Mes trains de nuit : éloge de la lenteur, de la contemplation et du nomadisme
- 2008-09-02
- Dauer: 01:17:54
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Beschreibung
En collaboration avec la librairie, la Méridienne et en complémentarité à l'exposition de photographie Une si lente absence du Chaux-de-Fonnier Xavier Voirol, le club 44 a invité Eric Faye, romancier et nouvelliste français auteur entre autres en 2005 de Mes trains de nuit. La déléguée culturelle Marie-Thérèse Bonadonna, d'entente avec l'écrivain, a privilégié la forme de l'entretien.
Si E.F choisit le train pour voyager l'espace de quelques nuits, de quelques semaines et de quelques chapitres, c'est pour tendre à la meilleure ouverture possible sur le monde et pour accéder comme le dit l'orateur à une partie de soi-même grâce à ce type de nomadisme. Moscou- Pékin constitue pour E.F un vieux rêve de jeunesse. La longueur du voyage, l'absence d'escales, les variétés du paysage force à se mettre en mode d'acceptation de la lenteur. Loin du pays natal, l'on relative les préoccupations d'où l'on vient, l'observation devient capitale. Les frontières sont franchies laissant parfois place à des no man's land qui fascinent l'auteur.
E.F avoue très volontiers qu'il prépare minutieusement son voyage ne serait-ce que parce qu'il se considère comme hypocondriaque et sujet au vertige. En affrontant ses craintes, une dimension supplémentaire apparaît lors de ses pérégrinations. L'entretien se conclut sur la relation à l'espoir qui peut surgir ou non lors du voyage. Une quête du merveilleux peut surgir et s'attèle finalement à retrouver le temps de l'enfance, celui qui est finalement sans durée.
Si E.F choisit le train pour voyager l'espace de quelques nuits, de quelques semaines et de quelques chapitres, c'est pour tendre à la meilleure ouverture possible sur le monde et pour accéder comme le dit l'orateur à une partie de soi-même grâce à ce type de nomadisme. Moscou- Pékin constitue pour E.F un vieux rêve de jeunesse. La longueur du voyage, l'absence d'escales, les variétés du paysage force à se mettre en mode d'acceptation de la lenteur. Loin du pays natal, l'on relative les préoccupations d'où l'on vient, l'observation devient capitale. Les frontières sont franchies laissant parfois place à des no man's land qui fascinent l'auteur.
E.F avoue très volontiers qu'il prépare minutieusement son voyage ne serait-ce que parce qu'il se considère comme hypocondriaque et sujet au vertige. En affrontant ses craintes, une dimension supplémentaire apparaît lors de ses pérégrinations. L'entretien se conclut sur la relation à l'espoir qui peut surgir ou non lors du voyage. Une quête du merveilleux peut surgir et s'attèle finalement à retrouver le temps de l'enfance, celui qui est finalement sans durée.
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