Mots fatigués d'un monde d'en bas, justice ou charité? [Les]

  • 2006-03-30
  • Durée: 01:40:14
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Description

En collaboration avec Action de Carême, Pain pour le Prochain et Être Partenaire, Pierre de Salis président de l'E.R.E.N introduit Hélène Yinda (H.Y), théologienne, originaire du Cameroun, qui travaille à l’Alliance mondiale des Unions chrétiennes féminines (YWCA).

De par ses expériences sur le terrain et de par son parcours professionnel et académique, H.Y a conçu la théologie féministe africaine de la fécondité créative. Elle prend le temps d'expliquer en quoi consiste cette pensée. Elle s'attèle ensuite à répondre à la question principale qui lui a été posée : Comment s’engager concrètement pour le respect des droits humains dans le monde? D'emblée, elle fait une distinction entre le monde d'en bas et le monde d'en haut, entre les pays pauvres et le pays riches D'un coté l'opulence et la santé, de l'autre le désespoir, la maladie et la violence. H.Y se fait la porte-parole des personnes les plus faibles. Elle revendique pour eux la dignité et la lutte efficace contre la misère.

La globalisation ne doit pas servir à entretenir le rapport dominant/dominé. En cette ère, s'engager concrètement pour les droits humains signifie favoriser la justice afin de mettre fin à une charité qui soulage les consciences et perpétue les inégalités. Il faut cesser de barricader les frontières, il faut faire pression sur les autorités pour que la pauvreté soit considérée comme une violation des droits humains. Les occidentaux doivent se faire à l'idée que leur culture ne prévaut aucunement sur les autres. Avec humilité, ils pourraient selon H.Y puiser dans les valeurs traditionnelles de l'Afrique afin de créer un monde plus humain avec des liens véritables et durables.
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