La collection contient tous les films, y compris des chutes, que les Archives de la Ville de Lausanne conservent en provenance du Cinéac de Lausanne, une société de production et de diffusion exploitant sa propre salle. Portant un nom qui est la contraction de ciné-actualités, elle s'est distinguée de 1938 à 1969 en agrémentant sa programmation destinée aux familles d'actualités locales ou régionales. L'historien du cinéma Roland Cosandey qualifie le Cinéac de Lausanne de "miroir cinématographique des Lausannois". Les actualités couvrent des fêtes, des commémorations, des inaugurations, des défilés, des cortèges, des concours et des faits divers. Elles prennent la forme de suites d'images tournées-montées, de durées variables et le plus souvent muettes - elles pouvaient être commentées pendant la projection.
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Descrizione
Charles Brönimann (1897-1967) est le directeur du Cinéac de Lausanne, d'abord installé rue Saint-François 2, puis place Saint-François 17 à partir de 1946. C'est lui-même ou ses collaborateurs (dont André Béart, Albert Revel, Octage Heger, Raymond Barrat, Ernest Ansorge) qui réalisent les sujets d'actualité locale ou régionale. La Ville de Lausanne achète à son fils, Jean-Pierre Brönimann, plusieurs lots de films, par l'intermédiaire d'Octave Heger (1915-1988), devenu le cinéaste attitré de la Ville entre 1969 et 1981. L'archiviste de la Ville, Gilbert Coutaz, constitue, numérise et inventorie le fonds avec l'aide d'Heger à partir de 1982. L'archiviste audiovisuel, Olivier Aeby, reprend ce travail en l'actualisant lors de la mise en ligne des documents sur la web tv des Archives de la Ville de Lausanne.
Période de création et de diffusion: 1938-1969, à l'exception d'un film tourné en 1926 (figurant entre autres Charles Brönimann et peut-être projeté au Cinéac).
Selon la presse locale, le salle de cinéma Cinéac à Lausanne est en fonction du 2 avril 1938 au 5 juillet 1969. Jean-Pierre Brönimann reprend la direction de la salle après le décès de son père survenu le 5 juillet 1967. Il semblerait qu'Octave Heger opère encore comme producteur du Cinéac après la fermeture de la salle de cinéma en 1969.
Fonds Cinéac conservé à la RTS qui a acheté un lot de films d'actualités à Jean-Pierre Brönimann en 1984. Selon Farine (1996), "les archives conservées par la TSR, tout en étant différentes, concernent les mêmes sujets que celles des AVL. [...] Sous bénéfice d'inventaire complet, ils ne font pas double emploi avec le fonds AVL, même si les mêmes thèmes y figurent."
119 documents portant chacun une cote KXXXXX.
Support d'origine: pellicule 16 mm.
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La description et l'indexation sont faites par l'archiviste audiovisuel, Olivier Aeby, en s'appuyant sur les fiches établis par Gilbert Coutaz et Octave Heger pour chaque document ainsi que ses propres recherches. Les règles de description et d'indexation sont propres aux Archives de la Ville de Lausanne.
Ville de Lausanne
Accès libre sur la web tv des Archives de la Ville de Lausanne sans possibilité de téléchargement. Copie sur demande moyennnant des frais. Heures d'ouverture et conditions d'accès: https://www.lausanne.ch/vie-pratique/culture/bibliotheques-et-archives/…;
- Farine Jean-Daniel, Cinéac (1938-1968) : un cinéma lausannois d’actualités et sa production régionale : deux fonds cinématographiques, 1996.
- Meusy Jean-Jacques, CINEAC, un concept, une architecture, 1997.
- Gianni Haver, "Les actualités lausannoises du Cinéac, 1938-1945", dans Histoires de cinéma : territoires, thèmes et travaux, Lausanne, SVHA, Société vaudoise d’histoire et d’archéologie, 2007, p. 99-111.
- Pham Nam et Vallotton François, Le Cinéac : exploitation et productions cinématographiques : modes de représentations de l’armée suisse dans les actualités lausannoises, Lausanne, UNIL, 2016.
- Cosandey Roland et Dind Michel, Lausanne : des Lumière à Godard 1896-1982, Lausanne, Cinémathèque suisse, 2019.
- Sur Charles Brönimann, voir sa notice dans le Dictionnaire historique suisse
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