François Lachat (Artisan d'un nouveau canton)

  • français
  • 2014-06-12
  • Durata: 00:47:34

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Descrizione

C’est à l’âge de quatorze ans que François Lachat s’éveille à la politique à travers l’insurrection de Budapest de 1956. Après une double licence en lettres et en droit, il occupe différents postes de présidence d’associations d’étudiants. Les trente-trois années qui composent la carrière politique de cet homme de conviction l’amènent à remplir notamment les fonctions de député au Conseil national et celles de ministre du canton du Jura avec un dévouement et une « jouissance » constante. Il est l’un des architectes de l’entrée en souveraineté du canton du Jura en septembre 1978 dont il occupe plusieurs fois la présidence du Gouvernement. Après sa non-réélection au Conseil national en 2003, ce créateur d’Etat quitte la scène politique pour une « nouvelle vie » qui s’offre à lui : celle de la lecture, des voyages et de la peinture.

00:00:00 – 00:00:16 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à François Lachat et tourné à Bonfol (Jura), le 12 juin 2014. L'interlocuteur est Pascal Rebetez.
00:00:16 – 00:02:12 (Séquence 1) : Si François Lachat cherche à comprendre le monde, c'est sans oublier ce que chantait Jean Gabin "Finalement, je sais que je ne sais rien." L'étang où se trouvent les deux interlocuteurs est plein de souvenirs. Enfants, François Lachat et ses camarades y vécurent leur guerre des boutons: pour devenir général, il fallait faire l'aller-retour à la nage. Ensuite, il fallait manger une grenouille et une limace vivantes pour enfin se mettre en slip et se laisser frictionner avec les orties pendant 5 minutes et ce sans laisser passer un souffle.
00:02:13 – 00:04:54 (Séquence 2) : Lorsque son interlocuteur lui rappelle la date du 24 septembre 1978, moment où l'entrée du Jura dans la Confédération est plébiscitée par les cantons, François Lachat rappelle que la date la plus importante c'est celle du 23 juin, qui marque le vote de l'autodétermination tandis que le 24 septembre n'est qu'une ratification suisse pour l'entrée dans la Confédération. François Lachat se souvient de sa joie ainsi que de l'immense satisfaction d'avoir échappé au chaos. En effet, il se souvient qu'ils imaginent avec ses collègues tous les scénarios. Il réunit une semaine avant les élections trois spécialistes de droit constitutionnel aux sensibilités très différentes pour les confronter à la possibilité d'un vote négatif : Charles-Albert Morand de l'Université de Genève pour le socialisme, Jean-François Aubert de Neuchâtel pour la sensibilité libérale et Thomas Fleiner de l'Université de Fribourg pour la sensibilité démocrate chrétienne. Jean-François Aubert, nullement effrayé par l'idée d'un résultat négatif, imagine déjà ce qu'il pourrait construire constitutionnellement tandis que les deux autres se montrent beaucoup plus sages.
00:04:55 – 00:07:39 (Séquence 3) : Des journalistes présents lors de cet événements diront à François Lachat qu'il est parfaitement suisse car il ponctue son discours d'un "Maintenant, au travail!". Il n'y a en effet pas de temps à perdre puisque jusqu'à l'entrée en souveraineté du 1er janvier il ne reste que trois mois. François Lachat se souvient de cette parole de Marc Aurèle: "Ne t'imagine pas que tu vas vivre 1000 ans. Ce que tu dois faire, fais-le maintenant pendant que tu peux encore." Il y a en ce jour de fête comme un frétillement d'histoire dans l'air: toute la Constituante est présente, de même que Guy Fontanet, le conseiller d'Etat genevois. Mais, pour les postes de l'Etat, parmi les postulants, il y a entre 5 et 10% de gens élus ce qui engendre un grand nombre d'insatisfactions provoquées par l'entrée en souveraineté. Ils reprennent tous les anciens fonctionnaires bernois. Seuls les policiers, jugés trop bernois, ne seront pas retenus.
00:07:40 – 00:10:38 (Séquence 4) : François Lachat cite Jean Monnet qui dit: "Il n'y a rien sans les hommes mais rien ne perdure sans les institutions." Il faudra donc monter les institutions et les rendre suffisamment solides pour que ça fonctionne. Et nombreux sont ceux qui attendent leur chute au premier virage: ses cheveux blancs dateraient de là. Durant toute cette première année, il rentre et dit à sa femme qu'ils courent à la faillite étant donné que la première rentrée fiscale est au mois de juin et qu'ils doivent vivre de janvier à fin juin. Ce sera d'ailleurs la première esclandre de François Lachat qui va avec deux de ses collègues rencontrer le Conseil Fédéral pour demander un prêt de 40 millions de francs sans intérêt, remboursable sur deux ans. Face au refus de Georges-André Chevallaz, François Lachat déclare, sans consulter ses collègues, que s'il en est ainsi, il organise le lendemain une conférence de presse pour annoncer une entrée en souveraineté une année plus tard, reportée au 1er janvier 1980, c'est-à-dire au moment où ils auront de quoi vivre. Furgler, énervé, demande alors une suspension de séance tandis que les deux collègues de François Lachat reprochent à ce dernier d'avoir pris une décision sans les consulter. Une demi-heure après, la demande leur est pourtant satisfaite. Une deuxième décision importante consistera à réaliser, avec son collègue Jean-Pierre Beuret, responsable de l'économie, la tournée de quatre institutions bancaires: la Banque Populaire Suisse, la Société de banque suisse, le Crédit suisse et l'UBS pour demander à chacune un prêt en blanc de 20 millions de francs.
00:10:40 – 00:12:28 (Séquence 5) : Face à la question du partage du pouvoir, François Lachat se souvient qu'alors qu'il était secrétaire général de l'ADIJ (Association de Défense des Intérêts du Jura), ses collaborateurs avaient ironiquement mis une pancarte: "Dixit François Lachat: l'autorité est un bien offert aux subordonnés." François Lachat dit n'avoir jamais été un mouton, et ce, du collège à Bonfol jusqu'à l'université. Il se souvient comment en 1979 il prend la décision de démissionner pour provoquer en duel Roland Béguelin qui jouait alors la rue contre les institutions. Le peuple aurait eu ainsi à choisir entre deux visions: l'Etat de combat ou les institutions. Il renonce finalement afin de ne pas passer pour le petit Napoléon avec le régime autocratique et référendaire mais le regrette encore.
00:12:30 – 00:16:24 (Séquence 6) : Lorsque son interlocuteur lui demande comment il se sent lorsque le 1er janvier 1979, il est chef du gouvernement, François Lachat se décrit comme un "roi nu". Il rappelle comment ils ont avec ses collègues des réunions tous les matins ouvrant le courrier et distribuant le travail. Pris entre les conflits, liés entre autres aux dossiers délicats que personne ne veut prendre en charge, il doit arbitrer, accélérer la cadence et répondre à bon nombre de lettres, et aux gens les plus pressés, à savoir notamment les automobilistes qui demandent des plaques minéralogiques. Ils n'ont à cette époque pas grand monde à leur disposition hormis quelques fonctionnaires bernois et quelques jeunes étudiants. François Lachat dit avoir appris à relativiser. Il se souvient qu'alors qu'il descend pour la première fois en France à Châteauneuf-du-Pape en 1945, il est marqué par les cimetières de chars d'assaut empilés de part et d'autre le long de la route nationale 7. Une seconde chose qu'il retient de son enfance, c'est le sens de la justice. De son père, médecin de campagne, il apprend le service aux autres. A table, son père affirme d'ailleurs: "les autres ne sont pas créés pour nous, nous sommes créés pour les autres." François Lachat se rappelle que rentrant de Berne, une petite dame lui demanda à la gare de Delémont s'il était bien François Lachat. Puis elle le remercie car son père soignait sa famille très pauvre, et ce, sans leur envoyer la moindre facture. Lorsqu'il était parti, il laissait de surcroît un billet posé sur l'étagère.
00:16:27 – 00:19:30 (Séquence 7) : Selon François Lachat, son sens de la justice lui vient de sa révolte perpétuelle face aux injustices, notamment vis-à-vis des chanoines. Mais il dit cultiver deux choses qui le maintiennent jeunes: être capable de hurler devant l'injustice et de se pâmer devant la beauté. De formation classique (latin, grec), il poursuit son cursus par une licence de lettres, puis d'une licence en droit. Des lettres, il apprend la cohérence et le recul tandis que le droit lui enseigne le sens du détail. Cette combinaison lui offre une vue très complète des choses. Il n'oublie jamais cependant que la loi est le pouvoir des faibles: sans elle, ils sont écrasés. Son goût pour la politique naît à nouveau d'une révolte. Il lit d'abord la Gazette de Lausanne et écoute la Radio Suisse Romande. En 1956, alors âgé de 14 ans, il apprend par les médias la révolte des Hongrois et est surpris par ces êtres qui cherchent un communisme à visage humain. Choqué par les morts de ce conflit, il voudra à l'occasion d'un voyage à Budapest pour le Conseil de l'Europe dans les années 1990, retrouver les tombes de Imre Nagy et Pál Maléter. Bien que cette visite ait lieu plus de 40 ans après les événements, il a les larmes aux yeux. Eveillé ainsi à la politique, les choses se poursuivent à l'Université, lorsque que François Lachat devient président des étudiants suisses puis vice-président des étudiants européens. Après cela, ils fondent le Mouvement universitaire jurassien.
00:19:33 – 00:22:32 (Séquence 8) : Le père de François Lachat votait démocrate chrétien, sans faire de politique. François Lachat quant à lui dit "croire" mais se sentir assailli par le doute: il se console ainsi en faisant le pari de Blaise Pascal. Ainsi il ne va pas à l'église jugeant que l'institution ecclésiale a un côté totalitaire qu'il peine à supporter. Centriste, François Lachat se dit agacé par les extrêmes politiques. Il considère qu'un pays fédéral et plurilingue comme la Suisse, ne peut être gouverné qu'au centre. Il admet ainsi être impulsif mais ne pouvant divorcer de lui-même, à moins de se suicider, et, aimant trop la vie, il affirme devoir s'accepter tel qu'il est. Il ne supporte pas les régimes totalitaires si bien que lorsque tout le monde allait en vacances en Espagne, il refusait de s'y rendre, n'entrant pas dans le pays tant que Franco était au pouvoir. Il ne connaît l'Espagne que depuis 1976 et le Portugal depuis 1977. Il devra néanmoins alors qu'il est envoyé par Edgar Faure dans le cadre de l'Assemblée des régions d'Europe, visiter des pays totalitaires. Dans ce cadre, il est responsable d'un groupe de travail chargé de faire comprendre aux futures démocraties qu'on peut jouer dans la cour des grands.
00:22:35 – 00:25:55 (Séquence 9) : Après 33 ans parmi l'élite politique, François Lachat ne se sent ni fier ni fatigué. Il rappelle qu'il n'a jamais fait de plan de carrière que les choses sont arrivées soit par le destin, soit par la chance qu'il faut malgré tout savoir saisir. Il dit également avoir eu la chance que les Jurassiens lui fassent aussi longtemps confiance : il sera toujours élu au premier tour et finira en tête de liste. Il affirme qu'il referait ce qu'il a fait, sans dépendre du pouvoir, et ce, malgré les obstacles. Il rappelle ainsi comment aucun faux pas n'était toléré face aux Jurassiens qui ne permettent aucun écart, en quoi ils ont selon lui raison. François Lachat cite alors cette parole de Jésus-Christ qui a conduit ses pas : "Tu es l'objet d'un scandale, il vaut mieux pour toi que tu te jettes à la mer une meule au cou".
00:25:58 – 00:28:39 (Séquence 10) : Pour François Lachat, il sera question à deux reprises de tenter le Conseil fédéral. D'abord en 1987, L'Illustré met en première page la photographie des trois favoris qui sont Guy Fontanet, Jean-Philippe Maitre et François Lachat. Celui-ci calcule par avance ses chances d'êtres élu et renonce à entrer dans la course. La seconde se présente en 1999 lorsque rentrant en voiture d'une mission à Moscou avec Cotti, celui-ci lui fait comprendre dans la voiture qui les ramène à Kloten qu'il va démissionner. François Lachat part alors au Brésil en Amazonie coupé des médias. Rentré avec l'esprit clair, il observe alors les bruits médiatiques, la NZZ affirmant "C'est le temps pour un Jurassien, Lachat est là." tandis qu'un autre titre du 4 janvier annonce d'autres candidats notamment Joseph Deiss et Jean-François Roth. Face à cette concurrence, il convoque le lendemain une conférence de presse pour annoncer qu'il ne sera pas candidat. François Lachat affirme qu'il savait que Jean-François Roth échouerait, comme il aurait échoué lui-même, et ce, malgré un beau parcours.
00:28:43 – 00:30:26 (Séquence 11) : François Lachat n'est pas réélu au Conseil National en 2003, il est déçu : s'il admet avoir pleuré, il affirme surtout avoir vite séché ses larmes. Il remercie les Jurassiens pour ce qu'ils lui ont permis de faire et pense qu'ils ont pris cette année-là une décision que sans doute il répugnait à prendre lui-même. Le jeudi qui suit les élections, il s'envole pour les Etats-Unis accompagné de son frère et il ressent à son retour en Suisse, après New York et Washington, que le passé est effacé, ce qui stupéfiera sa sœur. Il a le sentiment qu'une nouvelle vie commence.
00:30:30 – 00:33:30 (Séquence 12) : Alors que son interlocuteur lui rappelle que deux mois avant les élections, il fait la une des journaux de boulevard à cause d'un accident de voiture, François Lachat souligne la relation de cause à effet qui existe entre cet incident et le résultats des élections. S'il coule pour quelques 300 voix, c'est en partie à cause de l'état de santé dans lequel il se trouve ayant la quatrième et la cinquième cervicale cassée. Or le diagnostic ne tombe que le 20 novembre et il est opéré deux jours après. François Lachat affirme que le Blick reconnaîtra avoir fauté dans les informations divulguées contrairement au journal du Matin qui s'entêtera mélangeant "Bacchus et Vénus" selon son expression. Cette période est difficile pour l'homme politique qui pourtant s'en remettra vite. Il quitte alors ses fonctions sans amertume. S'il existe une fatigue, elle se situe pourtant selon lui moins du côté de sa personne que du côté des administrateurs qui ressentent le besoin de changer de casting. En ajoutant à cela l'état physique dans lequel il est après l'accident, il dit comprendre que les Jurassiens n'aient pu voir en lui l'incarnation de leur avenir.
00:33:34 – 00:36:11 (Séquence 13) : François Lachat donne à présent du temps à la convivialité et au "vivre ensemble": il visite des expositions de peinture et trouve le temps de lire à nouveau car ses 33 ans passés dans la politique ne lui ont guère laissé de temps pour les loisirs. Les amis sont pour lui les seules personnes porteuses de vérité. Le reste du monde qui, complaisant, assène à autrui ce qu'il veut bien entendre, doit être ignoré. En effet, François Lachat connaît ses classiques et notamment la fable "Le corbeau et le renard" dont il retient la morale : il faut cultiver une méfiance à l'égard des flatteurs. Il admet pourtant avoir été condamné à frayer avec ce type d'individus du temps de la politique. Les amis qui, selon la définition de François Lachat, sont des gens osant lui pointer droit dans les yeux ses erreurs lui sont des êtres chers. François Lachat a sinon toujours affirmé en politique que ses témoins sont ses actes. En campagne électorale, il préfère ainsi évoquer les bilans que de promettre ou d'exposer des plans futurs. François Lachat dit avoir les yeux ouverts sur la réalité comme sur la "Commedia dell'arte".
00:36:16 – 00:38:12 (Séquence 14) : François Lachat dit avoir eu la réputation de favoriser ses amis, réputation qu'il juge abjecte. Il affirme au contraire qu'à chaque fois qu'un intérêt était en jeu, il quittait la salle les laissant pour laisser une plus grande marge de liberté aux preneurs de décision. François Lachat dit qu'on lui fera souvent des faux procès, notamment pour l'élection à la Constituante du chef de l'informatique, et ce, alors même que Roland Béguelin et lui auraient tenté en vain de faire élire un autre candidat. Mais aujourd'hui, François Lachat juge ces articles diffamants comme autant de "feuilles mortes" selon ses propres mots. S'il s'est souvent heurté à Béguelin sur des problèmes fondamentaux, celui-ci jouant la rue contre les institutions alors que François Lachat s'assigne la fonction de défendre précisément les institutions, il explique que ces discordes étaient de bonne guerre. Ils auront un même désir de réunification par des moyens différents. Ainsi François Lachat rappelle que lorsque Béguelin enterrera son épouse, il demandera sa présence à côté de lui.
00:38:17 – 00:42:04 (Séquence 15) : François Lachat affirme que son plus gros crève-cœur depuis sa naissance aura été l'éconduit subi le 24 novembre de 2013. Il explique ainsi que selon lui les Jurassiens n'auraient pas digéré les années de braise. François Lachat se décrit comme un faux sédentaire: bien que son domicile légal se trouve à Porrentruy, il passe un tiers de son temps en Valais et un autre dans le Sud de la France, en dehors de quoi il voyage énormément. Captivé par les gens, il serait allé partout dans le monde à l'exception des Pays baltes, de l'Inde et de l'Australie. Il regrette pourtant que malgré sa maîtrise d'un certain nombre de langues étrangères, il doive passer par des interprètes en Chine, d'autant que ceux-ci ne sont selon lui pas neutres. Il privilégie ainsi les pays dans lesquels il peut parler directement.
00:42:09 – 00:44:51 (Séquence 16) : François Lachat considère que le voyage modifie la focale sur son propre pays. Il rappelle que s'il a souhaité s'intégrer dans la coopération au niveau du gouvernement jurassien, c'est qu'il a conscience du nombrilisme des Jurassiens. Son moteur premier est alors de sortir les Jurassiens de leur nationalisme. François Lachat admet être sensible à la beauté tant intérieure qu'extérieure au point qu'elle a le pouvoir de lui arracher les larmes. Il se souvient que, revenant d'une manifestation politique aux Franches-Montagnes, il s'arrête au bord de la route pour uriner. C'est là qu'il aperçoit sous un ciel de pleine lune les Franches-Montagnes couvertes d'un fin duvet blanc. S'il retournera à cet endroit par la suite, jamais il ne retrouvera l'impression produite par cet instant. Cette image qui date d'il y a trente ans l'émeut encore aujourd'hui. François Lachat affirme goûter à la vie goulûment et avoir eu jusqu'ici une bonne santé. Il a toutefois arrêté de fumer conformément à la promesse faite à son médecin à condition que ce dernier le maintienne en vie au moins jusqu'à ses 65 ans.
00:44:57 – 00:46:56 (Séquence 17) : La seule chose que François Lachat regrette est d'avoir été parfois incisif vexant les gens sans le vouloir. Parfois, pour se ressourcer, François Lachat revient faire un tour vers les étangs de son enfance à Bonfol. Optimiste quant à l'avenir, il affirme par ailleurs être un homme heureux qui recommencerait ce qu'il a fait si c'était à refaire. Il ajoute avoir eu la chance de rencontrer son épouse, une femme pleine d'intelligence, de compréhension et de patience.
00:47:03 – 00:47:27 (Séquence 18) : Générique de fin du Plans-Fixes consacré à François Lachat et tourné à Bonfol (Jura), le 12 juin 2014.
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