Eiger aller et retour (1469-2)

  • français
  • 1971-08-13
  • Durée: 00:03:20

Description

Communiqué :
Deux des films primés lors du Festival international du film alpin aux Diablerets avaient pour sujet l’Eiger. Quatre jeunes Anglais ont fait l’ascension de la célèbre face nord en filmant eux-mêmes leur exploit, tandis que Sylvain Saudan descendant en 2000 virages la face nord-ouest.

Commentaire :
Chaque année de nombreuses cordées se lancent dans la fameuse paroi nord de l’Eiger. Au mois de septembre de l’année dernière, quatre jeunes Anglais avaient corsé la difficulté en filmant eux-mêmes, mètre après mètre, leur propre ascension. C’était la première fois que l’on montrait ainsi dans le détail les difficultés d’une telle entreprise. Grâce au ciel toutes les glissades n’ont pas de suites mortelles, pour autant toutefois que ce soit sur la neige. Le danger réel d’une telle aventure, le voici ! A part corde et crampons ces alpinistes utilisent une paire de mini-piolets d’un genre nouveau. Il n’y avait pas que l’excédent de bagages à causer des difficultés. Les prises de vues cinématographiques l’exigeaient. Mais en plus une pluie persistante gêna considérablement les cinq jours de l’ascension. En pleine traverse Hinterstoisser nos quatre Anglais ne se sont pas refusés la très britannique tasse de thé. La tradition est sauve. Ce film vient de recevoir le “Diable d’Or“ du Festival international du film alpin aux Diablerets. A part les simples vedettes cinématographiques, tel Michel Simon, il y avait aussi les vedettes alpines, Sylvain Saudan, par exemple, Michel et Yvette Vaucher, de retour de l’Himalaya… le cinéaste Marcel Ichac… Michel Darbellay, le guide… et le vulcanologue bien connu, Haroun Tazieff. Sylvain Saudan est le protagoniste d’un autre film primé, qui retrace son incroyable descente de la face nord-ouest de l’Eiger. C’était le 9 mars de l’année dernière à 16 heures. Le temps était froid, 13 degrés au-dessous de zéro. Au sonnet, la neige tourbillonnait. La descente dura 2 heures. Cela représentait pour Saudan plus de 2000 virages. Dangers toujours présents : pellicule de neige trop mince sur les rochers ; les avalanches, enfin l’impossibilité de faire demi-tour.

Communiqué_1469.pdf
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