Révérend Jean Eracle (De la croix au lotus)

  • français
  • 1994-04-24
  • Durée: 00:50:20

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Description

Jean Eracle est né à Genève, de parents catholiques pratiquants. Sa santé ne lui permettant pas de devenir moine, il entre au noviciat de l'abbaye de Saint-Maurice et découvre que l'idéal des chanoines lui convient: c'est un ordre qui comprend à la fois contemplation et action. Le rapprochement avec l'Orient se fera par le truchement de la liturgie byzantine. Puis viendra la spiritualité indienne, l'initiation au yoga. Enfin la découverte de l'enseignement de Bouddha. C'est alors que le christianisme tombe de ses épaules comme un vieux manteau. Il se révèle à lui-même bouddhiste.

00:00:00 – 00:00:11 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Jean Eracle et tourné à Genève le 27 avril 1994. L'interlocuteur est Jean-Marc Falcombello.
00:00:11 – 00:02:30 (Séquence 1) : L'interviewer présente Jean Eracle, un chanoine devenu révérend bouddhiste. Il lui demande d'expliquer le point de départ de son itinéraire. Jean Eracle a eu la chance d'avoir des parents catholiques pieux. Il est né à Genève, aux Eaux-Vives. Il appartenait à la paroisse de Saint-Joseph. La religion était très présente dans son enfance, son père avait une orientation très spirituelle. Son père aurait voulu devenir moine et il l'a discrètement orienté sur cette voie. Vers ses 10-11 ans, il se souvient avoir dit à sa mère qu'il voulait devenir prêtre.
00:02:30 – 00:04:25 (Séquence 2) : Jean Eracle dit que son père a bien réagi à son souhait de devenir prêtre. Son père le souhaitait probablement. Il aurait aimé que ses trois enfants entrent en religion, ce qui ne s'est pas produit. Son frère aîné et sa soeur cadette ont des enfants. En fonction de ce choix, ses parents ont dû réfléchir à l'orientation de sa formation ainsi qu'à des solutions financières car ils n'étaient pas riches. Il est entré à l'Ecole Saint-Louis qui était le petit séminaire de Genève.
00:04:25 – 00:05:43 (Séquence 3) : Jean Eracle dit qu'il était un garçon normal et gentil, ce dernier terme était souvent noté dans ses carnets d'école. Il a pu avouer son désir de devenir prêtre à des amis qui partageaient la même vocation religieuse.
00:05:44 – 00:07:24 (Séquence 4) : Jean Eracle dit que le petit séminaire de Saint-Louis était organisé sur un modèle monastique, ce qui était bien. En plus des cours normaux, il y avait des moments de prière. Le matin, il y avait un quart d'heure de méditation avant la messe. Sans être obligé, il a ajouté davantage de pratiques religieuses, comme la prière journalière du Fils de la Sainte-Vierge. Il a convaincu des amis de le suivre, dont un qui est devenu Evêque, Monseigneur Amédée Grab.
00:07:26 – 00:08:52 (Séquence 5) : Jean Eracle dit avoir retenu de ses professeurs de Saint-Louis des méthodes scolaires sur un plan éducatif et non religieux. La retraite annuelle en septembre a été décisive, trois jours de silence et de réflexion avec un prédicateur extérieur. Lors de sa première année, la retraite a été un choc qui l'a influencé positivement.
00:08:54 – 00:10:23 (Séquence 6) : Jean Eracle parle du choc qu'il a eu lors d'une retraite avant l'école, la troisième année et non la première comme il l'a dit avant. Pendant la retraite, les étudiants faisaient des lectures. Jean Eracle avait choisi un livre sur la vie de Saint Bernard de Clairvaux, l'homme qui a donné la grande impulsion à l'ordre des cisterciens. La lecture lui a donné envie de devenir moine et pas seulement prêtre. À travers la vie monastique, il avait l'impression de pouvoir se consacrer entièrement à Dieu et à la contemplation.
00:10:25 – 00:11:27 (Séquence 7) : L'interviewer demande à Jean Eracle ce que signifiait pour lui se consacrer à Dieu. Il répond qu'il était influencé par la spiritualité de Saint Bernard dont il avait lu la vie. Dans la pensée du saint, le côté affectif, l'amour de Dieu joue un grand rôle. Un amour de Dieu qui rayonne ensuite sur le prochain. L'exemple de Saint Bernard est intéressant. Il a cherché à se retirer loin des affaires, de la vie active, pour se consacrer à la contemplation, mais il a joué un rôle remarquable sur le plan politique aussi, en donnant une leçon au pape et à l'empereur.
00:11:30 – 00:13:17 (Séquence 8) : L'interviewer demande à Jean Eracle si Saint Bernard l'a influencé dans son choix de devenir chanoine. Il répond que non, pas tout de suite. Il avait parlé à son père de son choix et ce dernier lui avait donné un livre sur les bénédictins. Cela prouve pour Jean Eracle que son père avait envie qu'il prenne ce chemin. Jean Eracle s'est donc d'abord orienté vers les bénédictins, il a été en retraite à Corbières, un monastère qui est aujourd'hui au Bouveret, ensuite il est allé à Hautecombe en Savoie. En Savoie, il a logé dans l'appartement des hôtes, celui qui était autrefois destiné aux dames d'honneur de la reine Marie Christine de Savoie. Au fond du couloir, il y avait une statue de Saint Bernard qui lui rappelait sa première vocation. Il a décidé de partir et d'aller chez les cisterciens.
00:13:20 – 00:14:28 (Séquence 9) : L'interviewer demande à Jean Eracle s'il a été sensible aux signes dans sa vie, comme celui qui l'a poussé vers les cisterciens. Il répond que oui mais sans les considérer comme des signes. Il a suivi ce qu'il ressentait. Il est allé à l'Abbaye de Lérins, dans le sud de la France en face de Cannes, à Saint-Honorat. Il est allé dans un monastère cistercien de la Commune Observance, qui se différencie des trappistes, ou cisterciens réformés, dont la vie l'effrayait un peu. De retour à Genève, il a demandé l'admission dans l'ordre mais le maître des novices, Père Marie Guy, lui a conseillé de terminer ses études car il craignait pour sa santé.
00:14:32 – 00:15:52 (Séquence 10) : Suite au refus des cisterciens, Jean Eracle a continué ses études secondaires au Collège Saint-Louis, il avait 17 ans. Comme il était allé en vacances dans la colonie de la paroisse Saint-Joseph à Salvan, en Valais, où le curé était un chanoine de Saint-Maurice, Jean-Marie Boitzy, il lui a écrit pour entrer au Collège de Saint-Maurice, un lieu qu'il connaissait bien. Ils l'ont accepté et lui ont donné la possibilité de faire la maturité après le noviciat.
00:15:56 – 00:17:40 (Séquence 11) : Pendant son noviciat, Jean Eracle rêvait toujours des cisterciens. Il avait un collègue novice qui rêvait d'aller chez les chartreux. L'idéal des chanoines n'est pas purement monastique ce qui l'a influencé pour la suite. C'est un ordre qui est voué à la vie pastorale, entre contemplation et action. Une démarche qui correspondait bien à son tempérament.
00:17:45 – 00:20:53 (Séquence 12) : Jean Eracle s'est toujours intéressé à l'histoire, une passion qu'il continue de nourrir avec des recherches. À Saint-Maurice, pendant les deux dernières années du collège qui mènent à la maturité, il a croché à la philosophie. Il avait fini le noviciat et était profès. Il a été influencé par la rigueur de pensée du chanoine Raguette, professeur de philosophie, qui avait deux principes fondamentaux: définir l'argument dont on veut parler et faire des raisonnements corrects. Ces principes lui ont donné une clarté d'esprit qui lui a permis de faire ses recherches. Le raisonnement correct correspondait à la philosophie thomiste qui avait à la base la logique d'Aristote. Il ne s'intéressait pas à Saint Thomas mais plutôt à la philosophie de Platon et aux présocratiques, en particulier à Héraclite d'Éphèse.
00:20:59 – 00:23:26 (Séquence 13) : Jean Eracle dit qu'Héraclite d'Ephèse est important pour sa recherche spirituelle. Le philosophe part du principe que tout est changeant. Un principe qui se retrouve dans la philosophie bouddhiste qui est aujourd'hui la sienne. Une autre image du philosophe était le feu qui est en mouvement et consume tout. Dans l'idée de feu, il y a la notion d'impermanence et de lumière. Jean Eracle dit qu'un élément de sa spiritualité profonde est la recherche de la lumière. Dans sa formation en philosophie, il continuait en somme sa recherche spirituelle. Dans sa recherche, il y avait deux orientations qui se complétaient. D'une part, les écrits de l'apôtre Saint Jean, basés sur le principe de l'amour divin. Ses parents lui avaient toujours expliqué que l'apôtre était son patron et non Jean le Baptiste. D'autre part, à travers la pensée grecque, il était à la recherche de la sagesse. Cette dernière est devenue de plus en plus envahissante. Il se souvient avoir lu dans la bible la prière du roi Salomon qui demandait la sagesse, ce qui l'avait médusé.
00:23:33 – 00:25:14 (Séquence 14) : L'interviewer demande à Jean Eracle s'il y avait des exercices spirituels qui lui permettaient d'approfondir ses recherches spirituelles. Jean Eracle répond que non, ce qui était le problème. Ce qui était enseigné n'était pas praticable. L'interviewer demande si ceci est une des raisons qui l'ont amené à devenir révérend d'une école japonaise bouddhiste. Il répond que ce changement n'était pas encore dans ses perspectives. Il était très lié à l'idée de la rencontre avec le Christ et Dieu, et ensuite la trinité. La notion de trinité a joué un rôle fondamental. Dans cette recherche du Christ, il a découvert la Prière de Jésus, formule d'invocation du nom de Jésus qui était la prière des moines du Mont Athos et des moines russes.
00:25:21 – 00:26:19 (Séquence 15) : Jean Eracle a découvert la richesse de la tradition orientale. Dans cette voie se situaient sa recherche et sa volonté d'action œcuménique. Il menait une recherche sur la patrologie, les pères de l'Eglise, surtout les Grecs, la liturgie byzantine. Depuis tout jeune, il allait assister à des offices à l'Eglise russe, à la rue Toepffer à Genève, où il y avait des moines réfugiés.
00:26:27 – 00:27:10 (Séquence 16) : Jean Eracle explique qu'il n'a pas pu partager sa passion pour la tradition orientale avec ses professeurs. Ceci fut possible avec certains condisciples en théologie. Il rappelle qu'il se trouvait en Valais, dans les années 1950, avant le Concile Vatican II. Le Valais avait une conception de la vie religieuse qui est devenue ensuite celle d'Ecône.
00:27:19 – 00:29:34 (Séquence 17) : L'interviewer demande à Jean Eracle quelle a été l'étape intermédiaire avant de découvrir le bouddhisme japonais. Il répond qu'elle a résidé dans la récitation du nom de Jésus, la tradition byzantine. Cette expérience mystique l'a amené à la question fondamentale de l'authenticité de sa vie spirituelle. Il s'est interrogé sur la nature de cette dernière. Il s'est demandé si le sentiment de la présence de Dieu n'était pas une projection de lui-même. Il a ensuite interrogé ses écrits préférés, ceux de Saint Jean et en particuliers des lettres, pour trouver un critère d'authenticité pour la spiritualité chrétienne. Il a trouvé la réponse dans l'Evangile de Saint Jean: "On vous reconnaîtra pour mes disciples si vous vous aimez les uns les autres" et dans la lettre de Saint Jean: "Si quelqu'un dit j'aime Dieu qui n'aime pas son frère est un menteur". Ce fut un choc. Il s'est demandé s'il aimait son prochain puisque c'était la preuve de l'amour authentique de Dieu.
00:29:43 – 00:30:51 (Séquence 18) : Jean Eracle a poursuivi sa recherche sur l'authenticité de la vie spirituelle dans la tradition des églises orientales ce qui l'a conduit vers la spiritualité indienne. L'interviewer lui demande comment il est arrivé là, alors qu'il se trouvait en Valais. Jean Eracle répond que, dans son enfance, il discutait souvent avec son père de spiritualité et que ce dernier considérait l'Inde comme le pays de la spiritualité par excellence. Son père était un catholique très porté vers la spiritualité même s'il était un simple mécanicien à la SIP, Société Genevoise d'Instruments de Physique. Jean Eracle a poursuivi ses recherches et pratiqué le yoga.
00:31:01 – 00:34:24 (Séquence 19) : Jean Eracle parle d'un épisode fondamental dans sa vie qui a déterminé son choix du bouddhisme. Après son ordination sacerdotale et une année d'enseignement à Saint-Maurice, il a été envoyé comme vicaire dans la paroisse de Bagnes, au Châble, en Valais. Là, il a continué ses recherches et a écrit un article sur Héraclite d'Ephèse, qu'il a envoyé à Saint-Maurice pour le faire paraître dans "L'Écho de Saint-Maurice". Il a reçu ensuite une lettre d'un instituteur de Monthey qui lui demandait s'il pouvait publier son article dans la revue de la société théosophique de France, "Le Lotus bleu". Il a demandé l'autorisation à son supérieur qui a refusé. Après un échange de lettres, il a reçu de l'instituteur un fascicule sur Bouddha, de l'Ecole Arcane, école de la société théosophique qui avait son siège près de la Place des Nations à Genève. Après avoir témoigné son scepticisme sur Bouddha et son existence, l'instituteur lui répondit que même si Bouddha n'avait pas existé, son enseignement gardait toute sa valeur. Cette réponse lui a ouvert un horizon totalement différent.
00:34:34 – 00:36:54 (Séquence 20) : Jean Eracle a commencé à étudier la doctrine bouddhiste pour mieux la connaître et éviter les préjugés. Il a trouvé un livre à la librairie de Saint-Maurice, de Maurice Percheron. Dans le livre, il y avait une peinture de Touen-Houang en Chine qui se trouve au musée Guimet et qui représente la tradition tantrique, les cinq Bouddha de méditation dont un est le Bouddha Amitābha, le Bouddha de la lumière infinie. La découverte de ce dernier Bouddha a été un coup de foudre, il est tombé amoureux de lui. Sur le moment cette découverte n'a pas eu de conséquences quant à son statut de chanoine. C'était la joie d'une découverte. Au début il s'est servi du christianisme, de la tradition patristique catholique, comme moyen pour mieux comprendre le bouddhisme.
00:37:05 – 00:38:06 (Séquence 21) : Jean Eracle dit que c'est en 1957, à ses 27 ans, qu'il a commencé ses études sur le bouddhisme. Il a utilisé l'exemple de la tradition patristique pour ses études. Dans la doctrine chrétienne, pour remonter aux enseignements des apôtres, il faut interroger les pères de l'Eglise, les évêques et abbés du monde entier, et trouver les éléments communs. Il a appliqué ce principe au bouddhisme en étudiant chaque tradition : l'enseignement tibétain, le zen, les différentes voies japonaises, y compris l'école Nichiren.
00:38:18 – 00:39:42 (Séquence 22) : Jean Eracle explique que lors de son étude des traditions bouddhistes, un élément fondamental lui est apparu: l'idéal du Bodhisattva. Le Bodhisattva fait un voeu pour devenir un Bouddha, semblable au Bouddha Shākyamuni ou à un autre, pour le salut de tous les êtres vivants. Devenir Bouddha est la voie la plus efficace pour délivrer les êtres, une manière pour montrer aux autres la voie de la délivrance, le nirvana. L'interviewer remarque que dans ses démarches, Jean Eracle a toujours eu le souci de l'efficacité. Il acquiesce. Il réalise que cet idéal correspondait aussi à celui des chanoines du départ qui préconisaient la contemplation avant la transmission. Il s'est interrogé sur la forme de bouddhisme la plus adaptée à sa région, à la mentalité occidentale et au problème de la modernité.
00:39:54 – 00:41:13 (Séquence 23) : Jean Eracle explique qu'il n'a pas tout de suite opéré de changement radical. Comme certains pères de l'Eglise qui voulaient mettre au service de leur idéal chrétien la philosophie antique, il trouvait que l'idéal bouddhique était compatible avec le christianisme. Il était toujours dans la prière de Jésus, il n'a pas changé d'exercice spirituel. Il a quitté Bagne pour Saint-Maurice. Il a continué ses recherches de manière personnelle, le milieu dans lequel il vivait ne lui permettait pas de faire autrement. Il a étudié le tibétain et le chinois ancien pour entrer en contact direct avec les textes bouddhistes.
00:41:26 – 00:43:27 (Séquence 24) : Jean Eracle dit s'être interrogé sur la forme de bouddhisme la plus adaptée à la société occidentale. La version tibétaine lui paraissait trop riche avec le risque de s'y perdre. Il s'est tourné vers le Japon, un pays qui représente le même type insensé de vie, d'activisme économique occidental. Il s'est lié pendant un certain temps avec une école zen mais il suivait la méthode d'un maître chinois. Au cours de ses recherches, avec l'utilisation de diverses méthodes, il avait toujours l'image dans son esprit d'un Bouddha Amitābha, "la lumière infinie" et appelé aussi "la vie infinie". Ce dernier nom rejoint l'idée qu'il partageait déjà de l'impermanence et de la continuité. La "vie infinie" est celle aussi de Bodhisattva, le Bouddha qui prolonge sa vie, alors qu'il pourrait disparaître dans le nirvana, pour pouvoir rester au milieu des êtres et leur apporter la lumière et le secours.
00:43:41 – 00:45:00 (Séquence 25) : L'interviewer demande à Jean Eracle quand s'est opéré le passage véritable du christianisme au bouddhisme. Il répond qu'il pratiquait le yoga et la méditation mais dans une forme neutre, non religieuse. Un jour, obsédé par le Bouddha Amitābha, il a décidé de méditer sur lui. En étudiant la philosophie bouddhiste, il est arrivé à la conclusion qu'il s'y reconnaissait. Le christianisme est tombé comme un vieux manteau. Il n'y a pas eu de conversion, de luttes. Son chemin vers le bouddhisme a été une voie directe qui s'est développée progressivement.
00:45:15 – 00:45:35 (Séquence 26) : Jean Eracle dit avoir rencontré l'enseignement de Shinran, fondateur de l'école Jôdo-Shinshû, qui se base sur les soutras propres à la tradition de la Terre pure, au Bouddha Amitābha. L'école se fonde sur le vœu d'Amitābha qui promet la renaissance dans la terre pure et l'état de Bouddha à tous ceux qui pensent à lui et récitent son nom avec une foi totale.
00:45:50 – 00:46:44 (Séquence 27) : L'interviewer rappelle que Jean Eracle est devenu révérend de l'école Jôdo-Shinshû et qu'il a été en charge du département Asie, au Musée d'Ethnographie de Genève. Il lui demande quel regard il porte sur sa vie. Malgré des méandres apparents, Jean Eracle voit sa vie comme une ligne droite. Il était destiné par son karma à devenir ce qu'il est.
00:47:00 – 00:49:32 (Séquence 28) : En guise de conclusion à son Plans-Fixes, Jean Eracle chante le nom du Bouddha Amida, Amitābha, pour lui exprimer sa reconnaissance. Il aimerait ainsi adresser son souhait de bonheur et de paix à tous les êtres vivants.
00:49:49 – 00:50:03 (Séquence 29) : Générique de fin du Plans-Fixes consacré à Jean Eracle et tourné à Genève le 27 avril 1994.
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