Interview de Zouk Machine
- français
- 1993-05
- Dauer: 00:21:41
Beschreibung
Interview du trio féminin guadeloupéen Zouk Machine par Thierry Savary.
Enregistrée lors de leur concert le 8 mai 1993 à Neuchâtel.
Les chanteuses de Zouk Machine parlent du fait qu'être chanteuses étaient déjà un rêve d'enfants. Elles ont toujours été entourée et passionnée de musique.
00:01:20
Elles viennent de Guadeloupe, c'est un endroit où il y a beaucoup de musique mais ce n'est pas plus facile qu'ailleurs de devenir musicien. Elles pensent que c'est partout pareil, il faut trouver un producteur qui croient en vous et il n'y a pas de conservatoire. L'environnement aide à composer en revanche.
L'une des chanteuses explique qu'elle est entrée dans le monde de la musique car deux membres de sa famille étaient musiciens, et ils l'ont poussé à faire de la musique, un groupe.
Un autre explique avoir fait beaucoup de concours de chant, et ensuite travaillé sa voix.
00:04:20
Dans la musique il y a aussi un côté inné. Même si elles n'ont pas pris de cours de chant elles y sont arrivées. Elles parlent du fait de prendre des cours pour certaines techniques. Elles parlent du fait de chanter en concert ou en studio.
Il y a aussi un facteur chance. Elles "ont eu le bon vent".
00:06:00
Elles parlent de l'histoire du Zouk. Avant, le mot zouk voulait dire une fête. Maintenant c'est devenu la manière de désigner la musique actuelle des Antilles. C'est un synonyme de fête, de gaieté, de joie, d'amusement.
00:07:00
Elles sont considérées aux Antilles comme des ambassadrices de la musique antillaise. Au début c'était difficile, les gens ne comprenaient pas qu'elles partent. Maintenant les gens ont compris.
Exporter leur musique c'est aussi une forme de lutte contre le racisme.
Elles aimeraient exporter aussi leur musique au Japon.
00:08:25
En Guadeloupe, les gens ne sont pas différents, ils n'ont pas de star system. Il y a beaucoup d'artistes, et c'est petit donc les gens ne font pas de différence. C'est rare d'avoir des demandes d'autographe.
Il y a un grand respect de l'artiste. Mais le public le plus difficile c'est le public antillais, il est très critique. Il faut aller les chercher, mais quand ils se réveille, il ne te laisse plus partir.
C'était d'ailleurs un test pour le premier album, car comme ça a plus en Guadeloupe, elles savaient que ça marcherait surement en Europe.
00:10:30
Avant de signer chez BMG, elles étaient chez [Henri] Debs. C'est un personnage qui a fait beaucoup pour la musique antillaise. C'est un découvreur et après il voit les gens partir.
00:11:45
Elles parlent du créole. C'est une langue tellement imagée, mais il faut le connaître. C'est très beau. Elles expliquent qu'elles se comprennent mieux en créole. Le zouk va avec le créole.
00:12:45
Il y a une sorte de famille de musicien antillais. Lorsqu'ils se rencontrent il y a une grande joie de vivre. Ils sont soudés.
00:13:20
Elles chantent aussi pour défendre la cause des femmes. Les hommes antillais sont machos. Elles voulaient dire qu'elles ont aussi le droit de s'amuser. Les deux hommes qui ont écrit cette chanson sont de très bons observateurs. Les femmes aujourd'hui sont en train de s'imposer.
Elles pensent quand même que l'homme doit avoir sa place d'homme, mais que la femme doit pouvoir s'évader. Mais ce n'est pas pour autant que la femme doit tout faire.
00:17:00
Le soir elles vont jouer pour l'UNICEF. Ce sont des causes qui les touchent. Elles sont venues spécialement des Antilles pour cette cause. Elles sont toujours prêtes pour s'investir dans des causes. Elles pensent que c'est le but de l'artiste de faire s'^évader les gens qui sont dans la souffrance, même si ce n'est que pour 2h. Faire oublier ses problèmes quotidiens.
00:18:45
Elles vont sortir un album début 1994, puis suivra une tournée live. C'est une passion pour elle d'être sur scène. C’est extraordinaire. Pour faire du zouk il faut bouger, danser.
00:20:00
3 vœux, (1 chacune). Faire que leur musique dépasse encore les frontières et aille encore plus loin, faire une tournée aux USA. Faire un centre pour enfants. Faire un concert en Afrique du Sud pour faire s'amuser les blancs et les noirs main dans la main.
Bibliographie:
Annonce de diffusion de l'interview dans le journal "La Liberté": "Radio Fribourg Aujourd'hui", in: La Liberté, n° 190, 18.05.1993, p.17, et "Radio Fribourg Aujourd'hui", in: La Liberté, n° 256, 06.08.1993, p.13.
Enregistrée lors de leur concert le 8 mai 1993 à Neuchâtel.
Les chanteuses de Zouk Machine parlent du fait qu'être chanteuses étaient déjà un rêve d'enfants. Elles ont toujours été entourée et passionnée de musique.
00:01:20
Elles viennent de Guadeloupe, c'est un endroit où il y a beaucoup de musique mais ce n'est pas plus facile qu'ailleurs de devenir musicien. Elles pensent que c'est partout pareil, il faut trouver un producteur qui croient en vous et il n'y a pas de conservatoire. L'environnement aide à composer en revanche.
L'une des chanteuses explique qu'elle est entrée dans le monde de la musique car deux membres de sa famille étaient musiciens, et ils l'ont poussé à faire de la musique, un groupe.
Un autre explique avoir fait beaucoup de concours de chant, et ensuite travaillé sa voix.
00:04:20
Dans la musique il y a aussi un côté inné. Même si elles n'ont pas pris de cours de chant elles y sont arrivées. Elles parlent du fait de prendre des cours pour certaines techniques. Elles parlent du fait de chanter en concert ou en studio.
Il y a aussi un facteur chance. Elles "ont eu le bon vent".
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Elles parlent de l'histoire du Zouk. Avant, le mot zouk voulait dire une fête. Maintenant c'est devenu la manière de désigner la musique actuelle des Antilles. C'est un synonyme de fête, de gaieté, de joie, d'amusement.
00:07:00
Elles sont considérées aux Antilles comme des ambassadrices de la musique antillaise. Au début c'était difficile, les gens ne comprenaient pas qu'elles partent. Maintenant les gens ont compris.
Exporter leur musique c'est aussi une forme de lutte contre le racisme.
Elles aimeraient exporter aussi leur musique au Japon.
00:08:25
En Guadeloupe, les gens ne sont pas différents, ils n'ont pas de star system. Il y a beaucoup d'artistes, et c'est petit donc les gens ne font pas de différence. C'est rare d'avoir des demandes d'autographe.
Il y a un grand respect de l'artiste. Mais le public le plus difficile c'est le public antillais, il est très critique. Il faut aller les chercher, mais quand ils se réveille, il ne te laisse plus partir.
C'était d'ailleurs un test pour le premier album, car comme ça a plus en Guadeloupe, elles savaient que ça marcherait surement en Europe.
00:10:30
Avant de signer chez BMG, elles étaient chez [Henri] Debs. C'est un personnage qui a fait beaucoup pour la musique antillaise. C'est un découvreur et après il voit les gens partir.
00:11:45
Elles parlent du créole. C'est une langue tellement imagée, mais il faut le connaître. C'est très beau. Elles expliquent qu'elles se comprennent mieux en créole. Le zouk va avec le créole.
00:12:45
Il y a une sorte de famille de musicien antillais. Lorsqu'ils se rencontrent il y a une grande joie de vivre. Ils sont soudés.
00:13:20
Elles chantent aussi pour défendre la cause des femmes. Les hommes antillais sont machos. Elles voulaient dire qu'elles ont aussi le droit de s'amuser. Les deux hommes qui ont écrit cette chanson sont de très bons observateurs. Les femmes aujourd'hui sont en train de s'imposer.
Elles pensent quand même que l'homme doit avoir sa place d'homme, mais que la femme doit pouvoir s'évader. Mais ce n'est pas pour autant que la femme doit tout faire.
00:17:00
Le soir elles vont jouer pour l'UNICEF. Ce sont des causes qui les touchent. Elles sont venues spécialement des Antilles pour cette cause. Elles sont toujours prêtes pour s'investir dans des causes. Elles pensent que c'est le but de l'artiste de faire s'^évader les gens qui sont dans la souffrance, même si ce n'est que pour 2h. Faire oublier ses problèmes quotidiens.
00:18:45
Elles vont sortir un album début 1994, puis suivra une tournée live. C'est une passion pour elle d'être sur scène. C’est extraordinaire. Pour faire du zouk il faut bouger, danser.
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3 vœux, (1 chacune). Faire que leur musique dépasse encore les frontières et aille encore plus loin, faire une tournée aux USA. Faire un centre pour enfants. Faire un concert en Afrique du Sud pour faire s'amuser les blancs et les noirs main dans la main.
Bibliographie:
Annonce de diffusion de l'interview dans le journal "La Liberté": "Radio Fribourg Aujourd'hui", in: La Liberté, n° 190, 18.05.1993, p.17, et "Radio Fribourg Aujourd'hui", in: La Liberté, n° 256, 06.08.1993, p.13.
Dieses Dokument wurde mit der Unterstützung von Memoriav erhalten.
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