M. Enrico Celio, le nouveau président de la Confédération (0124-3)

  • français
  • 1943-01-01
  • Durata: 00:04:05

Descrizione

Communiqué :
Quelques images de son pays natal. Le Chef du Département des Postes et des CFF étudie sur place les problèmes actuels de son ressort. Le nouveau Président de la Confédération fait une déclaration au Ciné-Journal Suisse. (Transmission par fil et enregistrement synchrone à Genève par Cinégram S.A.)

Commentaire :
Blotti dans la vallée supérieure de la Léventine, à 7 km d’Airolo, patrie de Giuseppe Motta, se trouve le petit village d’Ambri di Qainto, dont la famille Celio est bourgeoise depuis plusieurs siècles. C’est ici, juste à côté de la maison en bois de ses aïeux que naquit en 1889 le futur Président de la Confédération. Voici l’école primaire de son village natal. Comme c’est le cas pour tous les enfants de la montagne, il dut quitter jeune encore la maison paternelle pour poursuivre ses études. C’est ainsi qu’à l’âge de 9 ans, il commença son gymnase au collège salésien de Balerna et le poursuivit à Milan, puis au lycée des Bénédictins d’Einsiedeln, où il fut le condisciple du dernier Président de la Confédération. Cette photographie montre le lycéen Enrico Celio. Passionné de philosophie et de littérature, il étudia ces branches à l’Université de Fribourg et obtint le titre de Docteur ès lettres et philosophie en 1916. Appelé à la rédaction du journal Popolo e Libertà, il en assuma la direction deux ans plus tard à Bellinzone. L’influence qu’exerça sur lui Giuseppe Motta fut toujours déterminante. Mais quelques années plus tard, il retourne sur les bancs de cette Université pour faire ses études de droit. Il s’établit à Biasca, y ouvrit une étude et partagea dès lors son temps entre l’exercice de sa profession, le Grand Conseil tessinois et le Conseil National. A la mort de l’éminent Giuseppe Cattori, en 1932, il prend sa succession en qualité de Conseiller d’Etat et de Chef du Département de l’Instruction Publique et de la Police. En 1940, peu après le décès du grand homme d’Etat Giuseppe Motta, Enrico Celio entre au Conseil Fédéral. Chef du Département Fédéral des Postes et des Chemins de Fer, il s’emploie avec ardeur et succès à sauver le tourisme suisse, gravement atteint par la crise. Loin d’être un bureaucrate, c’est sur place qu’il examine les problèmes de l’heure, que ce soit dans les stations grisonnes, sur les chantiers du Rhône, dans les assemblées ou les expositions concernant les plus délicates questions de l’heure. Récemment, M. Celio a présenté aux Chambres le projet de réforme constitutionnelle pour la réglementation du trafic destiné à éviter, après la guerre, une concurrence effrénée des divers moyens de transport; il soumettra prochainement un message sur l’assainissement des CFF. La solution de ces deux questions revêt une importance capitale: D’elle dépend en effet le rang que la Suisse se doit en matière touristique et ferroviaire.

Communiqué_0124.pdf
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