Culture aristocratique et culture de masse

  • 1969-12-01
  • Durata: 00:48:35
Questo documento può essere consultato sul posto presso l’istituzione responsabile.
Lorem ipsum

Descrizione

Jean-François Revel, célèbre éditorialiste de « L’Express », polémiste redoutable et auteur de plusieurs livres retentissants ( « Pourquoi des philosophes ? », « La cabale des dévots », « En France, la fin de l’opposition », « Lettre ouverte à Droite », traite dans cette conférence du sujet « Culture aristocratique et culture de masse ». Le conférencier parle ici du problème de la culture littéraire et esthétique et de son accès au public. Son exposé se veut plus problématique que pragmatique. En effet, il est moins un exposé de ses conceptions sur le problème de la culture qu’une formulation de questions qui lui viennent à l’esprit. Ce qui l’a orienté à traiter ce sujet est l’apparition de la culture de masse (cinéma, TV, radio, livre de poche, etc.) et le fait que de plus en plus de personnes aient accès à la culture et à la communication. Selon Jean-François Revel, il n’existe pas d’obstacles matériels ou financiers à la culture. L’accès à la culture dépend en effet de l’instruction publique et de l’éducation. Selon lui, la culture ne serait pas uniforme pour tout le monde malgré sa démocratisation, d’où l’opposition entre culture aristocratique et culture de masse. Il explique qu’au début des années 1963-5, il s’est produit une forte opposition face à la culture de masse car cela conduirait à une soi-disant dégradation de la culture. La méfiance face à la culture de masse et de la communication de masse était alors forte de la part des milieux qui avaient alors accès à la culture. On regrettait que la culture n’appartienne plus uniquement à une minorité mais devienne accessible à tous. Or, Jean-François Revel, souligne que malgré l’apparition de la culture de masse et de la culture accessible à tous, elle est restée fortement aristocratique, c’est-à-dire que seule une minorité de personnes appartenant à une certaine couche de la population en profite.
Questo documento è stato salvaguardato con il sostegno di Memoriav.
Commenti