In memoriam Ferdinand Hodler (1312-2)

Communiqué :
19 mai 1918-19 mai 1968 : le Ciné-Journal suisse devance les différentes manifestations qui doivent commémorer le cinquantenaire de la mort du maître en présentant des documents d’archives. A Berne, Thoune et Genève quelques périodes importantes de sa vie sont évoquées. Une visite faite en 1953 chez la veuve du grand peintre, décédée aujourd’hui, complète l’évocation d’œuvres marquantes telles que le portrait de Barthélémy Menn, “Nature alpestre”, “Calvin dans la cour du Collège”, “La Nuit”, “Les vieillards fatigués de la vie”, “Eurythmie”, etc., etc.

Commentaire :
Cette tombe est quasi ignorée du monde. Le 19 mai, il y aura 50 ans qu’elle est la dernière demeure d’un grand peintre. / Ferdinand Hodler, né à Berne en 1853, fils d’un ouvrier-menuisier, eut une enfance misérable et tourmentée. Il perdit successivement son père, ses frère et sœur et finalement sa mère. / C’est alors, âgé de 15 ans qu’à Thoune, il entra en apprentissage chez un peintre médiocre où il apprit à barbouiller des enseignes d’auberge, des comptoirs de magasin et des portières de fiacre. / A 19 ans, Hodler s’enfuit et échoue à Genève où il se met à copier des toiles de maîtres. Barthélémy Menn l’encourage et lui apprend à vraiment peindre. Hodler a trouvé sa voie… / grâce à Barthélémy Menn. / Paysage alpestre en 1883… / Autoportrait… / Calvin et les recteurs… / Autre autoportrait et en 1891 : La Nuit. Hodler a trouvé un exutoire à sa détresse et à son anxiété en peignant des toiles monumentales. / Les las de vivre / Eurythmie… / Jeune fille au pavot… / Le bûcheron. Après avoir été violemment contesté, Hodler est devenu le plus grand peintre suisse contemporain. Quelques dizaines d’années après sa mort, sa veuve décédée aujourd’hui veille jalousement sur l’héritage artistique du Maître. / En 1918, dernière œuvre d’un artiste qui a fait découvrir à la Suisse un aspect grandiose de son visage. /

Communiqué_1312.pdf