Suisse romand, parent pauvre de la France? (Le)

  • 1967-01-23
  • Dauer: 01:04:57
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Beschreibung

Alfred Berchtold (AB), professeur de l'Université de Genève. Il a écrit sa thèse sur la Suisse Romande au cap du XXe siècle, premier ouvrage important qui donne vraiment un panorama non seulement de la littérature, mais de la vie intellectuelle de la Suisse romande. AB commence par se demander s'il y a vraiment une défaillance dans la littérature, dans l'intellectuel suisse. Et il va pour comprendre la situation de la littérature romande, comparer les lettres romandes à l'intérieur de la littérature française par rapport aux lettres alémaniques à l'intérieur de la littérature allemande. En prenant des exemples dans le passé, AB montre qu'en Suisse alémanique les choses sont moins difficiles ; on pouvait être un grand écrivain Allemand, sans pour autant vivre en Allemagne. Dans l'histoire, il y a de nombreux exemples de littératures allemandes qui proviennent de Suisse. Ce n'est pas le cas pour la Suisse romande. Cette dernière doit importer le plus souvent les écrivains français ou laisser partir ses écrivains à Paris. AB résume bien cette idée par ces paroles : "Il serait possible de devenir recteur à l'université de Berlin en ne reniant pas la nationalité suisse. Ce qui ne serait sûrement pas le cas à la Sorbonne". Néanmoins, la Suisse Romande possède une originalité ; le protestantisme. Après la réforme, il y a une grande littérature protestante sur notre territoire. Une littérature d'engagement, qui est forcément moins facile d'accès et plaisante, mais qui attire un grand nombre d'écrivains français, qui veulent faire passer leurs idées. Mais malheureusement, la Suisse romande, n'étant pas autant vaste que la Suisse alémanique, ne trouve pas toujours un public à ses écrivains. Écrivains qui tombent, pour la plupart, aux oubliettes s'ils ne trouvent pas un public en France. AB conclut son exposé par une comparaison entre les écrivains Henri-Frédéric Amiel (Genève) et Charles Ferdinand Ramuz (Vaud).
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