Norbert Moret

La journaliste Denise Frossard retrace le parcours du compositeur fribourgeois Norbert Moret et cite certaines de ses oeuvres. Norbert Moret évoque son adolescence au collège à Fribourg, marquée par la musique, et par la déclaration de la deuxième guerre mondiale. Il commente les termes de "prophète" et de "poète de la tendresse" qui lui ont été donnés par la critique. Son grand souci serait le devenir de l'homme face à la science qui l'écraserait. Moret raconte ses études musicales à Fribourg, Lausanne, Paris ou Vienne, parle des maîtres qui l'auraient influencé (Messiaen, dont il parle plus longuement, Honegger, Leibowitz, Furtwängler). Il s'exprime sur le dodécaphonisme, qu'il aurait d'abord adopté pour son côté sécurisant, puis qu'il aurait abandonné parce qu'il n'y entendait plus "la grande voix de l'humanité". Il décrit ses sources d'inspirations, [...]

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0: [...] puisées dans les musiques de son enfance ou de son adolescence. Il commente les thèmes de sa musique à travers certaines de ses oeuvres, le choix et les recherches sur les instruments, sa tentative de traduire en musique des états d'âme, la passion qui l'habiterait lorsqu'il compose.