Garantis étanches : les canoéistes (1564-1)
- français
- 1973-06-29
- Durée: 00:05:49
Description
Communiqué :
Les canoéistes sont de joyeux sportifs. Ils pratiquent leur sport dans des vallées isolées, dont les rivières doivent être de préférence tumultueuses. Ils se soucient très peu de l’aspect commercial et publicitaire qu’on a l’habitude d’appliquer aujourd’hui au sport de compétition devenu opération de prestige. Ils dorment sous tente, en caravane ou en dortoir, et ils ne cherchent leur plaisir que dans les torrents glacés où ils peuvent mettre à l’épreuve leur habileté, leur courage et leur endurance. Nos images présentent quelques reflets des championnats du monde de canoë qui ont eu lieu sur la Muotha, dans le canton de Schwyz.
Commentaire :
Notre pays renferme encore des régions admirables de calme, de beauté, de verdure et de pittoresque qui font le bonheur des services de publicité touristique. Pourtant, ce coin perdu parmi tant d’autres d’une vallée de montagne, à cause justement de la présence de torrents sauvages, voit affluer pendant quelques jours, une multitude de sportifs. / Depuis longtemps, la Muota, près de Schwyz sert de parcours à des compétitions internationales. Cette année, pour la première fois a été organisé ici un championnat du monde. Quelque 400 spécialistes des descentes abruptes en rivière ont installé ici leur tente et leur camp d’entraînement. / Et pour s’entraîner, on s’entraîne ! Certains, même, sont là depuis des semaines pour repérer le torrent dans ses moindres détails. Ils n’ont pas hésité à passer en canoë 4 heures par jour sur une eau n’atteignant pas 6 degrés. / Au contraire des sportifs d’autres disciplines, un canoéiste n’arrive pas à faire le même parcours deux fois de suite. L’eau est un élément par trop changeant pour que l’on puisse suivre une ligne fixée d’avance. Les tourbillons l’obligent à constamment modifier ses passages. / Le canoéisme classique se pratique sur des torrents tumultueux. En plus d’une technique sûre, ce genre de sport demande une persévérance à toute épreuve. Peu de spectateurs se doutent qu’un spécialiste du canadien, par exemple, doit se tenir sur les genoux en pagayant et cela sur un parcours de 6 kilomètres. / Qui pratique un tel sport doit s’attendre à des déconvenues. Il doit souvent prendre un bain forcé, sans pour cela abandonner son esquif. / Le championnat du monde a nécessité une longue préparation. Les gilets de sauvetage font naturellement partie de l’équipement obligatoire. Sans eux, les concurrents risqueraient leur vie. / Les différents types de canoës doivent se conformer aux normes internationales, surtout en longueur et en largeur. Leur poids varie de 5 à 10 kilos. / Peu avant le départ du slalom, on suspend les jalons du parcours définitif. Il n’y a plus qu’à espérer que le ciel sera plus clément à l’ouverture du championnat. De toutes façons, de quoi pourraient se plaindre ces sportifs habitués à l’eau torrentielle ? / Le slalom en canoë est avant tout une haute école d’adresse. Et c’est une discipline relativement récente. Ce n’est guère que depuis 40 ans qu’elle est pratiquée après avoir été inventée en Suisse. Le parcours est long de 800m, comprend 30 portes qu’il faut franchir sans toucher les montants. Bien entendu, il faut encore vaincre les obstacles naturels. / Plus difficiles que les épreuves individuelles, les concours en équipe de 3, demandent encore plus de courage, de hardiesse et d’habileté. Un sport passionnant, exaltant, où le business n’a pas encore mis son nez. Les organisateurs et les concurrents n’ont que leurs propres deniers et ils sont maigres ! /
Communiqué_1564.pdf
Les canoéistes sont de joyeux sportifs. Ils pratiquent leur sport dans des vallées isolées, dont les rivières doivent être de préférence tumultueuses. Ils se soucient très peu de l’aspect commercial et publicitaire qu’on a l’habitude d’appliquer aujourd’hui au sport de compétition devenu opération de prestige. Ils dorment sous tente, en caravane ou en dortoir, et ils ne cherchent leur plaisir que dans les torrents glacés où ils peuvent mettre à l’épreuve leur habileté, leur courage et leur endurance. Nos images présentent quelques reflets des championnats du monde de canoë qui ont eu lieu sur la Muotha, dans le canton de Schwyz.
Commentaire :
Notre pays renferme encore des régions admirables de calme, de beauté, de verdure et de pittoresque qui font le bonheur des services de publicité touristique. Pourtant, ce coin perdu parmi tant d’autres d’une vallée de montagne, à cause justement de la présence de torrents sauvages, voit affluer pendant quelques jours, une multitude de sportifs. / Depuis longtemps, la Muota, près de Schwyz sert de parcours à des compétitions internationales. Cette année, pour la première fois a été organisé ici un championnat du monde. Quelque 400 spécialistes des descentes abruptes en rivière ont installé ici leur tente et leur camp d’entraînement. / Et pour s’entraîner, on s’entraîne ! Certains, même, sont là depuis des semaines pour repérer le torrent dans ses moindres détails. Ils n’ont pas hésité à passer en canoë 4 heures par jour sur une eau n’atteignant pas 6 degrés. / Au contraire des sportifs d’autres disciplines, un canoéiste n’arrive pas à faire le même parcours deux fois de suite. L’eau est un élément par trop changeant pour que l’on puisse suivre une ligne fixée d’avance. Les tourbillons l’obligent à constamment modifier ses passages. / Le canoéisme classique se pratique sur des torrents tumultueux. En plus d’une technique sûre, ce genre de sport demande une persévérance à toute épreuve. Peu de spectateurs se doutent qu’un spécialiste du canadien, par exemple, doit se tenir sur les genoux en pagayant et cela sur un parcours de 6 kilomètres. / Qui pratique un tel sport doit s’attendre à des déconvenues. Il doit souvent prendre un bain forcé, sans pour cela abandonner son esquif. / Le championnat du monde a nécessité une longue préparation. Les gilets de sauvetage font naturellement partie de l’équipement obligatoire. Sans eux, les concurrents risqueraient leur vie. / Les différents types de canoës doivent se conformer aux normes internationales, surtout en longueur et en largeur. Leur poids varie de 5 à 10 kilos. / Peu avant le départ du slalom, on suspend les jalons du parcours définitif. Il n’y a plus qu’à espérer que le ciel sera plus clément à l’ouverture du championnat. De toutes façons, de quoi pourraient se plaindre ces sportifs habitués à l’eau torrentielle ? / Le slalom en canoë est avant tout une haute école d’adresse. Et c’est une discipline relativement récente. Ce n’est guère que depuis 40 ans qu’elle est pratiquée après avoir été inventée en Suisse. Le parcours est long de 800m, comprend 30 portes qu’il faut franchir sans toucher les montants. Bien entendu, il faut encore vaincre les obstacles naturels. / Plus difficiles que les épreuves individuelles, les concours en équipe de 3, demandent encore plus de courage, de hardiesse et d’habileté. Un sport passionnant, exaltant, où le business n’a pas encore mis son nez. Les organisateurs et les concurrents n’ont que leurs propres deniers et ils sont maigres ! /
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