maintenir intactes les fonctions physiques restantes. / De nombreux habitants du quartier du Zurichberg s’élèvent contre l’existence d’un sentier spécial réservé aux chaises roulantes des invalides. Cette zone, osent-ils prétendre ne doit pas être occupée par des estropiés… / Les programmes de télévision n’offrent aux sourds par exemple aucune occasion de se distraire et de s’informer. / “Pourquoi n’y a-t-il pas en Suisse des programmes spéciaux de télévision pour les durs d’oreilles ?“ / En Suède et en Allemagne, de telles émissions existent. / “Où en sont les pourparlers avec le Télévision suisse à ce sujet ? / Pourtant, de nombreuses lettres ont été adressées à la direction de la Société suisse de Radiodiffusion et Télévision.“ / Celle-ci a répondu qu’elle avait de nombreux problèmes financiers et des difficultés techniques. / Les durs d’oreilles sont reconnaissants envers ceux qui s’expriment par gestuelle. / Une invalidité mentale ne doit pas non plus être un obstacle à une activité quelconque. / Si le point de vue de cet aubergiste suisse devait se généraliser, de jeunes infirmes mentales ne pourraient jamais avoir de vacances. En effet, l’hôtelier ne veut pas faire fuir ses autres clients. Il est indispensable que les bien-portants discutent entre eux du sort de ceux qui sont défavorisés par la nature. Chacun, d’entre nous, à la suite d’une maladie ou d’un accident peut en arriver là. On se rend compte alors que tout ce qui est normal, subitement devient anormal. Avant tout, il faut créer une atmosphère où tous, bien-portants et invalides soient complètement à l’aise. /

Communiqué_1595.pdf
Dieses Dokument wurde mit der Unterstützung von Memoriav erhalten.
Kommentieren