Pan Grond (1194-1)
- français
- 1965-12-31
- Durée: 00:01:51
Description
Communiqué :
Le 26 décembre, les écoliers de Schuls vont de maison en maison dans leur village enfoui sous la neige et reçoivent de leurs camarades de classe des pains de poires. Le tout s’achève par une promenade en luge.
Commentaire :
Schuls-Tarasp ou Scuol en romanche n’est pas qu’une station pour touristes, c’est avant tout un très pittoresque village de la basse Engadine égayé par ses demeures colorées. A la St-Etienne, le 26 décembre, une coutume veut que les petits garçons aillent de porte en porte se voir offrir un présent par une petite fille. / Ce présent, c’est le Pan Grond, le pain de poires. / Et la petite fille sollicitée l’offre à qui l’aura l’heur de lui plaire. Inutile de dire que l’anxiété générale préside à l’attente du choix. / L’heureux élu pourra non seulement satisfaire sa gourmandise, mais aussi et même surtout, être le cavalier de la jeune personne qui l’a choisi, lors de la fête qui se déroule ce jour-là et encore lors du Chalanda Mars, la grande fête du printemps. / Ainsi, des petits cœurs battent pour la première fois à l’unisson. Bien sûr, il y a quelques petits garçons qui n’ont pas de cavalières, mais ils savent bien que tout cela n’est qu’un jeu charmant et que le goûter qui va suivre est de loin le moment le plus agréable. / Les pains de poires sont partagés équitablement et dévorés avec d’autant plus d’appétit que la chasse aux cœurs féminins a été rude. / Puis, chaque cavalier enlève la dame de ses pensées sur son fougueux coursier, escorté par ceux qui restent célibataires. /
Communiqué_1194.pdf
Le 26 décembre, les écoliers de Schuls vont de maison en maison dans leur village enfoui sous la neige et reçoivent de leurs camarades de classe des pains de poires. Le tout s’achève par une promenade en luge.
Commentaire :
Schuls-Tarasp ou Scuol en romanche n’est pas qu’une station pour touristes, c’est avant tout un très pittoresque village de la basse Engadine égayé par ses demeures colorées. A la St-Etienne, le 26 décembre, une coutume veut que les petits garçons aillent de porte en porte se voir offrir un présent par une petite fille. / Ce présent, c’est le Pan Grond, le pain de poires. / Et la petite fille sollicitée l’offre à qui l’aura l’heur de lui plaire. Inutile de dire que l’anxiété générale préside à l’attente du choix. / L’heureux élu pourra non seulement satisfaire sa gourmandise, mais aussi et même surtout, être le cavalier de la jeune personne qui l’a choisi, lors de la fête qui se déroule ce jour-là et encore lors du Chalanda Mars, la grande fête du printemps. / Ainsi, des petits cœurs battent pour la première fois à l’unisson. Bien sûr, il y a quelques petits garçons qui n’ont pas de cavalières, mais ils savent bien que tout cela n’est qu’un jeu charmant et que le goûter qui va suivre est de loin le moment le plus agréable. / Les pains de poires sont partagés équitablement et dévorés avec d’autant plus d’appétit que la chasse aux cœurs féminins a été rude. / Puis, chaque cavalier enlève la dame de ses pensées sur son fougueux coursier, escorté par ceux qui restent célibataires. /
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