Le vol à voile (0201-1)

  • français
  • 1944-08-18
  • Durata: 00:07:14

Descrizione

Communiqué :
Pour économiser la pellicule, dont l’importation devient de plus en plus difficile, le CJS n’avait pas paru et n’avait pas été projeté dans les salles de cinéma pendent la période allant du 21 juillet au 18 août. A partir du 18 août le CJS sortira à nouveau régulièrement chaque semaine. Le CJS No. 201 du 18.8.44 est entièrement consacré à un sport moderne et qui devient toujours plus populaire. Ce documentaire est une production Central-Film S.A. Zurich.

Commentaire :
Il est peu d’instruction sportive qui développe autant la concentration, l’observation, le courage, et la maîtrise de soi, que le vol à voile. Aussi le Département Militaire fédéral a-t-il introduit ce sport, à titre facultatif, dans le cadre de l’instruction préparatoire. Nous vous présentons quelques aspects d’un cours de débutants. Au contraire du vol à moteur, le vol à voile livre le pilote à lui-même, dès le début de son enseignement. Le moniteur lui décerne alors, avant chaque vol, des instructions précises et minutieuses. Avant tout, le futur pilote doit être capable de maintenir l’équilibre de son appareil. En maniant le manche vers la gauche ou vers la droite, les ailerons réagissent, déterminant l’équilibre du planeur. Prêt pour la première glissade! L’instructeur donne le signal du départ, le treuil se met en marche, et tire le planeur à travers le terrain. Le moniteur ne permettra pas à son élève de quitter le sol avant qu’il ne sache maintenir son équilibre. Par étapes, la formation se poursuit. Le premier vol ne durera que quelques secondes. Lorsque l’élève connaît les bases élémentaires du pilotage, il quitte l’appareil-école, pour un appareil de performances. Ses camarades suivent attentivement le vol afin de progresser eux-mêmes par l’observation et la critique. Qui dit vol dit atterrissage! Le pilote doit régler avec beaucoup d’attention et de finesse le vol plané de son appareil pour l’empêcher de bondir de telle façon. Le départ vers les hauteurs... Comme un cerf-volant, tiré par le câble, le planeur monte. A une certaine altitude, le câble est décroché. Après quelques tours au-dessus du terrain, le pilote se prépare de nouveau à l’atterrissage, qui, cette fois, sera impeccable. Pour accomplir des vols de performances et de distances, on choisira de préférence, un point élevé en montagne. C’est dans une atmosphère de camaraderie bien sportive que les appareils sont montés, et le point de départ aménagé pour le lancement. Le pilote de vol à voile, dispose de tous instruments de bord, même de ceux permettant le vol sans visibilité. Le planeur est catapulté dans les airs, au moyen d’un câble élastique, et alors, le pilote est livré aux seuls éléments. Sans bruit, et sans moteur, il plane dans les airs comme un oiseau. Ses possibilités ne sont pas limitées à une lente glissade vers le sol, il peut gagner de l’altitude, et s’élever bien au-dessus de son point de départ. Ceci est rendu possible par l’habile utilisation des courants ascendants. De tels courants se forment, par exemple, lorsque le vent fait dévier dans le sens de la hauteur. Le Principe thermique joue aussi son rôle: l’air chaud monte. L’air froid descend. Le rayonnement intense du soleil sur les terrains rocheux, les villes et les villages, provoquent des courants d’air chaud, qui montent rapidement, formant des courants ascendants dans lesquels le pilote tournoie, gagnant ainsi de l’altitude. Par temps d’orage, la zone d’air froid chasse l’air chaud devant elle, ce qui permet au pilote d’obtenir des vitesses considérables. Les spécialistes du vol à voile s’adonnent également à des figures d’acrobatie. Voici un looping.

Communiqué_0201.pdf
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