Oscar Forel (Psychiatre)
- francese
- 1980-05-24
- Durata: 00:48:04
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Descrizione
Fils du psychiatre Auguste Forel, né à Zurich en 1891, le Dr Oscar Forel travaille à la Waldau à Berne au début des années vingt, rencontre Freud, puis, rentré dans le canton de Vaud, crée la clinique de Prangins. Humaniste, ami des arts, il ouvre sa maison de Saint-–Prex à de nombreux musiciens. Il découvre le monde secret de la forêt et crée une remarquable collection de macrophotographies d'écorces, ses «synchromies». Il leur consacre plusieurs albums, publie des aphorismes et ses mémoires. Et il nous parle aussi des Forel, une grande famille vaudoise.
00:00:00 – 00:00:22 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré au Docteur Oscar Forel et tourné à Saint-Prex les 23 et 24 mai 1980. L'interlocuteur est Jean Mayerat.
00:00:22 – 00:01:14 (Séquence 1) : Oscar Forel parle de sa naissance à l'asile d'aliénés de Zurich. Il explique que les mauvaises langues prétendent qu'on s'en aperçoit aujourd'hui encore. Ses premières leçons lui ont été données par une femme vaudoise, employée chez ses parents. Il a donc parlé français avant de parler allemand. Il raconte une visite chez des oncles en Allemagne, à Munich, où il a mélangé les deux langues.
00:01:15 – 00:02:16 (Séquence 2) : Oscar Forel parle de son enfance. De Zurich, il a déménagé en Suisse romande, à Chigny sur Morges, dans la campagne de François Forel. Il était très malheureux à l'école. Il la détestait, et surtout son professeur qui était très sévère. Un jour, accusé injustement, il réagit en lançant un plâtre contre son professeur. À la suite de cet épisode, son père a décidé qu'il devait partir.
00:02:18 – 00:02:43 (Séquence 3) : Oscar Forel parle de son enfance. Suite à l'incident dans son école, son père l'envoie à Glarisegg à l'école nouvelle, près de Steckborn au bord du lac de Constance. Là, il se sent libre et heureux. Il y a passé quatre ans.
00:02:46 – 00:04:12 (Séquence 4) : Oscar Forel parle de son enfance, de ses années à l'école de Glarisegg au bord du lac de Constance. Il raconte que leur professeur de zoologie et botanique les conduisait au bord du lac et dans les forêts pour leur apprendre à observer la nature. 50 ans après, il a montré ses travaux, les Synchromies, à son ancien professeur, qui se demandait d'où il avait pris ses belles images, il lui a répondu que c'était grâce à ses enseignements sur la nature. Les Synchromies sont des agrandissements de photographies prises dans la nature. Les photos ne sont pas retouchées. Tout le monde admire aujourd'hui ses travaux. Il trouve, néanmoins, assez amusant de devenir célèbre grâce à la nature.
00:04:16 – 00:04:52 (Séquence 5) : Oscar Forel parle de son enfance et de son père Auguste Forel. Son père était le grand homme, le patron. Il ne le voyait presque jamais. C'était un homme très estimé à Zurich. Il se souvient d'un épisode, un malade qui a sauté de la fenêtre et s'est enfui, il en avait été content.
00:04:56 – 00:06:21 (Séquence 6) : Oscar Forel parle de son enfance. Il raconte un épisode qui a joué un rôle important dans l'histoire de sa famille. Le 1er juillet 1886, son père s'était rendu chez un cordonnier, pour faire réparer des chaussures. Il lui avait demandé comment il faisait pour accueillir des alcooliques dans sa pension et les guérir, alors que lui, médecin psychiatre, il n'y arrivait pas. Le cordonnier lui avait répondu que s'était grâce à son abstinence. Son père est rentré fâché à la maison et s'est débarrassé de toutes ses bouteilles de vin. Ses parents sont restés abstinents toute leur vie. Il dit l'avoir été lui aussi, sauf quelques rares exceptions pendant la guerre.
00:06:25 – 00:07:25 (Séquence 7) : Oscar Forel parle de son enfance, de son père Auguste Forel et de sa mère. Son père était un homme social, qui s'intéressait à tout ce qui concernait la santé humaine. Un homme très fort, voire violent. Ceci était probablement lié aux origines méridionales de sa propre mère. Sa femme était au contraire très douce et très fine. Musicienne. Lorsqu'il était enfant, Oscar la voyait très peu. Il avait surtout une gouvernante pour s'occuper de lui.
00:07:30 – 00:09:08 (Séquence 8) : Oscar Forel parle de son enfance et de son père Auguste Forel. Au début du siècle, Auguste Forel écrit un livre devenu célèbre: "La question sexuelle". Il se souvient d'avoir écouté derrière les portes, son père dictait alors le livre. Un livre qui a fait beaucoup parler de lui, et qui a été traduit en 17 langues. Le livre reflète le caractère très franc de son père. À une époque où l'hypocrisie était à la mode, il a osé publier son livre.
00:09:13 – 00:10:04 (Séquence 9) : Oscar Forel parle de son enfance et de son frère aîné. Son frère était le préféré de ses parents, c'était le sérieux. Il était médecin et est mort très jeune d'une embolie pulmonaire.
00:10:09 – 00:11:02 (Séquence 10) : Oscar Forel parle de son enfance et de sa famille. Son père avait beaucoup d'ambition pour son fils aîné, son frère. Suite à sa mort, il a alors découvert les mérites de son deuxième fils. Son père était venu lui rendre visite dans sa clinique, à Prangins. Il l'avait félicité. Il n'avait jamais cru aux cliniques privées, mais en visitant celle de son fils, il avait changé d'avis. Son père est mort peu de temps après à Yvorne.
00:11:08 – 00:11:37 (Séquence 11) : Oscar Forel parle de son enfance et de son père Auguste Forel. Les meilleurs souvenirs qu'il a de son père sont liés à sa générosité. Il cite un exemple: lors d'un repas où il avait invité ses amis camarades de l'armée, son père, bien qu'antimilitariste, s'était montré très attentif et gentil envers eux.
00:11:43 – 00:12:24 (Séquence 12) : Oscar Forel raconte ses premiers essais en médecine. C'était avec son père. Les malades qui venaient chez son père avaient peur de se faire hypnotiser, une pratique qui était alors très à la mode. Il devait alors se prêter comme cobaye à son père pour les convaincre. Plus tard, cette expérience lui a été très utile. À Paris, lorsqu'il a fait ses premiers essais d'hypnose.
00:12:30 – 00:13:05 (Séquence 13) : Oscar Forel parle de son père Auguste Forel. Il était un spécialiste de cas difficiles. Il raconte une anecdote autour du tableau de son père fait par Kokoschka.
00:13:12 – 00:13:37 (Séquence 14) : Oscar Forel parle de son père Auguste Forel. Selon lui son père se serait moqué du fait de figurer sur les billets de milles francs. Il dit que son père ne connaissait pas la valeur de l'argent. Les amis de son père ont eu cette réaction, ils ont ri.
00:13:45 – 00:14:38 (Séquence 15) : Oscar Forel parle des patients de son père Auguste Forel. Il y avait beaucoup de patients du monde entier. Il raconte une anecdote. Le duc Nicolas de Russie demande à la cuisinière, qui était en réalité sa mère, le prix d'une consultation. Elle lui répond que c'est seulement cinq ou dix francs.
00:14:46 – 00:16:07 (Séquence 16) : Oscar Forel parle de son père Auguste Forel. Dans les années 1910, son père s'était senti mal. Le médecin posa un faux diagnostic et c'est son père lui-même qui devina son vrai mal. Suite à ceci, son père a été de plus en plus paralysé du côté droit. Il a alors appris à écrire avec la main gauche. Il a écrit de cette manière des manuscrits, cinq volumes sur le monde social des fourmis. Il explique que son père avait un seul maître, Huber.
00:16:16 – 00:16:46 (Séquence 17) : Oscar Forel raconte sa formation, ses années à Paris après son bac à Soleure. Dans la capitale, il voulait étudier les lettres, mais il a vite abandonné l'idée. Il essaie alors la philosophie. Surtout il fait des sorties à cheval, des excursions, il va souvent au théâtre. Une fois qu'il en a eu marre, il est rentré en Suisse.
00:16:55 – 00:17:21 (Séquence 18) : Oscar Forel raconte sa formation. De Paris, il rentre à Lausanne pour se rapprocher de sa famille et étudier la médecine. Il a été élève de Pierre Janet, qui se moquait de Freud et croyait que ses idées n'auraient jamais de succès.
00:17:31 – 00:18:07 (Séquence 19) : Oscar Forel raconte sa formation. À Lausanne, il étudie la médecine. Il raconte une anecdote.
00:18:18 – 00:18:50 (Séquence 20) : Oscar Forel raconte sa formation. À Lausanne, il étudie la médecine. Après avoir essayé la chirurgie, il décide d'étudier la psychiatrie. Il dit avoir beaucoup aimé le professeur César Roux.
00:19:01 – 00:19:51 (Séquence 21) : Oscar Forel parle de sa formation et sa carrière de psychiatre. Après ses études à Lausanne, il se rend à Berne où il rencontre le professeur Von Speyr, représentant de la vieille école. Ses collègues étaient au contraire très modernes, comme Morgenthaler. Il a ensuite été son successeur. Morgenthaler avait écrit un livre très important: "La psychiatrie à l'usage du personnel infirmier". Il a aussi introduit les examens obligatoires pour le personnel infirmier, ce qui n'existait pas avant. Il est très reconnaissant à Morgenthaler.
00:20:03 – 00:21:50 (Séquence 22) : Oscar Forel parle de sa formation et de sa carrière de psychiatre. À Berne, il fait la connaissance d'un patient particulier, qui dessinait beaucoup, Adolf Wölfli. Ses dessins sont exposés dans l'asile psychiatrique de Berne. Il a montré certains de ses dessins à un ami peintre français, Dubuffet, qui les a beaucoup aimés et les a offerts ensuite au musée de l'art brut de Lausanne. Il fait le profil du patient, son comportement était à la fois brutal et gentil. Un patient redouté et très apprécié à la fois. Il a eu un bon contact avec lui, et a reçu de lui de beaux dessins, comme le "paravent en bois".
00:22:03 – 00:24:03 (Séquence 23) : Oscar Forel parle de sa formation et de sa carrière de psychiatre. Après cinq ans d'activités à Waldau, il commence à pratiquer pour une clientèle privée. Il a alors l'occasion de se rendre à Vienne et de rencontrer Sigmund Freund pour discuter d'un de ses patients. Le père de la malade lui avait demandé d'aller à Vienne. Il a été très vite reçu par le docteur. Il n'était pas impressionné. Freud avait un aspect très simple et direct. Il était content de recevoir de lui la confirmation de son diagnostic. À Vienne, il a profité pour suivre différents cours. Lors d'une dernière entrevue avec Freud, il réalise que celui-ci était au courant des visites qu'il avait faites aux professeurs Adler et Steckler, ses adversaires. Devant sa stupéfaction, Freud lui explique avec humour que s'est simplement parce qu'il avait fait la cour à sa fille, Anna Freud. Il l'avait rencontrée sans connaître son nom.
00:24:16 – 00:25:07 (Séquence 24) : Oscar Forel explique la différence entre la pratique psychiatrique de son père, Auguste Forel et celle de Freud. Son père était encore un partisan de l'hypnose, de la suggestion, alors que Freud était le patron de la psychanalyse qui se fait à l'état de veille. Oscar Forel a été élève de son père en grande partie, et il n'est donc pas devenu psychanalyste, même si dans sa pratique il a beaucoup analysé. Il explique que, si après six semaines au maximum il n'avait pas pu soigner un patient, il le passait à un autre collègue.
00:25:20 – 00:26:08 (Séquence 25) : Oscar Forel parle de sa carrière de psychiatre. Après avoir été professeur à Berne, il a pris la direction de La Métairie à Nyon. C'était alors un asile de vieille mode, qu'il a tout transformé durant les cinq ans qu'il y a travaillé. C'est pendant cette période qu'on lui a offert la possibilité de créer une clinique qui correspondait parfaitement à ses idées. C'est ainsi que sont nées les "Rives de Prangins". Quelques années plus tard, l'Etat a acheté cette clinique pour en faire un hôpital psychiatrique.
00:26:22 – 00:27:26 (Séquence 26) : Oscar Forel parle de sa carrière de psychiatre. Le succès de sa clinique "Les rives de Prangins" est lié d'une part à l'amitié et au soutien des médecins de Divonne-les-Bains, qui à l'époque était un lieu de rendez-vous de névrosés venus de toute la France, et d'autre part à son caractère innovateur. C'était une clinique installée dans un domaine agricole, où les patients participaient aux travaux du quotidien. Sport, travail agricole et vie intellectuelle étaient les activités principales de la clinique. Parmi ses patients, il y avait des écrivains qui étaient connus dans toute l'Europe.
00:27:40 – 00:28:37 (Séquence 27) : Oscar Forel explique comment il a innové dans le milieu de la psychiatrie en Suisse romande. Son apport a été surtout dans la modification de l'environnement. Il a introduit un personnel spécialisé, comme avait fait Morgenthlaer à Berne. Aussi, pendant la seconde guerre mondiale, 39-45, sa clinique a réussi à subvenir toute seule à ses besoins.
00:28:52 – 00:29:44 (Séquence 28) : Oscar Forel parle de son expérience pendant la deuxième guerre mondiale. Il est appelé à l'armée, dans le service psychologique. Il a donné des conférences dans toute la Suisse. Des conférences pour préparer les familles en cas d'invasion, il s'est préoccupé de créer aussi une sorte d'esprit de résistance. Une expérience passionnante grâce au contact qu'il a pu avoir avec la population et les soldats.
00:29:59 – 00:32:36 (Séquence 29) : Oscar Forel parle de son expérience pendant la deuxième guerre mondiale. En 1942, il a dû se rendre à Berlin. Il a été reçu par le Professeur Goering, qui était venu chez lui aux Rives de Prangins pour obtenir le droit de publier "La question sexuelle" de son père, avec en appendice les "Hitlergesetzes". Il avait évidemment refusé. Suite à cette rencontre, le professeur l'a invité à Berlin. Il décide de faire ce voyage pour en savoir plus sur l'Allemagne. À la sortie d'une soirée, il rencontre le docteur Riedmeister, qui lui montre plusieurs quartiers de la ville. C'était un résistant, qui a été ensuite exécuté. Psychiatre, il avait été auparavant en Suisse, à Prangins et à La Métairie de Nyon.
00:32:52 – 00:34:26 (Séquence 30) : Oscar Forel parle de son expérience pendant la seconde guerre mondiale, de son voyage en 1942 à Berlin. Lors de son retour en Suisse, dans le train, des nazis l'embarquent pour un interrogatoire. Il a eu peur, mais soudainement il a eu l'idée de leur suggérer de demander des renseignements sur son compte à Goering. Il pensait évidemment au Professeur qui l'avait invité, et non au Maréchal. Les soldats l'ont laissé tout de suite partir. Une fois de retour en Suisse, il a contacté Masson pour lui raconter tout ce qu'il avait vu.
00:34:42 – 00:35:52 (Séquence 31) : Oscar Forel parle de son expérience pendant la deuxième guerre mondiale, de son activité dans la Résistance. La position privilégiée de sa clinique, à Prangins entre Lausanne et Genève et près de la frontière, et le bon contact avec les douaniers ont facilité son activité. Il s'est occupé de faire passer des résistants français en Suisse, et d'aller lui-même en France leur rendre visite. Cette expérience extraordinaire, même si elle était illégale et dangereuse, lui a permis de rencontrer de nombreuses personnes qu'il a ensuite retrouvées dans des voyages à l'étranger.
00:36:08 – 00:37:09 (Séquence 32) : Oscar Forel raconte les années après la deuxième guerre mondiale. Il quitte Prangins et il s'installe à Saint-Prex, dans la maison de ses oncles. Son oncle était le syndic de Saint-Prex. À la fin de la guerre, il décide de quitter sa profession de psychiatre pour s'adonner à d'autres activités: des études, des publications, comme la traduction et l'adaptation de la biographie de Frédéric-César de La Harpe, écrite par Arthur Boehtlingk, l'écriture et la publication d'aphorismes.
00:37:26 – 00:38:29 (Séquence 33) : Oscar Forel fait une lecture de ses aphorismes.
00:38:46 – 00:40:49 (Séquence 34) : Oscar Forel explique son admiration pour la figure de Frédéric-César de La Harpe. Les Vaudois, dit-il, fêtaient surtout le Major Davel, tandis que de La Harpe est une figure, selon lui, plus importante. Non seulement parce qu'il était précepteur d'Alexandre 1er, mais surtout pour sa culture, sa modestie et son indépendance d'esprit. C'est pour cette raison qu'il s'est lancé dans la traduction du livre de Arthur Boehtlingk sur de La Harpe. Quelque part, et en toute modestie, il sentait une parenté entre le destin de La Harpe et le sien. Par leur double identité, suisse allemande et française, et leur intérêt pour l'éducation. De La Harpe faisait de la politique sans en avoir l'air. Il avait influencé Alexandre 1er, en lui donnant la force de caractère pour résister à Napoléon. Alexandre 1er, partant de Paris pour la Russie et passant par la Suisse, avait prononcé une fameuse phrase: "Ce que je suis, je le dois à un Suisse".
00:41:06 – 00:42:24 (Séquence 35) : Oscar Forel fait un portrait de lui-même. Il explique qu'enfant il n'avait aucune confiance en lui et que, petit à petit, par la gentillesse des autres il en a gagné. Il ne se voit pas du tout comme un phénomène, ni un être particulier, il se considère comme tout le monde. Il dit être très heureux, gâté par la vie, par ses nombreuses expériences, par ses employés, infirmiers et infirmières, par sa famille, ses trois enfants, son fils médecin à Nyon, sa fille médecin en Finlande, sa troisième fille en Israël avec ses deux garçons.
00:42:42 – 00:43:21 (Séquence 36) : Oscar Forel décrit sa famille. Il voit un rapport de filiation entre son grand-père et lui, puis entre son père Auguste et son fils, tous deux hommes de science et préoccupés de questions sociales.
00:43:39 – 00:44:45 (Séquence 37) : Oscar Forel exprime son opinion sur le temps présent. Il trouve la jeunesse d'aujourd'hui meilleure que celle de son époque. Le retour à la nature, au sport est un très bon signe. Le monde a changé dans le bon sens. Il souhaite que la société d'aujourd'hui sache soutenir ceux qui développent les vraies humanités et qui cessent de tout miser sur la technocratie. Cette dernière est le vrai danger du présent. Il prend l'exemple direct de l'équipe, en face de lui, de Plans-Fixes, avec leurs appareils en train de le "mitrailler". Le danger est donc de s'éloigner à nouveau de la nature alors qu'elle est la mère de l'humanité. En elle, l'homme peut trouver toutes les ressources pour son bonheur, mais encore faut-il qu'il le veuille. Même s'il ne croit pas à la volonté, il dit qu'il faut souhaiter que ça devienne la mode.
00:45:04 – 00:45:01 (Séquence 38) : Oscar Forel parle de ses oeuvres, les Synchromies, grâce auxquelles il a découvert les merveilles de la nature. La nature c'est un monde, et les meilleurs peintres n'ont pas réussi à faire mieux.
00:45:20 – 00:46:56 (Séquence 39) : Oscar Forel dit une pensée sur la nature, à laquelle il est attaché par dessus tout: il faut la respecter et se conduire en invité avec elle et non pas en propriétaire.
00:47:16 – 00:47:12 (Séquence 40) : Oscar Forel cite encore un de ses aphorismes.
00:47:32 – 00:47:43 (Séquence 41) : Générique de fin du Plans-Fixes consacré au Docteur Oscar Forel et tourné à Saint-Prex les 23 et 24 mai 1980.
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00:00:00 – 00:00:22 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré au Docteur Oscar Forel et tourné à Saint-Prex les 23 et 24 mai 1980. L'interlocuteur est Jean Mayerat.
00:00:22 – 00:01:14 (Séquence 1) : Oscar Forel parle de sa naissance à l'asile d'aliénés de Zurich. Il explique que les mauvaises langues prétendent qu'on s'en aperçoit aujourd'hui encore. Ses premières leçons lui ont été données par une femme vaudoise, employée chez ses parents. Il a donc parlé français avant de parler allemand. Il raconte une visite chez des oncles en Allemagne, à Munich, où il a mélangé les deux langues.
00:01:15 – 00:02:16 (Séquence 2) : Oscar Forel parle de son enfance. De Zurich, il a déménagé en Suisse romande, à Chigny sur Morges, dans la campagne de François Forel. Il était très malheureux à l'école. Il la détestait, et surtout son professeur qui était très sévère. Un jour, accusé injustement, il réagit en lançant un plâtre contre son professeur. À la suite de cet épisode, son père a décidé qu'il devait partir.
00:02:18 – 00:02:43 (Séquence 3) : Oscar Forel parle de son enfance. Suite à l'incident dans son école, son père l'envoie à Glarisegg à l'école nouvelle, près de Steckborn au bord du lac de Constance. Là, il se sent libre et heureux. Il y a passé quatre ans.
00:02:46 – 00:04:12 (Séquence 4) : Oscar Forel parle de son enfance, de ses années à l'école de Glarisegg au bord du lac de Constance. Il raconte que leur professeur de zoologie et botanique les conduisait au bord du lac et dans les forêts pour leur apprendre à observer la nature. 50 ans après, il a montré ses travaux, les Synchromies, à son ancien professeur, qui se demandait d'où il avait pris ses belles images, il lui a répondu que c'était grâce à ses enseignements sur la nature. Les Synchromies sont des agrandissements de photographies prises dans la nature. Les photos ne sont pas retouchées. Tout le monde admire aujourd'hui ses travaux. Il trouve, néanmoins, assez amusant de devenir célèbre grâce à la nature.
00:04:16 – 00:04:52 (Séquence 5) : Oscar Forel parle de son enfance et de son père Auguste Forel. Son père était le grand homme, le patron. Il ne le voyait presque jamais. C'était un homme très estimé à Zurich. Il se souvient d'un épisode, un malade qui a sauté de la fenêtre et s'est enfui, il en avait été content.
00:04:56 – 00:06:21 (Séquence 6) : Oscar Forel parle de son enfance. Il raconte un épisode qui a joué un rôle important dans l'histoire de sa famille. Le 1er juillet 1886, son père s'était rendu chez un cordonnier, pour faire réparer des chaussures. Il lui avait demandé comment il faisait pour accueillir des alcooliques dans sa pension et les guérir, alors que lui, médecin psychiatre, il n'y arrivait pas. Le cordonnier lui avait répondu que s'était grâce à son abstinence. Son père est rentré fâché à la maison et s'est débarrassé de toutes ses bouteilles de vin. Ses parents sont restés abstinents toute leur vie. Il dit l'avoir été lui aussi, sauf quelques rares exceptions pendant la guerre.
00:06:25 – 00:07:25 (Séquence 7) : Oscar Forel parle de son enfance, de son père Auguste Forel et de sa mère. Son père était un homme social, qui s'intéressait à tout ce qui concernait la santé humaine. Un homme très fort, voire violent. Ceci était probablement lié aux origines méridionales de sa propre mère. Sa femme était au contraire très douce et très fine. Musicienne. Lorsqu'il était enfant, Oscar la voyait très peu. Il avait surtout une gouvernante pour s'occuper de lui.
00:07:30 – 00:09:08 (Séquence 8) : Oscar Forel parle de son enfance et de son père Auguste Forel. Au début du siècle, Auguste Forel écrit un livre devenu célèbre: "La question sexuelle". Il se souvient d'avoir écouté derrière les portes, son père dictait alors le livre. Un livre qui a fait beaucoup parler de lui, et qui a été traduit en 17 langues. Le livre reflète le caractère très franc de son père. À une époque où l'hypocrisie était à la mode, il a osé publier son livre.
00:09:13 – 00:10:04 (Séquence 9) : Oscar Forel parle de son enfance et de son frère aîné. Son frère était le préféré de ses parents, c'était le sérieux. Il était médecin et est mort très jeune d'une embolie pulmonaire.
00:10:09 – 00:11:02 (Séquence 10) : Oscar Forel parle de son enfance et de sa famille. Son père avait beaucoup d'ambition pour son fils aîné, son frère. Suite à sa mort, il a alors découvert les mérites de son deuxième fils. Son père était venu lui rendre visite dans sa clinique, à Prangins. Il l'avait félicité. Il n'avait jamais cru aux cliniques privées, mais en visitant celle de son fils, il avait changé d'avis. Son père est mort peu de temps après à Yvorne.
00:11:08 – 00:11:37 (Séquence 11) : Oscar Forel parle de son enfance et de son père Auguste Forel. Les meilleurs souvenirs qu'il a de son père sont liés à sa générosité. Il cite un exemple: lors d'un repas où il avait invité ses amis camarades de l'armée, son père, bien qu'antimilitariste, s'était montré très attentif et gentil envers eux.
00:11:43 – 00:12:24 (Séquence 12) : Oscar Forel raconte ses premiers essais en médecine. C'était avec son père. Les malades qui venaient chez son père avaient peur de se faire hypnotiser, une pratique qui était alors très à la mode. Il devait alors se prêter comme cobaye à son père pour les convaincre. Plus tard, cette expérience lui a été très utile. À Paris, lorsqu'il a fait ses premiers essais d'hypnose.
00:12:30 – 00:13:05 (Séquence 13) : Oscar Forel parle de son père Auguste Forel. Il était un spécialiste de cas difficiles. Il raconte une anecdote autour du tableau de son père fait par Kokoschka.
00:13:12 – 00:13:37 (Séquence 14) : Oscar Forel parle de son père Auguste Forel. Selon lui son père se serait moqué du fait de figurer sur les billets de milles francs. Il dit que son père ne connaissait pas la valeur de l'argent. Les amis de son père ont eu cette réaction, ils ont ri.
00:13:45 – 00:14:38 (Séquence 15) : Oscar Forel parle des patients de son père Auguste Forel. Il y avait beaucoup de patients du monde entier. Il raconte une anecdote. Le duc Nicolas de Russie demande à la cuisinière, qui était en réalité sa mère, le prix d'une consultation. Elle lui répond que c'est seulement cinq ou dix francs.
00:14:46 – 00:16:07 (Séquence 16) : Oscar Forel parle de son père Auguste Forel. Dans les années 1910, son père s'était senti mal. Le médecin posa un faux diagnostic et c'est son père lui-même qui devina son vrai mal. Suite à ceci, son père a été de plus en plus paralysé du côté droit. Il a alors appris à écrire avec la main gauche. Il a écrit de cette manière des manuscrits, cinq volumes sur le monde social des fourmis. Il explique que son père avait un seul maître, Huber.
00:16:16 – 00:16:46 (Séquence 17) : Oscar Forel raconte sa formation, ses années à Paris après son bac à Soleure. Dans la capitale, il voulait étudier les lettres, mais il a vite abandonné l'idée. Il essaie alors la philosophie. Surtout il fait des sorties à cheval, des excursions, il va souvent au théâtre. Une fois qu'il en a eu marre, il est rentré en Suisse.
00:16:55 – 00:17:21 (Séquence 18) : Oscar Forel raconte sa formation. De Paris, il rentre à Lausanne pour se rapprocher de sa famille et étudier la médecine. Il a été élève de Pierre Janet, qui se moquait de Freud et croyait que ses idées n'auraient jamais de succès.
00:17:31 – 00:18:07 (Séquence 19) : Oscar Forel raconte sa formation. À Lausanne, il étudie la médecine. Il raconte une anecdote.
00:18:18 – 00:18:50 (Séquence 20) : Oscar Forel raconte sa formation. À Lausanne, il étudie la médecine. Après avoir essayé la chirurgie, il décide d'étudier la psychiatrie. Il dit avoir beaucoup aimé le professeur César Roux.
00:19:01 – 00:19:51 (Séquence 21) : Oscar Forel parle de sa formation et sa carrière de psychiatre. Après ses études à Lausanne, il se rend à Berne où il rencontre le professeur Von Speyr, représentant de la vieille école. Ses collègues étaient au contraire très modernes, comme Morgenthaler. Il a ensuite été son successeur. Morgenthaler avait écrit un livre très important: "La psychiatrie à l'usage du personnel infirmier". Il a aussi introduit les examens obligatoires pour le personnel infirmier, ce qui n'existait pas avant. Il est très reconnaissant à Morgenthaler.
00:20:03 – 00:21:50 (Séquence 22) : Oscar Forel parle de sa formation et de sa carrière de psychiatre. À Berne, il fait la connaissance d'un patient particulier, qui dessinait beaucoup, Adolf Wölfli. Ses dessins sont exposés dans l'asile psychiatrique de Berne. Il a montré certains de ses dessins à un ami peintre français, Dubuffet, qui les a beaucoup aimés et les a offerts ensuite au musée de l'art brut de Lausanne. Il fait le profil du patient, son comportement était à la fois brutal et gentil. Un patient redouté et très apprécié à la fois. Il a eu un bon contact avec lui, et a reçu de lui de beaux dessins, comme le "paravent en bois".
00:22:03 – 00:24:03 (Séquence 23) : Oscar Forel parle de sa formation et de sa carrière de psychiatre. Après cinq ans d'activités à Waldau, il commence à pratiquer pour une clientèle privée. Il a alors l'occasion de se rendre à Vienne et de rencontrer Sigmund Freund pour discuter d'un de ses patients. Le père de la malade lui avait demandé d'aller à Vienne. Il a été très vite reçu par le docteur. Il n'était pas impressionné. Freud avait un aspect très simple et direct. Il était content de recevoir de lui la confirmation de son diagnostic. À Vienne, il a profité pour suivre différents cours. Lors d'une dernière entrevue avec Freud, il réalise que celui-ci était au courant des visites qu'il avait faites aux professeurs Adler et Steckler, ses adversaires. Devant sa stupéfaction, Freud lui explique avec humour que s'est simplement parce qu'il avait fait la cour à sa fille, Anna Freud. Il l'avait rencontrée sans connaître son nom.
00:24:16 – 00:25:07 (Séquence 24) : Oscar Forel explique la différence entre la pratique psychiatrique de son père, Auguste Forel et celle de Freud. Son père était encore un partisan de l'hypnose, de la suggestion, alors que Freud était le patron de la psychanalyse qui se fait à l'état de veille. Oscar Forel a été élève de son père en grande partie, et il n'est donc pas devenu psychanalyste, même si dans sa pratique il a beaucoup analysé. Il explique que, si après six semaines au maximum il n'avait pas pu soigner un patient, il le passait à un autre collègue.
00:25:20 – 00:26:08 (Séquence 25) : Oscar Forel parle de sa carrière de psychiatre. Après avoir été professeur à Berne, il a pris la direction de La Métairie à Nyon. C'était alors un asile de vieille mode, qu'il a tout transformé durant les cinq ans qu'il y a travaillé. C'est pendant cette période qu'on lui a offert la possibilité de créer une clinique qui correspondait parfaitement à ses idées. C'est ainsi que sont nées les "Rives de Prangins". Quelques années plus tard, l'Etat a acheté cette clinique pour en faire un hôpital psychiatrique.
00:26:22 – 00:27:26 (Séquence 26) : Oscar Forel parle de sa carrière de psychiatre. Le succès de sa clinique "Les rives de Prangins" est lié d'une part à l'amitié et au soutien des médecins de Divonne-les-Bains, qui à l'époque était un lieu de rendez-vous de névrosés venus de toute la France, et d'autre part à son caractère innovateur. C'était une clinique installée dans un domaine agricole, où les patients participaient aux travaux du quotidien. Sport, travail agricole et vie intellectuelle étaient les activités principales de la clinique. Parmi ses patients, il y avait des écrivains qui étaient connus dans toute l'Europe.
00:27:40 – 00:28:37 (Séquence 27) : Oscar Forel explique comment il a innové dans le milieu de la psychiatrie en Suisse romande. Son apport a été surtout dans la modification de l'environnement. Il a introduit un personnel spécialisé, comme avait fait Morgenthlaer à Berne. Aussi, pendant la seconde guerre mondiale, 39-45, sa clinique a réussi à subvenir toute seule à ses besoins.
00:28:52 – 00:29:44 (Séquence 28) : Oscar Forel parle de son expérience pendant la deuxième guerre mondiale. Il est appelé à l'armée, dans le service psychologique. Il a donné des conférences dans toute la Suisse. Des conférences pour préparer les familles en cas d'invasion, il s'est préoccupé de créer aussi une sorte d'esprit de résistance. Une expérience passionnante grâce au contact qu'il a pu avoir avec la population et les soldats.
00:29:59 – 00:32:36 (Séquence 29) : Oscar Forel parle de son expérience pendant la deuxième guerre mondiale. En 1942, il a dû se rendre à Berlin. Il a été reçu par le Professeur Goering, qui était venu chez lui aux Rives de Prangins pour obtenir le droit de publier "La question sexuelle" de son père, avec en appendice les "Hitlergesetzes". Il avait évidemment refusé. Suite à cette rencontre, le professeur l'a invité à Berlin. Il décide de faire ce voyage pour en savoir plus sur l'Allemagne. À la sortie d'une soirée, il rencontre le docteur Riedmeister, qui lui montre plusieurs quartiers de la ville. C'était un résistant, qui a été ensuite exécuté. Psychiatre, il avait été auparavant en Suisse, à Prangins et à La Métairie de Nyon.
00:32:52 – 00:34:26 (Séquence 30) : Oscar Forel parle de son expérience pendant la seconde guerre mondiale, de son voyage en 1942 à Berlin. Lors de son retour en Suisse, dans le train, des nazis l'embarquent pour un interrogatoire. Il a eu peur, mais soudainement il a eu l'idée de leur suggérer de demander des renseignements sur son compte à Goering. Il pensait évidemment au Professeur qui l'avait invité, et non au Maréchal. Les soldats l'ont laissé tout de suite partir. Une fois de retour en Suisse, il a contacté Masson pour lui raconter tout ce qu'il avait vu.
00:34:42 – 00:35:52 (Séquence 31) : Oscar Forel parle de son expérience pendant la deuxième guerre mondiale, de son activité dans la Résistance. La position privilégiée de sa clinique, à Prangins entre Lausanne et Genève et près de la frontière, et le bon contact avec les douaniers ont facilité son activité. Il s'est occupé de faire passer des résistants français en Suisse, et d'aller lui-même en France leur rendre visite. Cette expérience extraordinaire, même si elle était illégale et dangereuse, lui a permis de rencontrer de nombreuses personnes qu'il a ensuite retrouvées dans des voyages à l'étranger.
00:36:08 – 00:37:09 (Séquence 32) : Oscar Forel raconte les années après la deuxième guerre mondiale. Il quitte Prangins et il s'installe à Saint-Prex, dans la maison de ses oncles. Son oncle était le syndic de Saint-Prex. À la fin de la guerre, il décide de quitter sa profession de psychiatre pour s'adonner à d'autres activités: des études, des publications, comme la traduction et l'adaptation de la biographie de Frédéric-César de La Harpe, écrite par Arthur Boehtlingk, l'écriture et la publication d'aphorismes.
00:37:26 – 00:38:29 (Séquence 33) : Oscar Forel fait une lecture de ses aphorismes.
00:38:46 – 00:40:49 (Séquence 34) : Oscar Forel explique son admiration pour la figure de Frédéric-César de La Harpe. Les Vaudois, dit-il, fêtaient surtout le Major Davel, tandis que de La Harpe est une figure, selon lui, plus importante. Non seulement parce qu'il était précepteur d'Alexandre 1er, mais surtout pour sa culture, sa modestie et son indépendance d'esprit. C'est pour cette raison qu'il s'est lancé dans la traduction du livre de Arthur Boehtlingk sur de La Harpe. Quelque part, et en toute modestie, il sentait une parenté entre le destin de La Harpe et le sien. Par leur double identité, suisse allemande et française, et leur intérêt pour l'éducation. De La Harpe faisait de la politique sans en avoir l'air. Il avait influencé Alexandre 1er, en lui donnant la force de caractère pour résister à Napoléon. Alexandre 1er, partant de Paris pour la Russie et passant par la Suisse, avait prononcé une fameuse phrase: "Ce que je suis, je le dois à un Suisse".
00:41:06 – 00:42:24 (Séquence 35) : Oscar Forel fait un portrait de lui-même. Il explique qu'enfant il n'avait aucune confiance en lui et que, petit à petit, par la gentillesse des autres il en a gagné. Il ne se voit pas du tout comme un phénomène, ni un être particulier, il se considère comme tout le monde. Il dit être très heureux, gâté par la vie, par ses nombreuses expériences, par ses employés, infirmiers et infirmières, par sa famille, ses trois enfants, son fils médecin à Nyon, sa fille médecin en Finlande, sa troisième fille en Israël avec ses deux garçons.
00:42:42 – 00:43:21 (Séquence 36) : Oscar Forel décrit sa famille. Il voit un rapport de filiation entre son grand-père et lui, puis entre son père Auguste et son fils, tous deux hommes de science et préoccupés de questions sociales.
00:43:39 – 00:44:45 (Séquence 37) : Oscar Forel exprime son opinion sur le temps présent. Il trouve la jeunesse d'aujourd'hui meilleure que celle de son époque. Le retour à la nature, au sport est un très bon signe. Le monde a changé dans le bon sens. Il souhaite que la société d'aujourd'hui sache soutenir ceux qui développent les vraies humanités et qui cessent de tout miser sur la technocratie. Cette dernière est le vrai danger du présent. Il prend l'exemple direct de l'équipe, en face de lui, de Plans-Fixes, avec leurs appareils en train de le "mitrailler". Le danger est donc de s'éloigner à nouveau de la nature alors qu'elle est la mère de l'humanité. En elle, l'homme peut trouver toutes les ressources pour son bonheur, mais encore faut-il qu'il le veuille. Même s'il ne croit pas à la volonté, il dit qu'il faut souhaiter que ça devienne la mode.
00:45:04 – 00:45:01 (Séquence 38) : Oscar Forel parle de ses oeuvres, les Synchromies, grâce auxquelles il a découvert les merveilles de la nature. La nature c'est un monde, et les meilleurs peintres n'ont pas réussi à faire mieux.
00:45:20 – 00:46:56 (Séquence 39) : Oscar Forel dit une pensée sur la nature, à laquelle il est attaché par dessus tout: il faut la respecter et se conduire en invité avec elle et non pas en propriétaire.
00:47:16 – 00:47:12 (Séquence 40) : Oscar Forel cite encore un de ses aphorismes.
00:47:32 – 00:47:43 (Séquence 41) : Générique de fin du Plans-Fixes consacré au Docteur Oscar Forel et tourné à Saint-Prex les 23 et 24 mai 1980.
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