Interview de The Links

  • français
  • 1993-12
  • Durée: 00:19:39

Description

Interview de Jean-Daniel Thomas et Thierry Christinaz, du duo fribourgeois The Links par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur concert vernissage de leur premier album "I can die on the TV".

Ils sont membres d’Una Musica. Ils expliquent pourquoi ils ont fondé ce groupe. C'est un groupe plus rock. Ils avaient les mêmes envies, et ont décidé de fonder un groupe, en utilisant une machine come troisième membre.

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The Links signifie les liens en français. C'est dans l'idée de se poser des questions, de faire des liens entre des choses qui n'en ont pas à la base. Ils ont gardé l'aspect spontanéité et improvisation du free jazz. Ils ont enregistré l'album en 4 jours.

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Il n'y a pas de "trafficage" dans l'album. Il n'y a pas de mix spécial, tout est live. Ils avaient une petite base de clavier et de séquenceur, mais tout le reste s'est fait en studio.

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Ils expliquent les différents titres de l'album, leur signification.

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Il y a une idée d'essai de comprendre ce qui se passe dans le monde, une conscience. Chaque morceau à une petite histoire planétaire. Il y a une critique de la société, de ce qui arrive tous les jours.

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Ils ont des textes en plusieurs langues, mélangées. C'est encore une question de liens, du fait d'être en Europe. C'est une ouverture, un intérêt d'aller vers d'autres choses. Ils ont une manière de fonctionner très spontanées.

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Ils sont un duo, car c'est une musique assez contemporaine, le duo est plus adaptable, plus simple et plus percutant. A la base ils pensaient plutôt être un groupe, mais les autres n'ont pas vraiment croché. Mais les choses pourraient évoluer. Le fait d'être à deux est aussi plus difficile sur scène. Il y a peut-être une nouvelle façon de voir les concerts, avec un peu moins de show.

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Ils parlent d'un de leur morceau qui est une satire du rock.

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Ils changent de style car ils avaient envie de nouvelles choses, de sortir du quotidien. Ils ont déjà joué sur scène. C'est différent d'être à deux sur scène, il y a moins de pressions, moins de contacts à avoir. L'entente est là. En duo, l'équilibre est quand même plus fragile, on ne peut pas se reposer sur les autres. Il n'y a personne pour rattraper.

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Ce disque est un plaisir, mais aussi une carte de visite. C'est aussi un état des lieux, un référent.

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Ils parlent de la batterie. C'est difficile, car il y a une sorte de confrontation avec la machine.

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Définition du groupe en quelques mots: Berlin, les USA, le renouvellement, dadaïsme, collage, brocante.

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Il y a d'autres invités sur le disque. Il y a eu une sorte d'engouement spontané, certains ont décidé de participer financièrement comme Jacques Sterchi.
Ils savent ce qu'ils ont envie de faire, mais ils écoutent quand même les suggestions ou les idées des autres. Ils sont ouverts.

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Ils pourraient composer pour le cinéma, la danse ou toute forme d'art. Il y a de la place dans leur création pour imager certaines choses.

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Le public est assez pétrifié au premier abord, c'est assez curieux comme musique. Il faut se forger différemment l'oreille, et entrer dans la musique.

Bibliographie:
Annonce de diffusion de l'interview dans le journal "La Liberté": "Radio Fribourg Aujourd'hui", in: La Liberté, n°65, 17.12.1993, p.17.
Ce document a été sauvegardé avec le soutien de Memoriav.
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