Véronique Laufer (Une femme devenue pasteure)

  • français
  • 2014-01-24
  • Durata: 00:49:47

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Descrizione

Après une enfance bourgeoise et instruite, Véronique Laufer suit ses classes jusqu’au gymnase à Lausanne. C’est le temps du premier amour et du scoutisme. Elle intègre l’Institut des ministères féminins au sein de la Faculté de théologie de Genève. C’est l’occasion pour elle de découvrir l’Europe en guerre au travers des récits de ses camarades et de prendre conscience de l’Holocauste en marche. S’en suivent d’innombrables engagements au sein de la CIMADE (Service d’entraide oecuménique français) qui la mènent notamment à Caen où elle mesure les ravages de la guerre. De retour en Suisse, elle est confrontée à la misère sociale insoupçonnée du canton de Vaud en travaillant au sein de l’Office cantonal des mineurs. Elle finit par occuper le poste important d’adjointe du secrétaire général de la CIMADE à Paris. Infatigable et dévouée, elle devient pasteure du quartier Champel à Genève. Elle prend sa retraite en 1987 et affirme à 92 ans: « Je suis dans une période jubilatoire ».

00:00:00 – 00:00:16 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Véronique Laufer, Une femme devenue pasteur, et tourné à Morges (VD), le 24 janvier 2014. L'interlocutrice est Annick Mahaim.
00:00:16 – 00:01:17 (Séquence 1) : On se trouve dans la cuisine de Véronique Laufer qui est son lieu de vie où elle aime lire et travailler. Elle s'apprête à fêter ses 92 ans. Elle se sent, en dépit de son âge, en bonne santé et pleine d'énergie. Elle se lève le matin avec allant et reste dans sa cuisine, évitant les visites avant le repas de midi où elle aime recevoir.
00:01:18 – 00:03:34 (Séquence 2) : Véronique Laufer est née à Lausanne d'un père professeur de théologie à l'Eglise Libre et d'une mère universitaire et cultivée. Son père travaille beaucoup pour ses cours et ses étudiants l'apprécient. Il reçoit même volontiers ses étudiants la nuit. La mère de Véronique Laufer est issue d'une famille de la vieille bourgeoisie genevoise. Le père de sa mère a été appelé par l'Eglise Libre à venir enseigner l'Ancien Testament à Lausanne. Ainsi la mère de Véronique Laufer est née et a grandi à Lausanne où elle étudie à l'école Vinet, la première école secondaire pour filles du canton de Vaud. A la fin de sa scolarité elle retourne à Genève où elle étudie quelques années, puis part à Neuchâtel pour passer son baccalauréat dans une classe de garçons. Elle rentre à Genève, fait des études de Lettres et vit un célibat captivant puisqu'elle peut militer dans l'Association chrétienne d'étudiants.
00:03:35 – 00:05:46 (Séquence 3) : L'enfance de Véronique Laufer se déroule dans une belle demeure du 18ème siècle "La Chablière" où avait vécu Rosalie de Constant. La famille loue le rez-de-chaussée avec un immense jardin, dont elle a énormément profité. Véronique Laufer entre à l'école Vinet, l'année où sont ouvertes les premières classes Montessori pour enfants. Elle y reste dix ans puis passe au gymnase où le contenu des cours s'avère plus difficile puisqu'elle se retrouve 27ème sur 29. Elle finit par obtenir son bac latin-anglais en 1942. Véronique Laufer garde un excellent souvenir de l'école Vinet où les maîtresses d'école étaient motivées. Plusieurs étaient féministes et engagées. L'une d'elle était une pacifiste mondialement reconnue. Au gymnase le niveau est aussi excellent, à tel point qu'elle double sa première année.
00:05:47 – 00:07:21 (Séquence 4) : Véronique Laufer a beaucoup aimé le scoutisme où elle a appris une multitude de choses. Elle et sa sœur convainquent leur mère de les y inscrire en exprimant le souhait de rencontrer des enfants d'autres milieux. Les filles de sa patrouille viennent de milieux parfois défavorisés lui permettant d'ouvrir les yeux sur d'autres réalité. Véronique Laufer se souvient que dans la maison de son enfance, la cuisine était réservée aux domestiques. On ne lui a ainsi jamais enseigné la tenue d'un ménage ou d'une cuisine.
00:07:23 – 00:08:50 (Séquence 5) : Véronique Laufer a été élevée dans un milieu presque exclusivement féminin. C'est au Casino de Montbenon, lors d'une vente de l'Eglise Libre, qu'elle rencontre à 14 ans son premier amour, un collégien plus âgé. Elle passe beaucoup de temps avec lui, son sentiment amoureux ne cessant de croître. Elle reçoit un jour une lettre cordiale de ce garçon qui la quitte en raison du fait qu'il la trouve trop "calviniste". Elle connaît alors son premier chagrin d'amour. Elle ne regrette toutefois rien, puisque le lien qu'elle a construit était fort.
00:08:53 – 00:11:21 (Séquence 6) : Véronique Laufer passe son baccalauréat en 1942. Elle se souvient que ses camarades et elle n'étaient pas très décidées pour la suite. Elle hésite entre l'Ecole sociale de Genève et la psychologie qui l'intéressait alors. Elle apprend alors que dans le cadre de la Faculté de théologie de Genève, existe un Institut de ministres féminins, ouvert aux femmes qui souhaitaient exercer une activité dans l'Eglise. Elle s'immatricule donc à l'université où elle passe 2 ans. A la suite de cette formation on ne leur offrait que des stages et du terrain. Elle se souvient d'une faculté d'une grande vitalité. Sa volée compte 11 jeunes femmes, dont des Françaises et des Israélites. Elle découvre par elles les réalités de l'Europe en guerre: les lois de Vichy de 1942 et les engagements de jeunes chrétiens sous l'Occupation pour sauver des vies de Juifs.
00:11:24 – 00:12:45 (Séquence 7) : Véronique Laufer se souvient qu'au début de la guerre, sa mère est allée visiter la fille du Dr. César Roux à Paris qui était juive par sa mère russe. A son retour à Lausanne elle raconte à son mari que les bruits courent qu'en Allemagne des gens disparaissent. La mère de Véronique Laufer tombe alors dans une profonde dépression et passe des mois en clinique psychiatrique. Véronique Laufer pense que c'est à la fois sa fragilité psychique et son pressentiment de la catastrophe qui l'ont conduite à la dépression.
00:12:49 – 00:15:42 (Séquence 8) : Véronique Laufer s'engage après ses études dans la Cimade (service d'entraide œcuménique français). Au cours de ses études à la Faculté de théologie elle est sensibilisée aux événements européens par ses collègues étudiants français. Par eux, elle est informée des arrestations de la Gestapo qui s'accélèrent en automne 1942. Elle entend beaucoup parler de l'engagement de jeunes protestants français au sein de la Cimade. Ce mouvement dirigé par le pasteur Marc Bœgner s'adresse au gouvernement de Vichy pour porter plainte contre les mesures antijuives. Le mouvement commence à faire des passages de frontières et intervient dans des camps où les Juifs arrivent par milliers. Véronique Laufer est saisie par l'élan de ces jeunes protestants français. Dans la Genève internationale, beaucoup d'informations circulent sur ce qui se passe en Europe. Cela renforce la conviction de la jeune théologienne de rejoindre cette Cimade qui la fascine.
00:15:46 – 00:16:36 (Séquence 9) : Véronique Laufer part le 5 juillet 1945 pour Caen en Normandie. La ville est choisie pour développer un avant-poste de la Cimade. Elle arrive à Caen à 23 ans. Ils investissent une baraque destinée à accueillir des ouvriers de la reconstruction et décident de l'ouvrir à des ouvriers algériens musulmans.
00:16:40 – 00:17:34 (Séquence 10) : Véronique Laufer se souvient que Caen était une ville entièrement sinistrée. La ville est un champ de ruines. On trouve partout des petits écriteaux indiquant le déplacement de bâtiments détruits. Elle a été fortement éprouvée lorsqu'elle a compris que ces bâtiments avaient été bombardés dans l'objectif de détruire et de tuer.
00:17:39 – 00:20:06 (Séquence 11) : Véronique Laufer se souvient que la Cimade offrait une présence parmi les gens souffrants. Ils ouvraient chaque jour leur baraque de 17h à 22h pour tous ces ouvriers qui n'avaient pas d'autre endroit où se tenir. Elle explique que l'idée était de rendre vivable une vie très exposée et dangereuse et de témoigner de leur foi. Elle se souvient que les ouvriers étaient étonnés d'apprendre que les employés de la Cimade n'exerçaient leur mission que dans le but de témoigner de leur foi. Véronique Laufer explique que par ces rencontres avec ces ouvriers elle a été salutairement ébranlée dans son éducation bourgeoise. Tous les cours théoriques qu'elle avait suivis en Faculté de théologie se sont montrés inutiles dans de telles conditions. Elle a appris avant tout à écouter ce qui lui a été utile toute sa vie.
00:20:12 – 00:21:30 (Séquence 12) : Véronique Laufer se souvient qu'ils étaient, elle et ses camarades, animés par l'élan du mouvement et non par des motivations individuelles. Ils étaient motivés et très soutenus par leurs responsables à Paris. Malgré un questionnement sur les modalités de leur travail, ils étaient convaincus de la nécessité de leur présence.
00:21:36 – 00:22:54 (Séquence 13) : Véronique Laufer explique que ses années en Normandie lui ont beaucoup apporté, elle en ressent encore une émotion forte aujourd'hui. Cette expérience a été importante pour son identité, puisqu'elle ne pouvait s'en remettre qu'à elle-même dans un endroit où personne ne la connaissait. Le fait d'avoir été envoyée avec une équipe internationale comprenant des gens de bords différents les a beaucoup soudés. Véronique Laufer a appris à ce moment-là l'écoute qu'elle a pratiquée tout sa vie.
00:23:01 – 00:24:05 (Séquence 14) : Véronique Laufer revient en Suisse pour se rapprocher de ses parents et trouve un remplacement au Département de justice et police à l'Office cantonal des mineurs à Lausanne. Elle se voit chargée du jour au lendemain de l'attribution de la garde d'enfants, d'accompagnement de mineurs en prison. Cette expérience, brutale, lui fait découvrir une grande misère dans le canton de Vaud. Elle comprend qu'il s'agit d'une pauvreté cachée.
00:24:12 – 00:26:12 (Séquence 15) : Véronique Laufer est appelée ensuite par la Cimade à Mayence où l'avait précédée une coéquipière américaine. Ils la font venir à Noël et la convainquent de revenir l'été suivant. Mayence avait été choisie parce qu'un pasteur allemand sur place avait fait la demande de l'envoi d'une équipe de la Cimade afin que les Allemands se remettent à parler, ceux-ci étant pris dans une défiance les uns vis-à-vis des autres. Elle arrive à Mayence pour un mandat d'un an et demi. Le travail est intéressant mais différent puisqu'il s'agit d'étudiants et de professeurs de théologie accueillis au sein d'une ancienne caserne militaire transformée en université par les responsables de la zone militaire d'occupation française.
00:26:20 – 00:27:24 (Séquence 16) : Véronique Laufer n'a jamais été sensible à l'idée de fonder un foyer, elle n'en a jamais nourri de regrets. Elle explique avoir beaucoup plus souffert de ne pas avoir un partenaire. Elle comprend aujourd'hui, à la lumière de son parcours, qu'elle a choisi son célibat. Elle n'aurait jamais pu vivre ce qu'elle a vécu avec un conjoint et une famille.
00:27:32 – 00:29:39 (Séquence 17) : Véronique Laufer se voit proposer en 1950 le poste d'assistante à la paroisse de Saint-Gervais à Genève. Elle explique s'y être ennuyée. Entourée de 4 pasteurs et faisant partie du "petit personnel féminin" elle ne retrouve plus l'atmosphère riche de ses années à la Cimade. Elle est heureusement invitée grâce à la Cimade à bénéficier d'une bourse pour partir à New-York une année. La bourse, financée par la fondation Rockfeller, est destinée à 24 chefs d'Eglise jeunes attentivement sélectionnés. Elle garde le souvenir d'une expérience à la fois riche et difficile. Même si elle a beaucoup aimé New-York, elle se souvient qu'elle était heureuse de retourner en Europe.
00:29:48 – 00:30:37 (Séquence 18) : Véronique Laufer est appelée au Conseil œcuménique des Eglises, un organisme international qui fédère différentes églises chrétiennes. Toute la logique de son parcours la conduit à ce poste: un environnement international, une maîtrise de l'anglais, etc.
00:30:46 – 00:31:35 (Séquence 19) : Véronique Laufer est chargée au Conseil œcuménique des Eglises d'organiser des camps œcuméniques de travail. Elle est amenée à parcourir l'Europe et fait la connaissance du Secrétaire général de la Cimade, Jacques Beaumont. Il décide au bout d'un temps de l'engager comme adjointe à Paris.
00:31:45 – 00:33:29 (Séquence 20) : Véronique Laufer est chargée d'étudier les candidatures d'équipier pour la Cimade, un poste de ressources humaines en somme. Ils reçoivent beaucoup de candidatures, en particulier pour l'Algérie où ils ont un comité de service. Elle est donc invitée à recruter une centaine de personnes pour l'Algérie, d'abord à Genève et ensuite à Utrecht. L'expérience est passionnante. Elle est chargée de transmettre aux jeunes les critères de recrutemment: ils doivent terminer leur formation professionnelle avant de pouvoir être engagés et doivent s'engager pour un minimum de deux ans. Elle a apprécié visiter les équipes de la Cimade en Algérie.
00:33:39 – 00:35:01 (Séquence 21) : Véronique Laufer a tenu le coup, même si le travail était intense et ne lui offrait aucun loisir. Ils s'amusent dans les premières années à établir une vocabulaire de la Cimade. Sous la lettre C ils inscrivent: Catastrophe, raison d'être de la Cimade. Avec leurs différentes missions, souvent réalisées dans l'urgence, c'est toute l'histoire politique du 20ème siècle qui défile. Au bout de quelques années, elle réalise qu'elle ne pourra rien faire seule pour redresser des choses qui commencent à se détériorer. Elle commet l'erreur de donner sa démission une année avant de partir, espérant le poste repourvu, il ne le sera pas. Elle subit alors à 45 ans une dépression.
00:35:12 – 00:37:42 (Séquence 22) : Véronique Laufer décide de quitter la Cimade. On lui fait tout de même 14 offres d'emploi, mais rien ne lui fait envie. Elle finit par retourner en Suisse en 1966 à Genève dans le quartier neuf de Grand-Lancy sud, où la population est mélangée. C'est l'occasion de réaliser de nombreuses activités œcuméniques et associatives. Elle se souvient d'une période de mutation énorme au niveau social. Elle est aux premières loges de différentes commissions de l'Eglise qui réfléchissent à ces nouveaux grands ensembles urbains. Elle évoque une période de bouleversements où émergent les divorces et les objections de conscience. Une nouvelle Commission pastorale d'ensemble est créée qui jette un regard global sur l'Eglise protestante de Genève. Elle se souvient avoir joué le rôle d'alibi au sein du Comité, en tant que femme elle est peu menaçante. Plus tard sont créés deux groupes de théologiennes féministes. Elles réalisent que la Bible est marquée par les traces d'écrits patriarcaux et se livrent à une exégèse critique.
00:37:54 – 00:40:18 (Séquence 23) : Véronique Laufer devient pasteure dans le quartier bourgeois de Champel. Alors qu'elle est diacre, sans titre de pasteur, on vient lui proposer de remplacer un pasteur. Elle commence à prêcher à 52 ans, chose qu'elle n'avait jamais faite. Quelques hommes ont été acceptés dans l'Eglise comme diacres parce qu'ils n'avaient pas de licence en théologie et ont pu acquérir leur titre de pasteur par des études. Elle explique qu'elle ne veut pas refaire d'études de théologie mais servir l'Eglise. Elle explique au président de l'Eglise qu'on devrait avoir le courage de reconnaître son titre de pasteur. 15 jours plus tard, elle installe le Conseil de paroisse de Champel et la présidente du Conseil exécutif de l'Eglise monte à la tribune pour annoncer que le ministère de Véronique Laufer est reconnu comme pastoral. Elle explique que même si elle se couvrait un peu de ridicule avec cette démarche, elle l'estimait juste.
00:40:30 – 00:42:46 (Séquence 24) : Véronique Laufer prend sa retraite au printemps 1988 et s'installe à Morges avec sa sœur. Socialiste depuis 20 ans, elle entre alors au comité morgien du PS. Elle reçoit alors un appel de la communauté des sœurs de Grandchamp près de Neuchâtel qui l'informe qu'une retraite pour prêtre et pasteur va avoir lieu chez eux sur le thème des chemins de guérison et de la non-violence. Elle participe alors à une première rencontre. Elle pense qu'on peut la résumer avec une parole de Jean-Paul Sartre : "On ne te demande pas ce qu'on t'a fait, mais ce que tu as fait de ce qu'on t'a fait." Elle découvre un enseignement sur la guérison donné par une femme catholique, avocate française qui l'a marquée. Elle s'investit pendant dix ans dans cet enseignement.
00:42:59 – 00:44:11 (Séquence 25) : Véronique Laufer se souvient d'avoir fait une excellente psychothérapie en rentrant de Paris qui lui a permis de comprendre ce qui lui était arrivé. Elle explique avoir fait une dépression à en raison de la mort de l'Eglise, aujourd'hui elle pense que ce n'est plus le problème. Depuis lors, elle est restée en lien avec un ministère de guérison. Elle a fait beaucoup de chemin dans ce mouvement avec des hommes et des femmes autour des blessures non réparées, ce qui lui a permis de faire surmonter ses souffrances passées.
00:44:24 – 00:47:31 (Séquence 26) : Elle découvre à partir de 2003 dans sa paroisse un enseignement sur les petits parcours de spiritualité qui l'a enrichie. Il s'agit plutôt que de partir de la Bible et du passé, de partir de maintenant et d'essayer de comprendre qui l'on est et où l'on est. Après avoir découvert ce terrain où l'on se trouve, il devient possible d'entendre la parole biblique. Véronique Laufer est aussi enrichie par des retraites annuelles chez les cisterciens près de Beançon. Elle évoque également son intérêt pour la vieille tradition de la "lectio divina", où il s'agit d'être à l'écoute d'un texte et non de l'enseignement donné par un tiers savant.
00:47:45 – 00:49:04 (Séquence 27) : Véronique Laufer voudrait soutenir pour les années qui lui restent l'Office des ressources humaines de l'Eglise protestante du canton de Vaud. Elle ressent qu'à Lausanne, il y a des vrais projets de formation, de recherche d'avenir. L'enjeu est de trouver des personnes qui soient porteurs de la dynamique de l'Evangile dans leur vie et pour les autres. Véronique Laufer se considère aujourd'hui comme privilégiée et heureuse.
00:49:18 – 00:49:33 (Séquence 28) : Générique de fin du Plans-Fixes consacré à Véronique Laufer, Une femme devenue pasteur, et tourné à Morges (VD), le 24 janvier 2014.
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