Suzette Sandoz (Le goût du verbe)

  • français
  • 2013-11-25
  • Durée: 00:47:57

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Description

Des souvenirs enchantés de sa maison d’enfance au pied de la colline du Languedoc à Lausanne à l’enseignement du droit à l’Université de Lausanne durant seize ans, en passant par le mandat de conseillère nationale qu’elle remplit de 1991 à 1998, Suzette Sandoz livre un éloquent témoignage. Il laisse transparaître une femme profondément attachée à son pays et animée de la passion de communiquer ses convictions. Maniant le verbe avec amour et perfection, elle affirme l’importance de la parole qui, au-delà du lien entre la pensée et le monde, reflète « cette étincelle divine qu’on a en soi ». Fidèle à la tradition du libéralisme politique vaudois, Suzette Sandoz se réclame du fédéralisme et du patriotisme qu’elle définit comme un enracinement profond et l’adhésion aux valeurs et à l’histoire communes. L’exercice de l’hospitalité, tradition familiale, est aussi un de ses grands bonheurs. Mordre à belles dents dans la vie, transmettre la foi et l’espoir – tel est son credo.

00:00:00 – 00:00:16 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Suzette Sandoz, Le goût du verbe, et tourné à Pully (VD), le 25 novembre 2013. L'interlocuteur est André Beaud.
00:00:16 – 00:02:21 (Séquence 1) : Suzette Sandoz a été Professeur de droit à l'Université de Lausanne et Conseillère nationale. Aujourd'hui à la retraite, elle continue à s'exprimer publiquement. Femme de verbe, elle se dit fascinée par la parole qui assure le lien entre la pensée et le monde extérieur. La parole exprime à la fois la finesse et la politesse. Elle dit regretter qu'aujourd'hui la parole soit aussi appauvrie et grossière, reflet inquiétant selon elle de l'évolution de notre société. Suzette Sandoz a toujours aimé parler, déjà son père la traitait de "batoille". Elle explique ne pas être visuelle mais peut en revanche voir l'idée au moment de prononcer une parole. Le verbe est le moyen de communication par excellence. Elle aime aussi écouter les autres que cela soit un bon orateur ou un bon écrivain.
00:02:21 – 00:05:14 (Séquence 2) : Suzette Sandoz aime le théâtre et explique qu'en un autre temps et une autre carrière, elle aurait aimé faire rire. Pour elle, le rire c'est la vie et une façon de ne pas se prendre soi-même trop au sérieux. Elle se définit comme une femme de parole et explique que la fidélité et la loyauté sont des valeurs sur lesquelles sa famille a toujours insisté. Dans le droit, la base des relations entre les gens est la bonne foi. Elle dit regretter que l'on n'insiste pas plus sur cette notion de bonne foi dans les cours de droit et d'économie que l'on donne selon les nouveaux programmes de maturité. La Suisse s'est constituée avec ce même principe sur une suite de différents traités entre les cantons, reposant sur la parole donnée. Elle est touchée par les premiers versets de l'Evangile de Jean, qui insistent sur le rôle fondateur de la Parole et son rôle d'étincelle divine dans l'homme. La Parole est ce qui distingue l'homme de l'animal.
00:05:14 – 00:06:08 (Séquence 3) : Suzette Sandoz explique que son amour de la parole est lié à une certaine foi, sans pour autant qu'elle professe une religion de la parole. Si la parole est peut-être une étincelle divine, elle reste surtout une expression profondément humaine qui permet de communiquer avec autrui. Le langage poli est la manifestation du respect de l'autre.
00:06:09 – 00:07:13 (Séquence 4) : Suzette Sandoz explique que l'émergence de nouveaux moyens de communication marque plutôt l'expression d'une certaine solitude ou d'une impuissance devant la communication comme lien avec autrui. Lorsque l'on communique, il est important d'avoir un visage devant soi, de pouvoir en lire les transformations afin de mieux comprendre les paroles de l'autre. Avec les nouveaux moyens de communication nous sommes privés de la présence de l'autre. Par conséquent c'est un monde plutôt autiste qui semble se développer.
00:07:14 – 00:08:36 (Séquence 5) : Suzette Sandoz explique que s'exprimer devant un large public ou devant un cercle intime constituent deux problèmes différents et passionnants. En petit comité, la parole sert un lien immédiat. Il en va autrement avec un large public ou la parole sert l'exercice d'une autorité. Pour cela la politique est excellente pour ramener les pieds sur terre. Elle cite l'exemple des soirées pré-électorales où il y a généralement peu de personnes, ce qui ramène l'exercice de la parole comme autorité à un exercice plus modeste.
00:08:37 – 00:10:31 (Séquence 6) : Suzette Sandoz préfère la parole en petit comité qui correspond véritablement à l'échange entre personnes. Elle a toutefois du plaisir à donner une conférence qui nécessite une construction préalable de la pensée et une certaine discipline. La juriste explique qu'ayant de la famille dans le monde agricole, elle considère que les Vaudois ne sont pas un peuple de taiseux, mais de personnes qui réfléchissent avant de parler. Son plaisir de parler vient du fait qu'elle a été formée dans une école française à Lausanne où la présentation orale était très importante.
00:10:33 – 00:12:28 (Séquence 7) : Suzette Sandoz est née dans une maison au pied de la colline du Languedoc à Lausanne. A cette maison est liée une histoire familiale, puisqu'il s'agit de la maison d'enfance de sa mère. Elle est attachée à l'âme de cette maison. Ces maisons du 18ème ont une âme en raison de la place perdue qu'elles possèdent. Elles ont également un charme par les souvenirs qu'elles évoquent. Elle se souvient comme enfant des lieux singuliers de la maison où elle aimait jouer. Elle ne retrouve plus ce charme dans les maisons actuelles.
00:12:30 – 00:14:12 (Séquence 8) : Suzette Sandoz est née pendant la guerre, elle ne garde donc pas de souvenirs précis de cette période. Elle se souvient que pendant la guerre ses parents cultivaient leur jardin contribuant ainsi au plan Wahlen. Au pied du Languedoc règne un climat favorable pour la culture de fruits et légumes, il est même possible d'y cultiver des artichauts, des melons et toute sorte de fruits. Elle se souvient même de fruits rares qu'elle n'a jamais retrouvé. Après la vente de la maison en raison des trop grandes charges qu'elle exigeait, celle-ci a été détruite. C'est une ancienne maison que son grand-père avait achetée à la famille Secrétan.
00:14:14 – 00:15:08 (Séquence 9) : Suzette Sandoz vient de la bonne bourgeoisie protestante vaudoise. Elle se souvient d'une enfance heureuse. Il y avait du personnel à la maison mais sa mère et sa grand-mère ont toujours participé aux activités domestiques. Son père, officier de carrière, lorsqu'il revenait de son service à Walenstadt se mettait à travailler au jardin. On n'imagine plus aujourd'hui le travail que représentait une maison de ce type.
00:15:11 – 00:16:26 (Séquence 10) : Le père de Suzette Sandoz a commencé comme architecte pour embrasser ensuite la carrière d'officier. L'armée a été une valeur importante dans la famille. Sortant de la guerre, il y avait une sympathie particulière pour l'armée, un sentiment de reconnaissance puisque les gens connaissaient les sacrifices qui avaient été engagés chez la milice comme parmi les officiers. Suzette Sandoz se souvient des nombreux défilés militaires auxquels elle a assisté. Elle conserve aujourd'hui encore un grand respect pour l'engagement dans la milice et a essayé dans sa carrière universitaire d'être attentive à cela en donnant du temps pour rattraper des cours à certains étudiants.
00:16:30 – 00:17:52 (Séquence 11) : Suzette Sandoz explique que l'armée de milice n'est pas un mythe. Elle signifie un engagement de la personne pour une communauté et une terre qu'elle aime. Elle se souvient avoir compris cela quand son père parlait du rôle de l'armée. Par contre, un des éléments difficiles à venir dans l'organisation de l'armée sera de gérer la complexité croissante des moyens techniques, le nécessaire engagement de milice et la nécessaire formation technique. Elle considère qu'il n'est pas souhaitable en Suisse de supprimer l'armée de milice. Les armées professionnelles sont souvent des armées d'occupation et des opérations de maintien de la paix sont parfois des opérations militaires déguisées.
00:17:57 – 00:19:54 (Séquence 12) : Suzette Sandoz a détesté l'école. Etant naturellement disciplinée, elle ne supportait pas de se voir imposer la discipline. Elle appréciait d'être première de classe, mais le travail pour y arriver était énorme, cela en raison surtout de sa mauvaise mémoire des noms et des événements. Si elle est capable de mémoriser le fil d'un raisonnement, elle peut difficilement se souvenir du nom d'un fleuve. Suzette Sandoz se souvient avoir détesté la géographie économique et sué sur la botanique. Elle aimait les branches qui impliquait un jeu de l'esprit comme le français, le latin et les maths.
00:19:59 – 00:21:52 (Séquence 13) : Suzette Sandoz explique que le fédéralisme est un mot qui suscite en elle de l'émotion, car il correspond à une conception profonde de l'authenticité suisse. Le fédéralisme elle le définit comme l'enracinement dans un canton de manière à pouvoir contribuer à la formation du plus grand ensemble qu'est le pays. Le fédéralisme garantit une grande autonomie cantonale de manière à ce que le citoyen se sente près des autorités. Elle tient bien à distinguer le fédéralisme du cantonalisme comme égoïsme du canton qu'elle a en horreur. Plus les pouvoirs financiers sont déplacés du côté de la Confédération, plus le fédéralisme se réduit et le cantonalisme se développe voyant s'agrandir la dépendance des cantons vis-à-vis de la Confédération.
00:21:57 – 00:22:49 (Séquence 14) : Suzette Sandoz explique que la tendance à la centralisation est très forte pour deux raisons: d'une part parce que la globalisation fait perdre de l'importance aux petits ensembles et d'autre part le coût important du fédéralisme. Il faut avoir la conviction de son caractère nécessaire pour assumer l'importance de son coût. Suzette Sandoz explique que du fédéralisme dépend la préservation d'une certaine harmonie.
00:22:55 – 00:24:02 (Séquence 15) : Suzette Sandoz ne juge pas le fédéralisme et le patriotisme comme incompatibles. Le patriotisme marque l'attachement à une terre et à sa communauté, elle ne croit donc pas aux personnes qui se disent citoyens du monde et qui en réalité ne sont attachées à rien. Seul cet enracinement permet de rester ouvert et accueillant.
00:24:09 – 00:26:11 (Séquence 16) : Suzette Sandoz explique que l'attachement à la terre a quelque chose de charnel. L'attachement à la terre ne doit pas supposer un enfermement, même si le risque est toujours là. Afin de se préserver de l'enfermement il est important d'avoir des valeurs communes et un grand respect de l'histoire de la communauté dans laquelle on s'inscrit, quitte à en voir les défauts. L'enseignement de l'histoire suisse est fondamental et en Suisse romande il est plutôt raté. Suzette Sandoz explique qu'il n'est pas d'activité humaine qui n'ait pas d'inconvénients et si vous n'êtes pas conscient des défauts de la nature humaine vous allez penser que quelque chose peut être parfait. Il est donc nécessaire de trouver à la manière de Pascal un juste milieu.
00:26:18 – 00:27:22 (Séquence 17) : Suzette Sandoz ne croit pas à ce qu'elle appelle le mondialisme généreux. Elle considère que c'est trop facile de se montrer attentif à l'autre lorsque l'on ne le voit pas, alors qu'il est plus difficile de se montrer attentif à son prochain. Elle précise toutefois qu'elle ne méprise aucunement les mouvements humanitaires internationaux qu'elle admire, mais estime qu'il faut avant cela se montrer enraciné et soucieux de l'immédiat.
00:27:30 – 00:28:40 (Séquence 18) : Suzette Sandoz explique qu'elle est toujours optimiste et que la nature humaine connaît toujours des fluctuations entre périodes heureuses et malheureuses. Elle regrette simplement que des choses qu'elle aimait ne se fassent plus. Elle estime que l'on doit se demander comme politicien si l'on a fait assez pour transmettre des choses ou des idées importantes.
00:28:48 – 00:31:15 (Séquence 19) : Suzette Sandoz a évolué dans une famille libérale et radicale, dans laquelle on aimait parler politique. Son père était féru d'histoire. L'histoire dans la réflexion qui l'anime conduit à la politique. Son grand-père maternel avait été conseiller municipal libéral à un moment où Lausanne était rouge. Elle se souvient que les amis de ses parents étaient des grandes figures libérales comme Louis Guisan, Claude Bonnard et Jean-François Leuba qui a été un ami d'enfance de son mari. Elle ajoute que son mari, libéral lui aussi et Secrétaire du Parti libéral lausannois, l'a fait entrer au Parti libéral, alors que longtemps elle s'en était tenue à distance. Elle a pris conscience avec le temps que les partis sont essentiels à la démocratie et permettent d'assurer un équilibre. Les grandes personnalités politiques qu'elle a connues, protestantes de surcroît, l'ont marquée et influencée.
00:31:24 – 00:33:07 (Séquence 20) : Suzette Sandoz explique que sa conception du libéralisme est politique. Ce libéralisme politique est propre au contexte suisse et vaudois. Elle regrette que depuis 20 ans on ne parle plus de libéralisme que sous l'angle économique, ce qui joue un rôle nocif pour le Parti. Elle explique que quand le libéralisme est politique il cherche la meilleure gestion de l'ensemble de la communauté, se préoccupant ainsi indistinctement de toutes les questions d'une communauté. Ce libéralisme cherche à assurer la meilleure gestion en partant d'un compromis entre l'individu - il refuse l'idée que l'homme est naturellement bon – et l'autorité limitative de l'Etat, alors que le libéralisme économique n'est qu'une conception de l'économie de marché. Si elle croit à l'économie de marché, elle ne croit pas à sa version pure et dure.
00:33:16 – 00:34:50 (Séquence 21) : Suzette Sandoz considère que la récente fusion entre libéraux et radicaux s'est faite sur une base sans programmes, ramenant ainsi cette union à des questions arithmétiques. Le libéralisme politique s'est affaibili en raison de la confusion qui a été entretenue avec le libéralisme économique. Suzette Sandoz constate que cela s'est réalisé en raison de l'accélération des processus de globalisation. Elle considère d'ailleurs que le néo-libéralisme est une déviance du libéralisme économique, ce qui a détruit la possibilité d'une construction politique du libéralisme. L'idée de personne véhiculée par le libéralisme politique correspond au cadre culturel protestant, même chrétien, du canton. La responsabilité individuelle est dans cette conception une responsabilité devant Dieu.
00:34:59 – 00:36:40 (Séquence 22) : Suzette Sandoz a été pendant 16 ans Professeur à l'Université de Lausanne. Elle explique n'avoir pas enseigné, en raison de la déontologie inhérente à cette fonction, de doctrine politique. Toutefois, si l'on fait part d'une conviction profonde à l'Université en insistant sur le fait qu'il s'agit d'une réflexion, d'un opinion, cela reste légitime. Si elle a aimé enseigné, un des grands bonheurs de Suzette Sandoz a toujours été d'exercer l'hospitalité, d'ailleurs sa famille n'est pas en reste là-dessus. Elle conserve d'excellents souvenirs des fêtes familiales organisées par ses parents. Sa fille et son frère ont pris le relais de cette tradition, ayant plus de place pour accueillir.
00:36:50 – 00:37:35 (Séquence 23) : Suzette Sandoz continue, malgré la retraite, à donner de son temps pour conseiller, écouter et partager ses convictions. C'est une des raisons pour lesquelles elle apprécie la retraite qui lui laisse plus de temps.
00:37:45 – 00:39:14 (Séquence 24) : Suzette Sandoz a été Conseillère nationale dans les années 90 pendant deux législatures. Elle explique que si elle a toujours aimé ce qu'elle a fait, lorsqu'elle arrête une activité celle-ci ne lui manque pas. Toutefois, La rencontre avec des citoyens d'autres parties du pays, lui manque un peu. En outre, de pouvoir par ses fonctions politiques assister à la formation du droit a été un privilège. Suzette Sandoz regrette qu'il n'y ait pas eu plus de personnes à même de représenter les indépendants au Parlement et ainsi de donner une représentation fidèle des réalités économiques.
00:39:25 – 00:42:19 (Séquence 25) : Suzette Sandoz a été convaincue au moment de voter sur l'adhésion à l'Espace économique européen que les institutions suisses et leur lien avec la neutralité rendaient ce projet problématique. Le projet d'adhésion menaçait en l'état la paix intérieure. La seule idée de ne pas avoir de pouvoir codécisionnel rendait le projet impossible. Elle se souvient que le débat a été tellement émotionnel que certaines personnes n'arrivaient plus à envisager les divergences au sein du Parti, déclenchant des guerres de personnes. Il est important de ne pas personnaliser les votes par un Conseiller fédéral, on nuit ainsi au système fédéraliste. A la différence du Conseiller fédéral qui est chargé d'exécuter, le parlementaire n'est pas astreint à respecter la votation populaire.
00:42:31 – 00:43:23 (Séquence 26) : Suzette Sandoz est convaincue qu'il faut éviter la personnalisation de la vie politique et admettre que les Conseillers fédéraux n'interviennent pas dans un débat avant votation. Les mettre en avant c'est rompre la collégialité et les mettre en contradiction les uns avec les autres. Elle cite l'habileté d'Ueli Maurer lors du dernier Congrès de l'UDC qui a préservé la collégialité tout en laissant transparaître en sous-texte son opinion.
00:43:35 – 00:45:03 (Séquence 27) : Suzette Sandoz évoque sa passion du jardinage. Elle a toujours eu la chance de vivre au milieu des jardins. C'est un moment où vous pouvez avoir l'esprit tout à fait libre et vous laisser bercer par la nature. Elle se souvient d'avoir pu beaucoup réfléchir à sa thèse en jardinant. Elle est fascinée par la nature sous tous ses aspects: animaux, fleurs et plantes.
00:45:15 – 00:46:36 (Séquence 28) : Suzette Sandoz est animée par un optimisme non pas naïf mais qui affirme le caractère passionnant de la vie. Une des libertés de la vie est de décider ce que l'on assume et que l'on n'a pas forcément pu décider. L'homme n'étant ni mauvais ni bon, il y a toujours de l'espoir. Suzette Sandoz considère que même dans les jours sombres, il y a toujours une rencontre intéressante à faire.
00:46:48 – 00:47:10 (Séquence 29) : Suzette Sandoz dit regretter que les églises soient vides mais ne considère pas cela comme un signe de perte de foi. Afin de transmettre la foi, il faut également transmettre de l'espoir et c'est ce qui manque peut-être aujourd'hui. Chacun a quelque chose à faire dans ce monde.
00:47:23 – 00:47:43 (Séquence 30) : Générique de fin du Plans-Fixes consacré à Suzette Sandoz, Le goût du verbe, et tourné à Pully (VD), le 25 novembre 2013. L'interlocuteur est André Beaud.
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