Interview de Marc Olivier

  • français
  • 1996-03
  • Dauer: 00:30:02

Beschreibung

Interview de l'ancien chanteur de variétés fribourgeois Marc Olivier.

Enregistrée à l'occasion de la sortie d'une compilation de succès français des années 80 en 1995 sur laquelle il appartait, en mars 1996.
Emission prête à diffuser, avec des interludes musicaux.


Le journaliste rappelle la carrière de Marc Olivier durant les années 80, et son choix de quitter le milieu et sa reconversion dans une banque.
Il parle aussi de la compilation des meilleurs succès français des années 80 sur laquelle il apparait.

Marc Olivier explique que cela a été une grande surprise pour lui de figurer sur cette compilation.

Le journaliste rappelle que son vrai nom est Jean-Marc Krattinger, et parle de ses débuts.
Marc Olivier explique être arrivé à 18 ans pour la première fois à Paris. Il parlait de Paris comme de quelqu'un à séduire.

00:02:30
Le journaliste parle de son premier album.
Marc Olivier explique avoir commencé en faisant des imitations de Michel Polnareff dans des clubs parisiens. Il a été approché par un producteur pour enregistrer un disque. Le premier disque a été fait avec de petits moyens.
Il a sorti le disque d'abord en Suisse, distribué à Paris par Barclay. Il se voyait déjà faire une grande carrière.

00:04:00
Marc Olivier explique que la radio suisse n'a pas été intéressée par ce qu'il faisait, car il faisait de la variété. A l'époque, les chanteurs à texte comme Michel Bühler ou Pascal Auberson étaient reconnus, mais pas ceux qui faisaient de la variété.
Il n'a jamais eu de proximité avec les chanteurs à texte. Il a été vite détruit pour sa distance avec eux.

00:05:30
Le journaliste lui demande comment il a été reçu par le milieu parisien.
Marc Olivier raconte une anecdote. Au milieu des années 80 il a décidé de faire un reggae parlé, ce qui ne s'était encore jamais fait. Il est allé chez AZ chez un directeur artistique qui a rejeté en bloc la proposition. Marc Olivier explique que 6-8 mois plus tard, Gainsbourg sortait son album de reggae parlé.

00:07:30
Ils parlent du fait d'être Suisse, du complexe du fait d'être Suisse.
Marc Olivier parle du fait que c'est difficile de se vendre à Paris. Il pense qu'il faut dépasser ce complexe suisse car il y a des talents partout.

00:08:30 - 00:11:15 : [Musique]

Le journaliste parle de son titre "Vivre, survivre". Il a fait une version allemande, qui a plutôt bien marché.

Le journaliste lui parle du show business parisien.
Marc Olivier explique qu'il lui est resté des blessures du milieu. Il parle de Patrick Juvet, un ami à lui. Il raconte une anecdote de Patrick Juvet qui lui avait proposé de faire une radio avec lui. Il parle aussi de Patrick Sébastien. Il pense qu'il y avait aussi des gens gentil.
Il parle d'une tournée qu'il a faite avec Patrick Sébastien.

00:13:20
Le journaliste lui demande si de faire une tournée avec un grand nom lui a mis la grosse tête, ou l'a coupé de la réalité.
Marc Olivier pense que Patrick Sébastien ou Patrick Juvet lui ont permis de garder les pieds sur terre grâce à leur gentillesse. Mais il pense que le métier fait que l'on prend vite la grosse tête.

Il a quitté le métier avant que cela soit trop tard. Il parle de cette expérience comme une leçon de vie.
Il a un peu de nostalgie parfois pour cette période.

00:15:00
Le journaliste lui parle de fête.
Marc Olivier explique qu'il aime toujours la fête mais qu'il fait mieux le tri sur son entourage.

Marc Olivier parle de ses goûts musicaux.
Il n'a plus de pincement au cœur face au milieu.
Il parle des nouveaux artistes.

00:16:15 - 00:20:05 : [Musique]

Le journaliste parle de Pascal Obispo.
Marc Olivier explique qu'il aime beaucoup Obispo car il chante comme Polnareff. Il parle aussi de Patrick Juvet.

Le journaliste lui demande combien de chansons il a écrites.
Il pense en avoir écrit une centaine.

Le journaliste lui demande comment il réagirait si son fils voulait être chanteur.
Marc Olivier explique qu'il essaierait de le protéger un peu en lui expliquant les réalités du métier.

Le journaliste parle du fait que le métier a évolué.
Marc Olivier pense que les artistes sont de plus en plus des produits.

00:22:20
Le journaliste lui parle des quotas de chanson francophone, de la langue française et de l'anglais en musique.
Marc Olivier parle des quotas au Canada, qui ont permis de faire revenir la chanson francophone en force. Il pense que c'est une bonne idée d'instaurer des quotas.

00:23:30
Le journaliste lui demande s'il a des regrets.
Marc Olivier n'en a pas, car cela a été une période de sa vie qui continue de lui profiter. Il changerait quelques erreurs de rencontres. Il parle d'Orlando, il ne s'adresserait pas à lui.
Il pense que ce genre de personnages existe toujours. Mais si on se trouve au bon moment au bon endroit on peut avoir sa chance. I

00:25:15 - 00:28:10 : [Musique]

Le journaliste parle de la chanson "génération liberté", qui a participé à l'Eurovision 1986.
Marc Olivier explique qu'il a fait ce titre avec deux amis pour l'Eurovision. Les choses se sont bien passées et ils ont sorti un disque.

Marc Olivier parle du fait de tourner dans des clubs. Cela lui permettait de vivre, car c'est un métier difficile.
Il pense que quand on met les pieds dans ce milieu c'est difficile d'en sortir.

Bibliographie:
Annonce de diffusion de l'interview dans le journal "La Liberté": "Télévision; Radio Fribourg", in: La Liberté, n°141, 20.03.1996 p.34.
Dieses Dokument wurde mit der Unterstützung von Memoriav erhalten.
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