Azari Plissetski (Danseur, chorégraphe et maître de ballet)

  • russe
  • 2015-03-08
  • Durée: 00:54:07

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Description

Il fait ses premiers pas au camp Akmolinsk au Kazakhstan où il est interné avec sa mère suite à l’arrestation puis à l’exécution sommaire de son père, victime des purges staliniennes en URSS en 1937. De retour à Moscou en 1940, la famille repart à zéro. Le milieu de danseurs et de comédiens, dans lequel l’enfant grandit, est propice à son épanouissement. Il fait des études de musique puis se consacre à la danse. Elève brillant, il commence une carrière de danseur au Bolchoï avant de recevoir un jour la proposition de travailler à Cuba. De 1963 à 1973, Azari Plissetski met son talent au service de ce pays où tout est à refaire : il enseigne, monte des spectacles et tient tous les premiers rôles de la compagnie. Il participe ainsi à la création d’une nouvelle Ecole de Ballet Cubain, qui acquiert progressivement une renommée internationale. Depuis 1991, il est professeur au Béjart Ballet Lausanne et à l’Ecole Rudra Béjart. Il affirme que la danse est plus qu’un métier, c’est un diagnostic : on en tombe amoureux et on le reste à vie.

00:00:00 – 00:00:14 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Azari Plissetski, danseur, chorégraphe et maître de ballet, tourné le 8 mars 2015 à Lausanne. L'interlocuteur est Azamat Rakhimov.
00:00:14 – 00:01:55 (Séquence 1) : Azari Plissetski est au piano. Nous nous trouvons dans le studio du Ballet Béjart de Lausanne où Azari Plissetski a enseigné pendant 25 ans. Le danseur a récemment eu la possibilité de retourner au théâtre Bolchoï à Moscou pour donner une master class pendant deux mois. Ce retour a été un événement qui lui a permis de retrouver des collègues qu'il n'avait pas vus depuis de nombreuses années. Il a eu l'impression de faire un voyage dans le temps.
00:02:09 – 00:00:07 (Séquence 2) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Azari Plissetski, danseur, chorégraphe et maître de ballet, tourné le 8 mars 2015 à Lausanne. L'interlocuteur est Azamat Rakhimov.
00:02:17 – 00:01:31 (Séquence 3) : Azari Plissetski a été victime des purges de masses qui ont été mises en place en Union soviétique en 1937. Sa mère et son père sont arrêtés, désignés comme traîtres à la patrie. A cette époque, même les bébés sont coupables, Azari est donc également condamné. On n'arrêtait pas seulement le chef de famille, mais également les héritiers. Un paragraphe spécial du code pénal avait été créé à cet effet.
00:03:49 – 00:00:55 (Séquence 4) : Le père d'Azari Plissetski est arrêté par le pouvoir soviétique en 1937 pour des motifs absurdes. A cette époque, les aveux les plus extravagants sont obtenus par la torture. Il est inutile de chercher à comprendre les causes de cette arrestation, tout cela appartient à une logique de terreur instaurée par Staline. Des millions de gens en ont été victimes.
00:04:44 – 00:01:03 (Séquence 5) : Azari Plissetski est seulement âgé de six mois lorsque son père est fusillé. Son père n'a jamais pu le voir. Il a été autorisé à passer un bref coup de téléphone à sa femme pour apprendre qu'il était père d'un garçon. Cette nouvelle a été obtenue en échange d'aveux.
00:05:48 – 00:02:03 (Séquence 6) : Deux mois après l'exécution du père d'Azari Plissetski, les autorités cherchent à arrêter le reste de la famille. La femme venue les arrêter dresse un rapport qui constate que la mère est encore allaitante, c'est pourquoi ils ne sont pas arrêtés. Le juge rédige un rapport pour demander les raisons de cette non arrestation. Suite à cela, on vient les arrêter en mars 1938. La famille est envoyée d'abord en prison à Moscou deux semaines, puis ils sont déplacés en wagon à bestiaux pour être envoyés au Kazakhstan au camp d'Akmolinsk destiné aux épouses de traîtres à la patrie. Ils passent un mois entier dans ce wagon avant d'arriver au camp. Azari Plissetski encore allaité, est arrêté avec sa mère. Son frère et sa sœur, plus âgés, partent vivre chez leur oncle et leur tante.
00:07:52 – 00:00:49 (Séquence 7) : Azari Plissetski apprend à marcher et à parler au camp, au Kazakhstan. Les premiers mots qu'il prononce sont : "je veux sortir de la zone". Les détenus travaillent hors de la zone au bord d'un lac dont il faut couper les roseaux sec pour faire des bottes. Les rares fois où sa mère l'y conduit, il éprouve un fort sentiment de liberté.
00:08:41 – 00:02:07 (Séquence 8) : Azari Plissetski explique qu'il lui est difficile de se souvenir de son enfance, tant ses souvenirs sont entremêlés avec ceux de sa mère. Il se souvient parfaitement de leur libération du camp au moment où leur peine est commuée en exil. Ils se retrouvent alors à Tchimkent. La pression permanente qui s'exerçait sur Azari Plissetski l'a privé d'une enfance heureuse. Même après leur libération du camp, sa mère est encore sous pression policière. Le jeune Azari ressent la nostalgie de sa mère pour la famille et la répression qu'elle endure. L'arrivée de son frère et de sa sœur a coïncidé avec des moments plus heureux.
00:10:49 – 00:02:07 (Séquence 9) : Grâce à des membres de leur famille bien introduits, la famille est libérée du camp. Son oncle, danseur vedette au Bolchoï, dirige une troupe de l'armée et sa tante a des décorations, ce qui leur confère de nombreuses relations dont ils vont jouer. La famille obtient par ce biais l'autorisation de retourner à Moscou en 1941. Azari Plissetski se souvient que le soutien que son oncle et sa tante leur ont apporté était un acte de courage dans une époque où une arrestation conduisait au reniement par ses proches. Azari Plissetski se souvient de son arrivée à Moscou et de sa vie à Tchimkent, une petite ville du Kazakhstan et de ses camarades de jeu Tatars du même âge.
00:12:57 – 00:02:11 (Séquence 10) : Azari Plissetski est né dans une famille d'artistes. Sa mère est une actrice du cinéma muet, son oncle et sa tante sont danseurs de ballet. Pendant la guerre, la famille est évacuée à Sverdlovsk puis retourne à Moscou en 1943. Les discussions en famille tournent autour du ballet, de la danse. A défaut de commencer par le ballet, on l'inscrit dans une école de musique, dont il passe avec succès les examens. Il a pour camarade le pianiste Vladimir Ashkenazy. Il intègre par la suite une école de ballet.
00:15:08 – 00:01:40 (Séquence 11) : Azari Plissetski explique que le passage de la musique au ballet n'a pas été facile. Mais l'exemple familial a certainement aidé à rendre ce passage moins douloureux. Voyant son frère danser dans "Casse-Noisette", il a le désir d'intégrer le ballet. Entre le fantasme qu'il entretient pour le ballet et la réalité de l'exercice, le contraste est important. Il est vite entraîné dans la vie de ballet avec les répétitions, les grands spectacles. Tout cela le fascine. Il se souvient qu'au moment d'entrer en scène on leur disait de ne pas regarder la première loge où se tenait Staline.
00:16:49 – 00:01:14 (Séquence 12) : Azari Plissetski se souvient d'avoir ressenti une forte montée d'adrénaline au moment de monter sur scène pour la première fois. Il ressentait de la fierté et non de la pression d'avoir de nombreux membres de sa famille danseur. Ces modèles l'ont inspiré.
00:18:03 – 00:00:51 (Séquence 13) : Le prénom d'Azari Plissetski lui a été donné en l'honneur du frère aîné de sa mère, décédé peu avant la naissance du danseur.
00:18:55 – 00:01:53 (Séquence 14) : Lorsqu'Azari Plissetski achève sa formation de danseur, il reçoit d'excellentes évaluations. Pour son examen, il danse dans le rôle du prince dans "Casse-Noisette". Après cet examen, il était supposé intégrer la troupe du théâtre Bolchoï. Parmi les propositions qu'il reçoit au terme de ses études, il accepte celle du Bolchoï et s'y rend avec sa feuille d'engagement. Sa sœur ayant rencontré des problèmes dans la troupe, on lui indique qu'il a été décidé de ne pas l'engager. Cela a été un moment difficile pour lui. Il ne pardonnera jamais à ce système qui l'a exclu.
00:20:48 – 00:03:13 (Séquence 15) : Après avoir été refusé d'entrée au Bolchoï, Azari Plissetski s'enquiert des raisons de ce rejet. On lui explique alors qu'il y a trop de Plissetski dans la troupe. Il finit par être admis dans le théâtre plusieurs années plus tard grâce à sa sœur alors mariée avec une personne qui a une grande importance dans le monde artistique. Il obtient un premier rôle dans "Spartacus". Par la suite, la danseuse Olga Lepechinskaïa l'invite comme partenaire dans ses tournées en URSS et à l'étranger. En fin de carrière, cette danseuse cherchait un jeune danseur comme partenaire. Azari Plissetski reste au Bolchoï comme soliste et continue à accompagner la danseuse dans ses tournées en Chine, en Mongolie, en Bulgarie. Il se souvient que lorsqu'ils arrivent en Mongolie en 1958 ils sont accueillis par Viatcheslav Molotov, l'homme qui a dressé la liste des personnes à fusiller sur laquelle figurait son père. Le destin a fait que le danseur a dû serrer la main de celui qui a ordonné le meurtre de son père.
00:24:02 – 00:03:02 (Séquence 16) : Azari Plissetski se rend à Cuba en 1963. C'est le hasard qui lui a permis de faire ce voyage. Il est recommandé par Irina Tikhomirnova au Ministère de la culture. Elle vit à Cuba et les autorités cubaines lui demandent d'aider le ballet national cubain en envoyant un spécialiste pour enseigner. Il est à l'époque un danseur confirmé et à l'aise dans la troupe. Il hésite alors à tout abandonner pour partir à Cuba pour une année. Mais le sentiment de liberté que lui procure cette offre et son expérience de tournée aux Etats-Unis l'emportent. A l'époque la carrière au Bolchoï lui paraît difficile, il faut chercher de nouvelles perspectives. Tout cela le convainc d'accepter.
00:27:04 – 00:02:23 (Séquence 17) : Cuba donne une nouvelle impulsion à la carrière d'Azari Plissetski, non seulement à sa carrière de danseur, mais aussi à celle de pédagogue et de metteur en scène. Il n'a regretté à aucun moment ce choix. Le contrat était prévu pour une année, il est resté finalement 10 ans. Les années passent vite. Il est à l'origine de la création d'une nouvelle école. Il n'existe alors aucune école à Cuba, ils partent de zéro pour la créer. Il a dû à la fois danser et enseigner. Le manque de danseurs professionnels à ce moment-là l'a contraint pour ainsi dire à danser pour tous. Il n'y avait pas d'hommes dans la troupe. Le fait d'avoir été à l'origine de quelque chose de nouveau lui a donné du courage pour la suite de sa carrière.
00:29:28 – 00:02:00 (Séquence 18) : Avec sa troupe cubaine, Azari Plissetski tourne dans de nombreux pays. Il tisse un important réseau de relations. Son titre de premier danseur lui permet de s'affirmer sur de nombreux plans. Il regarde sa période cubaine avec beaucoup de reconnaissance. La troupe de Béjart arrive à Cuba par hasard, elle est alors en tournée en Amérique latine et une fenêtre s'ouvre entre l'Argentine et le Mexique. La troupe de Béjart passe plus de 15 jours à Cuba. Il s'agit de sa première rencontre avec Béjart et le début de leur amitié. Les deux hommes s'entendent tout de suite, notamment grâce à l'espagnol qu'ils maîtrisent tous les deux.
00:31:28 – 00:02:22 (Séquence 19) : Au bout de 10 ans passés à Cuba, Azari Plissetski retourne au Bolchoï où il doit terminer sa carrière qui lui donne droit à une retraite. Au moment de prendre sa retraite du Bolchoï, il reçoit une lettre de Marseille du chorégraphe Roland Petit. Il travaille une année et demi à Marseille. Il en garde un très bon souvenir. Il assiste à la création de nouveaux ballets par Roland Petit. A Marseille, il n'officie que comme pédagogue. C'est également la première fois qu'il est invité au Prix de Lausanne en tant que membre du jury. Il se souvient que pour son premier séjour à Lausanne, il est tout de suite tombé amoureux du pays. Les paysages et la propreté le marquent particulièrement.
00:33:51 – 00:02:15 (Séquence 20) : Avant de s'installer à Lausanne, Azari Plissetski est invité à danser à Stuttgart avec Olga Lepechinskaïa. Il y monte un ballet qu'il a créé à Cuba "Canto Vital". A Stuttgart il fait la connaissance de la direction du Ballet national d'Espagne qui les invite en Espagne. Parallèlement on demande à sa sœur Maria Plissetskaïa de diriger le ballet et on lui propose le poste de directeur adjoint et de professeur. Le chorégraphe explique que c'était un plaisir de travailler avec sa sœur, malgré son fort caractère. Elle n'était pas seulement directrice mais aussi danseuse dans la troupe. La période est riche pour le ballet, avec la troupe ils voyagent beaucoup à l'étranger, au Japon, en France. Lors d'un voyage il rencontre à nouveau Béjart qui lui propose de travailler avec lui à Lausanne. Il accepte tout de suite.
00:36:06 – 00:02:51 (Séquence 21) : Deux propositions sont faites à Azari Plissetski après son travail en Espagne: Hambourg et Lausanne. La proposition du ballet de Hambourg émane de John Neumeier son directeur qui propose un poste d'enseignement. Azari Plissetski s'y rend pendant un mois pour observer et y donner des cours. Le ballet vient de déménager dans de nouveaux locaux, une ancienne école, très imposante et spacieuse. Il se souvient d'avoir eu un étrange pressentiment en fréquentant ces locaux. Chaque fois qu'il montait l'escalier, il imaginait la ferronnerie des balustrades comme des svastikas, ce qui le mettait mal à l'aise. Le souvenir impérissable de son premier séjour à Lausanne a certainement joué un rôle dans son choix de Béjart.
00:38:57 – 00:01:42 (Séquence 22) : Azari Plissetski a eu plusieurs fois l'occasion de rencontrer Béjart avant d'être engagé par lui. A chaque fois était évoquée la possibilité de travailler ensemble et le désir de travailler avec lui a toujours été fort. La liberté de pensée de Béjart l'a toujours attiré. Béjart osait tout et cela était perceptible dans ses chorégraphies. Comme personnalité avec une grande culture et un bagage littéraire, Béjart est fascinant. Azari Plissetski vit à Lausanne depuis 20 ans et ne regrette pas son choix.
00:40:40 – 00:01:05 (Séquence 23) : Pour créer, il est indispensable d'être un peu dictateur. Azari Plissetski distingue en effet chez les chorégraphes une conduite exigeante mais bonne d'une direction plus sadique. Celui qui dirige une troupe doit être bien organisé et engager son collectif à plus de discipline pour traduire à la lettre les intentions créatrices du chorégraphe.
00:41:46 – 00:01:01 (Séquence 24) : Azari Plissetski explique que les anciens artistes soviétiques sont habitués au diktat des fonctionnaires et se sont souvent bridés pour satisfaire le système, alors qu'en Occident il fait l'expérience d'une grande liberté de création. C'est pour cette raison qu'il est fasciné par la liberté créatrice de Béjart.
00:42:48 – 00:01:26 (Séquence 25) : Azari Plissetski estime que la décision de Béjart d'amener son ballet à Lausanne en 1988 a été bénéfique pour la Suisse. Au moment de terminer son travail à Bruxelles, les propositions faites à Béjart pour installer son ballet sont venues de partout. La France a pris trop tardivement la décision de l'inviter et l'Italie n'avait pas les moyens matériels suffisants. La Suisse a su réagir très vite en l'invitant à Lausanne et en satisfaisant ses exigences.
00:44:15 – 00:00:47 (Séquence 26) : Azari Plissetski commence à enseigner au Ballet Béjart de Lausanne avec la possibilité de partir pour d'autres engagements momentanés. Il est invité plusieurs fois au Japon. La Suisse est pour lui à la fois une maison et un point de départ vers d'autres pays.
00:45:02 – 00:03:24 (Séquence 27) : La carrière d'Azari Plissetski est riche et longue. Il y a beaucoup de choses en commun entre la carrière de danseur, de chorégraphe et professeur. La danse se distingue des deux autres activités en ce qu'elle exige un important effort physique et une discipline maximale. Aucun danseur n'a fait de carrière sans blessure. On dit parfois en plaisantant qu'être danseur n'est pas une profession mais un diagnostic. Conscient que la carrière de danseur est brève, Azari Plissetski termine l'Université d'art théâtral à Moscou pour se former à l'enseignement. A Cuba il enseigne, danse et met en scène. L'exercice simultané de ces trois activités est difficile. Le pédagogue construit la structure de la danse, offre un cadre et une méthode. Le chorégraphe au contraire détruit ce cadre. Mais l'un ne peut exister sans l'autre. Le danseur apprend dans un cadre, puis s'exerce à le détruire pour créer du nouveau. Il y a en général peu de chorégraphes qui deviennent professeurs et inversement.
00:48:26 – 00:03:30 (Séquence 28) : Azari Plissetski explique que l'art du ballet a connu d'énormes transformations ces dernières années. Il est difficile de comparer les danseurs d'autrefois à ceux d'aujourd'hui. Lorsque l'on regarde d'anciens enregistrements de ballet, cela nous amuse tant le savoir faire des danseurs contemporains a progressé. Aujourd'hui tout a changé. Les costumes sont plus légers, la morphologie des danseurs est différente, ils sont plus grands. Sur le plan autant technique qu'esthétique, le ballet a également énormément progressé. La popularité du ballet s'est accrue grâce aux nouveaux moyens de diffusion. Si autrefois les danseurs étaient plus isolés, la technologie leur permet aujourd'hui de progresser plus rapidement. On peut aujourd'hui étudier les aspects techniques du ballet sans sortir de sa chambre. Ces nouveaux moyens d'accès ont rendu le public plus exigeant.
00:51:57 – 00:00:52 (Séquence 29) : Azari Plissetski essaie d'obtenir le maximum de ses élèves. Il est difficile d'arriver à ce résultat lorsque l'on est professeur invité. Il essaie toujours de transmettre le meilleur de son expérience à ses élèves, c'est pourquoi il est si souvent invité. Les élèves avec qui il est le plus facile de travailler sont ceux qui travaillent régulièrement et savent écouter.
00:52:50 – 00:00:57 (Séquence 30) : Azari Plissetski explique que le ballet exige beaucoup de sacrifices et une abnégation totale sur le plan physique et moral, c'est pourquoi la carrière d'un danseur est si courte. Les danseurs choisissent aujourd'hui cette profession malgré les contraintes, par amour du métier.
00:53:47 – 00:00:19 (Séquence 31) : Générique de fin du Plans-Fixes consacré à Azari Plissetski, danseur, chorégraphe et maître de ballet, tourné le 8 mars 2015 à Lausanne.
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