Dessins de maîtres (1320-2)

Communiqué :
A Bâle, l’exposition itinérante “de Toepffer à Hodler” succède à une autre exposition “500 ans de dessins de maîtres”, préparée par Pro Helvetia pour être montrée aux Etats-Unis. Aussi, un public assidu et éclairé a-t-il pu se faire une idée très complète des lignes de force du dessin suisse à travers les âges.

Commentaire :
A quoi donc ressemblait notre pays, et comment vivaient ses habitants aux temps historiques des mercenaires ? / Urs Graf, Nicolas-Manuel Deutsch et Hans Holbein furent les premiers de nos compatriotes qui, dans l’art difficile du dessin et en quelque sorte du “reportage” surent s’imposer et surtout imposer leur manière, bien au-delà de nos frontières. / Ces “trois grâces” de Tobias Stimmer n’est pas le moindre des chefs-d’œuvre que l’on a pu voir à Bâle, à l’exposition “Dessins de Maîtres suisses durant cinq siècles”. / Jean-Etienne Liotard, portraitiste de toutes les cours d’Europe et le plus connu de nos dessinateurs du 18ème / Ludwig Aeberli / Jean-Jacob Bidermann / Jean Henri Füssli, que l’on appelait à Londres Füseli. Les dessins du 19ème sont groupés et forment ensemble une autre exposition itinérante, sous le titre général : “De Toeppfer à Hodler”. On l’a vue déjà à Coire, à Lucerne et à Bâle, on la verra bientôt à Lugano, Lausanne et Berne. / Félix Vallotton / Il est bien vrai que lorsque l’on parle d’art, c’est à la peinture que l’on pense le plus souvent… le dessin n’est pourtant pas m parent pauvre et les connaisseurs avertis savent en savourer l’étonnante puissance d’évocation. /

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